Zéphyr et Frisounet partent en vacances et découvrent des mondes merveilleux peuplés de personnages fantastiques et légendaires. Une aventure extraordinaire en 16 tableaux où il y a beaucoup de choses à chercher.
Zéphyr et Frisounet partent en vacances en croisière et le jour de l'excursion de plongée, ils portent secours à un bébé monstre marin coincé dans un filet. Pour les remercier, il les entraîne en Écosse pour rencontrer le monstre du Loch ness qui joue les toboggans aquatiques. De là, ils partent visiter un château hanté où ils seront projetés dans une forêt enchantée grâce à un anneau magique. Puis ils vont visiter le centre de la Terre et les Enfers et ressortent de l'autre côté, au Japon, peuplé de centaines de yokai, des fantômes facétieux. Ils croisent ensuite des dragons et se reposent un temps dans l'hôtel de Dracula avant de pénétrer dans la lampe magique d'Aladin...
Attention, attention au départ ! Une petite fille monte à bord d'un train et son voyage va prendre des allures de véritable odyssée. Il faut dire que dans un train il y a tant de choses à faire et à découvrir. D'ailleurs, est-ce la destination qui compte ou le chemin parcouru ? L'écriture poétique de Pauline Delabroy-Allard associée aux images envoûtantes de Cati Baur font de cet album une pure merveille. Un livre indispensable à tous les amateurs d'aventure et amoureux du chemin de fer.
Une histoire d'Edmond qui fait (presque) peur dans un livre-CD raconté par François Morel.
Une nouvelle histoire dans un album Grand Format du duo Astrid Desbordes - Marc Boutavant.
L'histoire :
L'hiver approchait. Et, dans la clairière, lorsque l'hiver approchait, on avait l'habitude de se retrouver chez l'un ou l'autre, au coin du feu, pour se raconter des histoires.
Ce soir-là, tout le monde s'était réuni chez Georges Hibou.
- Et si on se racontait des histoires qui font peur ?
Proposa l'ours Édouard.
- Comme des histoires de loup ! poursuivit Georges.
- De loup ? répéta Edmond. Mais qu'est-ce que c'est ?
Avec une version audio accessible en ligne.
Nola et son nounours Max construisent une pyramide dans le sable par une belle journe´e ensoleille´e.
Mais voila` que tout le monde s'en me^le. Et, en plus, ils ne comprennent rien. Ils pensent que c'est un cha^teau !
Marie Barguirdjian raconte avec justesse ce besoin de solitude qu'ont les enfants parfois, illustre´ avec tendresse et lumie`re par Claude K. Dubois.
Non, Nola ne construit pas un château de sable mais une pyramide au milieu du désert. Mais comme personne ne veut l'écouter, elle s'en remet à son doudou, seul capable de l'accompagner dans la variation de ses émotions. Un album si doux et si tendre pour parler du petit monde des enfants, bien plus vaste souvent, que celui des adultes. Dès 3 ans.
Chez Bergamote, les après-midi sont hors du temps. Au chaud, dans l'intérieur feutré de sa maison, je commence par caresser Abricot, Mirabelle et leurs trois chatons.
Puis nous filons dans le jardin arrière, près du vieux pommier pour jouer à cache-cache et écouter les bruits de la nature, avant de rentrer goûter. La tarte aux pommes est savoureuse. Bientôt, l'obscurité tombe et Bergamote allume ses plus jolies lumières.
Maman ne va pas tarder...
Dans ce nouvel album, Junko Nakamura déploie tout son talent. Les couleurs d'automne, la magie des lumières et l'univers du quotidien accompagnent une narration calme et rassurante.
L'adolescence est l'âge de toutes les oppositions ! Celle de Suzanne, 15 ans, se déroule sous l'occupation allemande quand Nantes était sous le joug de l'envahisseur. Suzanne fait le choix de se rebeller malgré ou à cause du contexte familial dans lequel elle grandit. Ce récit honore l'engagement de la jeunesse et de celles et ceux qui se battent aujourd'hui.
