La Femme à la valise

Traduit de l'ESPAGNOL par MICHELLE ORTUNO

À propos

À travers les onze nouvelles de ce recueil, Luisa Carnés dresse le portrait de personnages en prise avec un régime totalitaire : des combattant.es, des femmes emprisonnées, prisonnières politiques, des personnes révoltées et engagées dans une lutte sans merci pour recouvrer leur liberté et leur dignité. Des nouvelles écrites par une autrice en exil, réfugiée au Mexique, et qui n'aura de cesse de militer et de lutter pour voir son pays libéré du franquisme.
À PROPOS DE L'AUTRICELuisa Carnés [1905-1964] est née à Madrid, dans une famille ouvrière, et commence à travailler dès l'âge de 11 ans. Autodidacte, son apprentissage la conduit vers la littérature et le journalisme, jusqu'à ce qu'elle devienne, selon la critique de l'époque, l'une des meilleures écrivaines des années 1930. S'illustrant notamment dans le genre de la nouvelle, c'est ensuite de son emploi dans un salon de thé qu'elle tire, en 1934, le roman qui la consacre, Tea Rooms (La Contre Allée, prix Mémorable, 2021). Les circonstances historiques, ses engagements sociaux et politiques dans l'Espagne des années 1930, puis durant la guerre civile, son exil au Mexique, et la censure du régime de Franco, ont largement contribué à la «?rendre invisible?» pendant de longues années dans l'histoire de la littérature espagnole.


  • Auteur(s)

    Luisa Carnés

  • Traducteur

    MICHELLE ORTUNO

  • Éditeur

    La Contre Allée

  • Distributeur

    Numilog

  • Date de parution

    06/10/2023

  • EAN

    9782376651390

  • Disponibilité

    Disponible

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  • Poids

    850 Ko

  • Diffuseur

    Numilog

  • Entrepôt

    Numilog

  • Support principal

    ebook (ePub)

  • Dewey

    800

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Luisa Carnés

Biographie de Luisa Carnes
Si l' on connaît bien, ou mieux, les auteurs de La Génération de 27, comme Federico García Lorca, Dámaso Alonso, Gerardo Diego, Luis Cernuda, Vicente Aleixandre, Manuel Altolaguirre, Emilio Prados, Jorge Guillén, Pedro Salinas, ou encore Rafael Alberti... , on ne connaît pas, ou très peu, Rosa Chacel, Ernestina de Champourcín, María Teresa León, Concha Méndez... Leurs noms sont nombreux mais, avant la guerre, ils n' occupaient pas la place méritée aux côtés de leurs compagnons littéraires.
Ils, les grands de La Génération de 27, ont pourtant partagé avec elles rencontres, amitiés, projets ou photographies. Mais elles restent encore trop souvent, aujourd'hui comme hier, ignorées, voire oubliées. Ces dernières années, le travail de certaines d'? entre elles a enfin été réédité. Et l' une de " ces figures " qui émergent remarquablement de l'? oubli est certainement celle de Luisa Carnés, née à Madrid en 1905 et décédée à Mexico en 1964.
Les circonstances historiques qui ont vu émerger Luisa Carnés comme journaliste et romancière, ses engagements sociaux et politiques dans l'Espagne des années 1930, puis durant la guerre civile (elle était membre du PC Espagnol), son exil au Mexique, puis la censure du régime de Franco, ont largement contribué à la " rendre invisible " pendant de longues années dans l' histoire de la littérature espagnole.
Née dans une famille d' ouvriers, Luisa Carnés commence à travailler très tôt, dès l' âge de 11 ans, comme apprentie dans l' atelier de chapellerie que dirige une de ses tantes. Elle compense son manque d' instruction par une curiosité littéraire féroce et multiplie ses lectures, en particulier des auteurs russes. Son apprentissage littéraire est autodidacte et la conduit vers la littérature et le journalisme, jusqu'? à devenir, selon la critique de l'? époque, l'? une des meilleures écrivaines des années 1930.
Elle publie très jeune (entre 1926 et 1929) quatre nouvelles dans la presse, puis en 1928, son premier recueil est édité, Peregrinos del calvario, suivi d' un roman Natacha qui campe ses personnages dans un atelier textile semblable à celui qu'? elle connaît bien. De son nouvel emploi dans un salon de thé, elle tire, en 1934, le roman qui la consacre, Tea Rooms (femmes ouvrières), un roman-reportage d'? une surprenante modernité qui s'? inscrit dans la tradition de ce genre littéraire apparu dès les années 1920.
Elle deviendra journaliste à temps plein suite à sa publication.

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