S'il est besoin de le rappeler, Jean-Philippe Jaworski est l'auteur majeur de la fantasy francophone, avec plus de 230 000 exemplaires vendus, des adaptations audio qui caracolent en tête des ventes, idem en numérique, une adaptation en bande-dessinée (chez Le Lombard) et deux options d'adaptation en cours chez Netflix et Disney+.Ce roman, très attendu, constitue un événement sans précédent dans un domaine qui connaît peu de best-sellers. D'une longueur également exceptionnelle, ce roman a été divisé par l'auteur en trois tomes : Le tournoi des preux (janvier 2023), Le conte de l'assassin (juin 2023) et Le débat des dames (janvier 2024).Ce roman bâti un monument remarquable de fantasy chevaleresque, avec tout autant des tournois minutieusement restitués que de vrais moments de féerie et de magie, des morceaux de bravoure, un suspense remarquable et une ligne narrative incroyablement originale, qui rappelle pourquoi Jaworski est le roi de la fantasy francophone : sa couronne ne sera pas contestée.Le premier tome suit le chevalier Aedan (héros de la nouvelle Le service des dames), un personnage mystérieux et un narrateur tout aussi mystérieux. Le deuxième tome retrouve Benvenuto Gesufal (protagoniste de Mauvaise donne et Gagner la guerre), qu'attendent tous les lecteurs. Le troisième tome conclue l'ensemble des fils narratifs.
Avec l’art d’un troubadour, Jean-Philippe Jaworski nous entraine dans une quête chevaleresque mêlant amour courtois, tournois épiques et enchantements mystérieux. En nous invitant de nouveau dans son monde imaginaire merveilleux, le Vieux Royaume, l’auteur tisse une fresque grandiose qui ravira les amateurs du genre comme les amoureux de récits puissants.
Anaïs - Les Étincelles
Fils d'un riche marchand de poivre, Jevick a été bercé toute son enfance par les contes et légendes de la lointaine Olondre, une contrée merveilleuse où les livres sont aussi communs qu'ils sont rares sur son île. Et voilà qu'à la mort de son père, afin de perpétuer le commerce familial, il doit se rend en Olondre.
Malheureusement, le rêve tourne au cauchemar lorsqu'au lendemain du Festival des Oiseaux, il se découvre hanté par le fantôme d'une jeune femme. Suspecté d'un crime religieux, puis enfermé, Jevick devient rapidement un pion dans la lutte impitoyable qui se joue entre les deux principales religions olondriennes.
Dans un pays au bord de la guerre civile, s'il veut un jour retrouver sa liberté, Jevick devra affronter son fantôme, traverser les limites du monde et dépasser les frontières de ses connaissances...
Quelle poésie que ce voyage rocambolesque en Olondre, terre tant rêvée par le jeune Jevick depuis ses lointaines îles de l'Archipel du Thé ! Après une initiation aux livres par un précepteur venu d'Olondre, Jevick n'attend que le moment de son premier voyage sur ces terres gorgées d'histoires, de romans, de poésie. Hélas, quelques temps après avoir débarqué, il se retrouve hanté par un fantôme d'une jeune îlienne rencontrée sur le navire... Le voici pourchassé par le terrible ordre de la Pierre, tout en étant considéré comme un saint par les adorateurs de la déesse de l'amour et de la mort. Dans son périple pour accomplir la demande du fantôme, et malgré les épreuves, Jevick ne cesse cependant de s'imprégner de littérature.
Un grand roman de fantasy onirique, original, à savourer. La plume impeccable de Sofia Samatar est autant une invitation au voyage qu'une ode aux livres et aux échappées imaginaires qu'ils proposent.
Arsène et Bartoli sont deux frères taquins et inséparables qui se préoccupent peu de ce qui les entoure : ils adorent se rouler dans les fleurs sauvages, tendre des pièges aux lapins et piétiner allègrement les vers de terre en comptant les points. Les coquins sont maîtres de ces bois... Après tout, qui pourrait défier deux ours ? Mais la forêt qui les a vus grandir leur réserve quelques surprises...
Cette nouvelle vie s'annonçait idyllique, pleine de sens, harmonieuse. Lorsque Tamsin Calidas quitte Londres avec son mari pour emménager sur une île des Hébrides, elle imagine une petite ferme redevenue prospère, une famille à fonder, des amis. La réalité portera son lot de désillusions tandis que l'argent vient à manquer et que le couple se brise. Au coeur de cet archipel d'Écosse, la nature peut se faire hostile, et il n'est pas aisé, pour une femme seule, d'y trouver sa place. Mais l'île et la mer qui l'entoure savent aussi révéler leurs trésors à ceux qui les méritent.
Je suis une île est la quête d'un endroit où être pleinement soi, l'histoire d'un incroyable voyage. Celui d'une femme qui découvrira sur cette terre sauvage, aux côtés des animaux qui la peuplent et dans la mer, la source d'une nouvelle vie. Profondément poétique et émouvant, ce récit nous parle de la formidable capacité de la nature à apaiser nos troubles et nos incertitudes.
Les Quatre soeurs sont en réalité cinq : Enid, Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie Verdelaine, âgées de 9 à 23 ans.
Leurs parents sont décédés dans un accident de voiture deux ans avant le début de l'histoire.
Pas facile pour Enid, la plus jeune à laquelle ce premier tome est consacré, de faire sa place dans cette maison où la vie quotidienne est toujours une aventure.
D'autant qu'un fantôme rôde autour de la Vill'Hervé... Enid et son meilleur ami Gulliver effectuent secrètement des recherches souterraines dans le jardin de la maison...