On a beau changer de peau plusieurs fois, on reste toujours le même serpent. Mais ta vision des choses a tout de même radicalement changé, non ? Tu sais, si le jeune Nick Cave pouvait s'autoriser un certain dédain pour le monde, c'est parce qu'il ne savait pas ce qui l'attendait. Je m'aperçois aujourd'hui que ce dédain, ou ce mépris, était un luxe, une afféterie complaisante. Ce jeune homme n'avait aucun sens de la fragilité de la vie, de son caractère précieux. Il ne se rendait pas compte qu'il est difficile mais essentiel d'aimer le monde et de le traiter charitablement. Et, je le répète, il ne soupçonnait pas ce que l'avenir lui réservait. Tiré de plus de quarante heures d'entretiens avec le journaliste Sean O'Hagan, Foi, Espérance et Carnage retrace la vie intérieure de Nick Cave, qui y livre ses méditations sur la foi, la musique, la création, la liberté, l'amour, le deuil... Une plongée dans les rouages de l'inspiration et de la création, ainsi qu'une réflexion sur ce qui nourrit une oeuvre, où l'on découvre avec quelle force espoir, spiritualité et fiction peuvent nous pousser vers l'avant.
La carrière de Nick Cave a toujours été celle d’un artiste qui jamais ne se dérobe. Dans ces 40h d’entretiens on assiste à une épiphanie. La création lui aura toujours permis de faire surgir quelque chose de ce qu’il appelle le Carnage et le principe même d’un artiste, tel qu’il en parle, c’est sans doute de vivre cycliquement, et presque éternellement, la Divine Comédie.
« Ça fait deux ans que je ne suis pas tombé à genoux. J’adore ces génuflexions. C’est la plus belle posture qu’on puisse offrir sur scène. Pense à Elvis, à James Brown, à Patti Smith, à Al Green… putain à Jim Morrison ! C’est un geste sacré que de tomber à genoux et d’épancher son cœur à pleins poumons dans le micro. Ça me ferait vraiment chier d’être trop vieux pour ça. »
Lire ce livre d’une richesse folle, c’est déjà écouter le prochain album, en même temps que tous les autres.
Présentant plus de deux cents tableaux, dessins, gravures et carnets issus de collections publiques et privées, cette rétrospective, organisée de manière chronologique, porte un nouveau regard sur le travail de Staël, en tâchant de rester au plus près de ses recherches graphiques et picturales. Loin du mythe, il s'agit de montrer l'artiste au travail, fasciné par le spectacle du monde - qu'il se confronte à un paysage, un match de football, un ballet ou un fruit posé sur une table. Menant de front plusieurs toiles, Staël travaille de longs mois, avant de condenser ses recherches dans un ou plusieurs tableaux-manifestes. Dans cette démarche expérimentale, le dessin joue un rôle prépondérant, tout comme la volonté d'explorer de nouveaux formats, médiums et outils. Depuis ses toiles sombres et matiérées des années 1940 jusqu'à ses tableaux lumineux peints avant sa mort prématurée en 1955, l'oeuvre de Staël bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, dans la poursuite passionnée d'un art toujours plus dense et plus concis. Grâce une sélection d'oeuvres célèbres ou méconnues, cet ouvrage permet de prendre la mesure d'une quête picturale d'une rare intensité.
Une des expos phares de la rentrée ! Le Musée d’Art moderne de Paris accueille Nicolas de Staël jusqu’au 21 janvier 2024. Présentant plus de deux cents tableaux, dessins, gravures et carnets issus de collections publiques et privées, cette rétrospective, organisée de manière chronologique, porte un nouveau regard sur le travail de Staël, en tâchant de rester au plus près de ses recherches graphiques et picturales. Loin du mythe, il s'agit de montrer l'artiste au travail, fasciné par le spectacle du monde - qu'il se confronte à un paysage, un match de football, un ballet ou un fruit posé sur une table.
Un des plus grands romans de Joyce Maynard, très aimée en France. Une héroïne marquée par les tragédies de la vie, qui tente envers et contre tout de se reconstruire.
1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia.
À l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d'un volcan. Tandis qu'Amelia s'investit dans la rénovation de l'hôtel, elle croise la route d'hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
Dans ce roman foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu'on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L'hôtel des Oiseaux explore le destin d'une femme attachante, dont la soif d'aimer n'a d'égale que celle, vibrante, de survivre.
Raymond Depardon découvre le Chili en septembre 1971, accompagné du journaliste Robert Pledge, alors que le pays fête le premier anniversaire de l'élection de Salvador Allende.
Cofondateur du parti socialiste et soutenu par une coalition d'Unité populaire, le président chilien souhaitait mettre en place la voie chilienne vers le socialisme avec, notamment, la nationalisation de secteurs majeurs de l'économie et les réformes agraires. Depardon photographie alors dans les rues de la capitale, à Santiago, les manifestations festives en soutien au gouvernement d'Allende. Il va également se rendre dans les terres du sud à la rencontre du peuple Mapuche qui se bat pour le droit de vivre sur la terre de ses ancêtres. Deux ans plus tard, Raymond Depardon et Robert Pledge envoient le photographe américain David Burnett au Chili pour couvrir le coup d'état d'Augusto Pinochet qui fait basculer le pays dans une dictature militaire. Les images de Burnett, qui viennent compléter et enrichir le reportage de Depardon, seront récompensées en 1973 par la Robert Capa Gold Medal Award. Publiée à l'occasion des 50 ans du coup d'état qui provoquera également la mort du président Salvador Allende, cette publication propose de revenir sur les événements entourant cet autre 11 septembre, celui de 1973, où les foules joyeuses photographiées par Depardon sont remplacées, sous l'objectif de Burnett, par des images de la répression sanglante qui leur a succédé. L'ouvrage est composé de deux parties, l'une consacrée aux photographies de Depardon, l'autre à celles de Burnett avec, pour séparation entre ces deux, la reproduction du cliché iconique du photographe chilien, Leopoldo Vargas, saisissant la dernière image de Salvador Allende vivant, sortant de son palais à la Moneda, l'arme à la main. Ces photographies sont enrichies par des textes d'auteurs chiliens qui font entrer en résonnance le Chili des années 1970 avec le Chili actuel, donnant à voir les enjeux de ce pays, 50 ans après le coup d'état.
Raymond Depardon découvre le Chili en septembre 1971, accompagné du journaliste Robert Pledge, alors que le pays fête le premier anniversaire de l'élection de Salvador Allende. Il va également se rendre dans les terres du sud à la rencontre du peuple Mapuche qui se bat pour le droit de vivre sur la terre de ses ancêtres. Deux ans plus tard, Raymond Depardon et Robert Pledge envoient le photographe américain David Burnett au Chili pour couvrir le coup d'état d'Augusto Pinochet qui fait basculer le pays dans une dictature militaire. Les images de Burnett, qui viennent compléter et enrichir le reportage de Depardon, seront récompensées en 1973 par la Robert Capa Gold Medal Award.
Un superbe ouvrage publié à l'occasion des 50 ans du coup d'état.
Ukraine, Fragments, rassemble le travail de six photographes de l'agence MYOP depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022.
Cet ouvrage s'arrête sur un an de guerre, et dévoile jour après jour les images d'un pays plongé dans l'obscurité. Au fil des pages se construit un témoignage silencieux de la violence du quotidien des Ukrainiens depuis le début de la guerre et des bombardements.
Ukraine, Fragments est le fruit de l'engagement de ses auteurs et des photographes sur le terrain, Guillaume Binet, Zen Lefort, Laurence Geai, Chloé Sharrock, Michel Slomka et Adrienne Surprenant.
Les fonds de la vente du livre seront reversés à une association de soutien des civils ukrainiens.
Ukraine, Fragments, rassemble le travail de six photographes de l'agence MYOP depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022 : Guillaume Binet, Zen Lefort, Laurence Geai, Chloé Sharrock, Michel Slomka et Adrienne Surprennant.
Cet ouvrage s'arrête sur un an de guerre, et dévoile jour après jour les images d'un pays plongé dans l'obscurité. Au fil des pages se consruit un témoignage silencieux de la violence du quotidien des Ukrainiens depuis le début de la guerre et des bombardements.
Les fonds de la vente du livre seront reversés à une association de soutien des civils ukrainiens.
À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu'elle était radicale.
De l'envie d'enfant à l'organisation de la vie domestique, en passant par la grossesse, l'accouchement et la dépression du post-partum, Sophie Adriansen décrypte les différents sujets auxquels sont confrontés les parents.
Questionnant habilement la répartition genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l'argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l'autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille.
Norbert est un porc-épic. Mireille est un arbre.Ensemble, ils sont heureux. La vie est douce pour ces deux amis inséparables.Mais quand Norbert découvre la présence d'un autre arbre, il panique : et si celui-ci le remplaçait dans le coeur de Mireille ?
Il est bon et si facile d'avoir un ami quand on ne l'a que pour... SOI. Mais quand un troisième larron prend un peu trop de place, c'est une autre histoire ! La jalousie, ça peut piquer un peu, parfois. Un comble quand on est un porc-épic. Humour garanti dès 3 ans.