Dans un petit village abandonné de la «zone grise», coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man's land, ces ennemis d'enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s'ajoute la monotonie des journées d'hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d'«apithe´rapie». Le printemps venu, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part a` l'aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l'Ukraine de l'ouest et du silence des montagnes de Crimée, l'oeil de Moscou reste grand ouvert...
Le vert profond du cardon, l'orange éclatant de la carotte, le violet soyeux de l'aubergine... et que dire de la betterave, qui s'apprête tour à tour de jaune vif ou de rose intense ? Au gré des saisons, ils teintent les étals de nos marchés et nos assiettes de mille couleurs : les légumes, délectable supplément de saveurs, sont avant tout un supplément d'âme. Bienvenue dans l'univers du végétal. Ce livre est une ode aux richesses et aux vertus des légumes. Régis Marcon, chef pédagogue, nous enseigne comment préparer, cuire et accommoder ces merveilleux produits de la terre. Des légumes quotidiens aux plus exotiques, leur délicatesse offre des goûts multiples, parfois étonnants, qui permettent aussi de mettre en valeur le terroir. Des plus simples aux plus élaborées, les 110 recettes proposées par le chef jouent sur toute la richesse d'une gamme potagère et savoureuse : Artichaut poivrade au coulis de fruit de la Passion ; Pâté en croûte de légumes ; Salade tiède de vitelottes et truite fumée ; Gratin aux deux patates douces ; Tarte tatin d'endives ; Glace aux asperges et à la cistre...
Noël 1794. Près d'Issoudun, un macabé courageux découvre sept séminaristes vendéens passés au fil de l'épée. Crispé sur son médaillon, le jeune homme survivant est ramené amnésique au presbytère des Bordes où le curé Dutilleul lui prodigue des soins et lui fournit une identité : Moïse Lefort. Chez la veuve Boucié, Lefort s'adonne aux travaux d'une petite locature. Reprenant confiance en lui, il s'éprend de la jolie blanchisseuse Marie et l'épouse. Dans la foulée Angèle, sa patronne, décède en léguant au couple le Bois du Tertre, objet de convoitise des vignerons locaux. Coaché par Dutilleul, fils de viticulteur bourguignon, Moïse fait pousser là-bas ses premiers pieds de Genouillet lorsque sa bien-aimée perd la vie accidentellement. Résistant à la douleur et aux malveillances du gros entrepreneur Torcheboeuf, il se réfugie dans son labeur et fait remarquablement prospérer sa vigne. Vulnérable, il est victime d'une machination et se voit contraint de se marier avec la fille de ce dernier, Léontine, future mère de ses deux fils. L'exécution capitale d'Abel l'égorgeur, brigand coupable de l'attentat de Noël 1794, déclenche un choc qui ramène peu à peu la mémoire au héros. Un passé étrange vient alors l'envahir et le perturber. Abandonné par sa femme vénale et ses fils ingrats ainsi que par son mentor Dutilleul, chassé de la paroisse, Lefort mettra fin à une longue période de solitude en recueillant une fillette tzigane. Insupportée, Léontine décide de supprimer l'enfant avant qu'elle ne représente un intrus dans l'héritage futur des Torcheboeuf. Un incendie mal géré et un plan mal calculé rendront celle-ci prisonnière de ses propres flammes. Épargnée, la petite Clothilde verra son père adoptif se lancer dans le feu pour en sauver Léontine au prix de brûlures mortelles. Avant de mourir, Moïse confie à Clothilde son médaillon porteur d'une formule énigmatique.
Andrew Ridker, 25 ans, est la nouvelle sensation du roman américain. Vendu dans 20 pays en à peine deux semaines, LES ALTRUISTES combine le génie d'un Franzen pour les portraits de famille et l'esprit satirique des premiers livres de Philip Roth. Mais si Ridker se place dans les pas de ses pères littéraires (on pense aussi à Updike, Salinger et d'autres...), il le fait avec un sens de l'humour et du rythme totalement inédits. Les irrésistibles membres de la famille Alter deviennent les antihéros d'une époque tiraillée entre deux aspirations contradictoires : l'individualisme triomphant et l'empathie nécessaire. De ce combat entre les cyniques et les candides, Ridker a fait un roman aussi drôle qu'attachant. Une révélation qui a suscité l'engouement de 9 éditeurs français. Bataille remportée par Rivages.
C'est l'histoire d'une famille. Un père, une mère, deux enfants nés d'unions précédentes. Le père et la mère sont écrivains. Ils se sont rencontrés lors d'un projet où ils enregistraient les sons de New York, de toutes les langues parlées dans cette ville.
C'est l'histoire d'un voyage : la famille prend la route, direction le sud des États-Unis. Le père entreprend un travail sur les Apaches et veut se rendre sur place. La mère, elle, veut voir de ses yeux la réalité de ce qu'on appelle à tort la « crise migratoire » touchant les enfants sud-américains. À l'intérieur de la voiture, le bruit du monde leur parvient via la radio. Dans le coffre, des cartons, des livres.
C'est l'histoire d'un pays, d'un continent. De ces « enfants perdus » voyageant sur les toits des trains, des numéros de téléphone brodés sur leurs vêtements. Des paysages traversés et des territoires marqués par la chronologie, les guerres, les conquêtes.
C'est l'histoire, enfin, d'une tentative : comment garder la trace des fantômes qui ont traversé le monde ? Comment documenter la vie, que peut-on retenir d'une existence ? Et enfin : comment parler de notre présent ?
Avec Archives des enfants perdus, Valeria Luiselli écrit le grand roman du présent américain. Mélangeant les voix de ses personnages, l'image et les jeux romanesques, elle nous livre un texte où le propos politique s'entremêle au lyrisme.