Agréable ou pénible, exaltante ou angoissante, intime et sociale, la grossesse est une expérience à la fois profondément individuelle et éminemment politique.Parce que la maternité a longtemps été le destin « naturel » des femmes, il leur a fallu s'en affranchir et conquérir la liberté de choisir d'être mères ou pas. Mais, aussi libre soit-il, le choix de la maternité n'en reste pas moins synonyme de charges et de doutes, y compris - et peut-être même surtout - durant la période de gestation. Être enceinte, c'est se soumettre aux regards, aux commentaires et aux normes qui prennent le contrôle de ce si gros ventre.La philosophe Camille Froidevaux-Metterie a passé du temps en immersion dans une maternité, elle y a rencontré des femmes enceintes qu'elle a interrogées sur leur expérience vécue du corps enceint. À travers ces paroles singulières qui disent la troublante transformation physique, les sentiments de joie ou de rejet, les innombrables injonctions - au silence, au bonheur, au poids idéal -, c'est le double mouvement de l'aliénation et de la réappropriation du corps des femmes qui se déploie. En pensant ce qui ne se pense pas, en questionnant ce qui est considéré comme naturel, Camille Froidevaux-Metterie poursuit son travail d'élaboration d'un féminisme incarné qui place l'intime des corps sur le chemin de la libération.
Libérer la parole des femmes ! Après son enquête sur les seins, Camille Froideveaux-Metterie poursuit son travail de représentation du corps féminin par les femmes en allant à la rencontre des femmes enceintes. Les discours sur cette métamorphose du corps sont ambivalents. Lisons-les !
Photographies d'une France des bistrots vivants, de leurs patrons et habitués.
Lorsque Twyla et Roberta se retrouvent, elles sont devenues des étrangères l'une pour l'autre. Elles savent pourtant qu'un événement troublant de leur enfance, passée à l'orphelinat de St. Bonaventure, les a liées à jamais...
Twyla et Roberta ont huit ans lorsqu'elles se rencontrent au foyer de St-Bonaventure. L'une est noire; l'autre est blanche. (Mais laquelle est laquelle? Nous ne le saurons jamais...) Quatre mois durant, les deux fillettes resteront inséparables, avant que la vie ne les éloigne. Des années plus tard, elles vont se recroiser brièvement, à plusieurs reprises, chaque fois dans des circonstances très différentes. Des retrouvailles souvent malaisées, jetant une lumière trouble sur un épisode de leur enfance, une scène en apparence anodine mais dont le souvenir ne les a jamais quittées - si tant est que ce souvenir soit fidèle à ce qui s'est réellement passé ce jour-là...
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Christine Laferrière Un joyau de Toni Morrison.
Elle Un texte terriblement efficace, direct, rapide.
Le Figaro littéraire Une pépite de nouvelle écrite dans le style parfait de Toni Morrison.
L'OBS En moins de cinquante pages, l'ultime témoignage de l'oeuvre immense de Toni Morrison.
La Croix
Au plus fort de l'été, alors que les vacances battent leur plein pour les Suédois aisés, de gigantesques feux de forêt se déclarent. La région se mue en une véritable zone de guerre, les autorités peinent à faire face. Didrik, consultant média, est pris dans le cataclysme avec sa famille, mais il semble davantage préoccupé par ses tweets live que par le sort des siens. Courage, lâcheté, indifférence, colère... comment nous comportons-nous face à ces crises qui nous dépassent ? Quatre personnages, quatre manières de réagir.
Alors que des incendies ravagent la Suède, 4 personnages vont tenter de répondre à cette question : Qui sommes-nous lorsque le danger frappe à nos portes ? Des héros ? Des lâches ? Un page-turner caustique qui raille nos vies de citadins gâtés face à l'adversité.
Conquest, septième roman de Nina Allan, renoue avec l'univers de La Fracture, succès de l'automne 2019 (sélectionné pour les prix Femina et Médicis étrangers).
Le petit ami de Rachel, Frank, est différent des autres garçons. Rachel aime son innocence, son intelligence hors norme et sa passion dévorante pour la musique de Jean-Sébastien Bach.
Frank se plaisait à penser qu'une partie de son cerveau ne s'activait pleinement que lorsqu'il écoutait du Bach. En tant que codeur informatique, ce qu'il perçoit d'abord, en chaque chose, ce sont les motifs et les structures.
Alors que les théories de Frank basculent peu à peu dans l'irrationnel, Rachel commence à s'inquiéter. Des gens, avec lesquels Frank dialogue sur le Net, partagent ses obsessions et veulent le convaincre qu'il a un rôle important à jouer . Malgré les craintes de Rachel pour sa sécurité, Frank est décidé à aller rencontrer ces personnes, à Paris.
Lorsque Frank disparaît, Rachel sollicite l'aide de Robin, une détective qui a quitté la police. Comme Frank, Robin est passionnée par la musique de Bach. Comme Frank, elle a des rapports obscurs avec le milieu criminel londonien.
Robin et Rachel croient découvrir l'explication des projets de Frank dans un obscur roman de science-fiction des années 1950, La Tour. Cela ne les aide pas à savoir où il se trouve, mais à mesure que leur enquête progresse elles se demandent si la folle théorie défendue par Frank - d'une guerre menée par une puissance venue d'ailleurs - n'aurait pas un fond de vérité...
Dans Conquest - son nouveau roman d'investigation, après le succès de La Fracture - Nina Allan met en scène le besoin qu'ont les humains d'établir sans cesse des liens entre les faits, de leur donner des causes, de prévoir leurs conséquences, quitte à sortir de la raison ordinaire.
DANS LA PRESSE ANGLAISE :
The Times Literary Supplement : Plus qu'un simple roman, une succession de provocations ! Conquest mérite de rendre Nina Allan célèbre.
The Guardian : Désinformation, guerre bactériologique, complotisme... Conquest est une puissante allégorie de la crise du Covid. Le meilleur roman qui soit sorti de la pandémie.
Après La Fracture, Nina Allan poursuit son ascension : elle jongle dans Conquest sur la modernité et ses déconvenues (la science et les nébuleuses du complotisme).
Comment fait-elle ? Plus on la lit, plus la question se pose. Là, d'une intrigue - une disparition -, elle pose avec une intelligence folle un regard sidérant sur le monde.
"Mon conseil à ceux qui lisent encore ceci : continuez à surveiller le ciel !" Un livre fascinant !
Trente ans après le meurtre de sa petite soeur, Cristina Rivera Garza retourne au Mexique pour tenter de faire rouvrir l'enquête et retrouver l'assassin qui n'a jamais été condamné. Avec une douleur ancienne et une rage froide, elle rassemble des archives - articles, témoignages, brouillons de lettres, journaux intimes, plans d'architecte - pour comprendre l'engrenage qui a mené au crime mais aussi et surtout pour redonner voix à Liliana au-delà de son statut de victime.
Écrit dans une prose lumineuse et acérée, L'Invincible Été de Liliana est un livre d'amour, de révolte et de deuil. C'est aussi une excavation dans la vie d'une jeune femme qui n'avait pas le langage pour identifier, dénoncer et lutter contre la violence sexiste qui caractérise tant de relations patriarcales. Grâce à Cristina Rivera Garza, sa soeur, la voix de Liliana traverse le temps et rend ainsi justice aux nombreuses femmes qui, chaque année, sont victimes de violences conjugales.
Dans ce roman enquête, Cristina Rivera dénonce le féminicide qui a coûté la vie à sa sœur, la lumineuse Liliana, à Mexico en 1990.
33 ans après, rien n'a changé, la violence des hommes est toujours présente dans la société, le seul espoir est cet amour fraternel qui continue de rendre "invincible" la douce Liliana.
Alba rentre d'un colloque de linguistes à l'étranger. Passionnée par les langues minoritaires et par la puissance évocatrice des mots, elle est aussi relectrice-correctrice, et le manuscrit d'un jeune poète l'attend, un ancien étudiant avec lequel elle a eu une aventure. En atterrissant à Reykjavík, elle s'interroge sur tous ses voyages dans les coins les plus reculés du monde. Combien d'arbres lui faudrait-il planter chaque année pour compenser son empreinte carbone ? Des langues sont en voie d'extinction, mais en Islande les arbres ont déjà disparu.
Sur un coup de tête, elle achète un terrain de sable noir et de lave, au fin fond de l'Islande aride et désertique, avec une maison délabrée. Rien n'est censé pousser là, mais Alba décide de passer à l'action. Elle change de vie, quitte la ville et les cercles littéraires pour planter des bouleaux, cultiver un potager. Elle se lie aux villageois et accueille Danyel, un jeune réfugié.
Ode à la langue islandaise et au retour à la nature, Éden est un roman plein de fraîcheur, tout en simplicité et en délicatesse.
«C'était il y a tout juste un an. Une famille a disparu, là où personne ne disparaissait jamais. On m'a chargée de l'enquête, et ce que j'ai découvert au fil des semaines a ébranlé toutes mes certitudes. Il ne s'agissait pas d'un simple fait-divers, mais d'un drame attendu, d'un mal qui irradiait tout un quartier, toute une ville, tout un pays, l'expression soudaine d'une violence qu'on croyait endormie.» Hélène, ex-commissaire de police, reprend du service pour retrouver un couple et leur petit garçon, Milo. Elle rencontre les dernières personnes à avoir été en contact avec eux. Depuis que la France a basculé dans l'ère de la Transparence, ces hommes et ces femmes vivent dans un monde harmonieux, libéré du mal, où chacun évolue sous le regard protecteur de ses voisins. Mais au cours de son enquête, Hélène va dévoiler une vérité aussi surprenante que terrifiante. À travers cette contre-utopie, c'est le monde d'aujourd'hui que l'auteur interroge. Ce roman haletant montre des êtres en proie à leurs pulsions et à leurs fêlures derrière leur apparente perfection.
Panorama, n.m : 1. Tableau tubulaire peint en trompe-l'œil. 2. Vaste paysage que l'on peut contempler de tous côtés. 3. Vue d'ensemble et étude complète.
C'est également la définition parfaite de ce livre : une vue d'ensemble de notre société dans un paysage que l'on peut contempler de tous les côtés et peint en trompe l'œil.
L'orthographe comme vous ne l'avez jamais vue !
Dans ce livre au ton déjanté, Muriel Gilbert balaye avec une redoutable efficacité les difficultés et les règles qui nous tracassent. Elle s'empare ici du très populaire roman-photo afin de nous instruire... avec le sourire !
Au scénario et à la photo, Jean-Christophe Establet.
Au programme : du suspense, des désastres capillaires, des voyages exotiques, des journalistes en détresse, des adverbes en folie, des adjectifs pervers, des verbes retors, des exceptions tordues... sans oublier les précieuses contributions de la chienne Fifi !
Correctrice au journal Le Monde, Muriel Gilbert est l'autrice de plusieurs livres à succès dont Au bonheur des fautes - Confessions d'une dompteuse de mots, et Un bonbon sur la langue. Dans sa chronique RTL Un bonbon sur la langue diffusée le week-end, elle partage son amour du français et de ses délices.
Jean-Christophe Establet est scénariste, graphiste et illustrateur dans l'audiovisuel et l'édition.
épatant, hilarant et pédagogique !! C'est génial !!!
Librairie Durance
J'ai voulu raconter l'amour tel qu'il est vécu la plupart du temps par la plupart des gens : sans crise ni événement. Au gré de la vie qui passe, des printemps qui reviennent et repartent. Dans la mélancolie des choses. Il est nulle part et partout, il est dans le temps même. Les Moreau vont vivre cinquante ans côte à côte, en compagnie l'un de l'autre. C'est le bon mot : elle est sa compagne, il est son compagnon. Seule la mort les séparera, et encore ce n'est pas sûr. F. B.
À l'inverse du sang et du stupre habituellement convoqués dans les histoires d'amour romanesques, on ne trouvera pas de drama, ici, pas de cris et de fureurs mais la vie douce, parfois médiocre, parfois bousculée par nos petites lâchetés, mais fondamentalement belle et bien remplie. Un livre court, tendre et juste... J'ai beaucoup aimé.
Il y a quelque chose de magique à Sjena, Pierre le sent ; le garçon voit bien l'effet étrange qu'ont l'île, ses ruines et ses criques hantées sur son petit frère, le délicat Orphée, et surtout sur sa mère - car c'est à Sjena que la sibylline Bérénice quitte ses oripeaux de tristesse pour devenir la danseuse flamboyante que les deux enfants vénèrent.
Il y a quelque chose de tragique à Sjena, lorsque les lieux menacent d'engloutir Bérénice. Orphée, lui, sait comment la sauver. Commence la quête éperdue d'un petit garçon pas comme les autres prêt à braver tous les fantômes pour sa mère adorée, et de son grand frère qui a juré de le protéger. Mais l'île a des défis pour les rêveurs : sa mer belliqueuse, ses loups chassant les faons égarés et autres créatures de la nuit pas tout à fait de notre monde... Les rêves sont parfois des cauchemars.
Claire Conruyt tisse d'une plume gracieuse la frontière entre les mondes, et l'amour tendre, parfois cruel, de deux garçons et de leur mère. Un conte aux doux reflets de valse macabre.
Une mère et ses deux enfants, Orphée et Pierre, débarquent sur la mystérieuse (et mystique) île de Sneja. Mais, on nous l'annonce dès le début, cet été sera le dernier qu'ils passeront tous ensemble. Un roman profondément onirique à la plume aussi délicate qu'envoutante.