Rodolphe Marics est un poète-aviateur, adorateur des rivages bretons. Quand l'humeur lui chante et que le temps s'y prête, il enfourche sa monture et s'envole pour observer de là-haut les Lilliputiens s'agiter et les paysages l'enchanter. Et quand la beauté surgit, il cligne de sa focale pour s'en emparer et nous servir des vol-au-vent mémorables. Des instantanés à couper le souffle qui nous secouent comme un bain de mer, une claque de noroît ou un rayon de soleil sur un ciel anthracite. Il dépeint avec brio la Bretagne marine que l'on aime : impétueuse, tumultueuse, fière de sa beauté sauvage. «?Après de multiples voyages aériens dans plusieurs parties du monde, c'est en Bretagne que j'éprouve avec un plaisir sans cesse renouvelé le bonheur de survoler ces paysages aux mille nuances et aux variations infinies. C'est en Bretagne que j'ai découvert cette voie d'aviateur-photographe. Cet espace littoral si inspirant, émerveillement d'un voyageur aérien.?» Rodolphe Marics.
Chiné dans une braderie, ce livre d'une cinquantaine de cartes élaborées par les géographes Marcel Dubois et Étienne Seurin, fut édité en 1901. Nombre d'écoliers de la IIIe République y ont appris l'histoire et la géographie. Plusieurs de ces enfants ont laissé une trace de leur passage par l'inscription d'un nom, d'une signature, d'un griffonnage. Lucy Jak y appose à son tour son empreinte avec une liberté et un enthousiasme particulier. Pendant six années, Lucy Jak dessine, ponctuellement dans cet ouvrage, des histoires. Avec ses feutres noirs, l'artiste (re)découpe les cartes telles des cases de bandes dessinées - souvent source d'inspiration. L'artiste (s')interroge sur la vie, la mort, le rite, le rêve, la transmission et la transition dans un univers où les mondes s'affrontent et où les âmes s'unissent dans un tourbillon de couleurs vives sur fond d'Histoire.
Quel avenir pour les Syriens ? Comment survivent ceux qui n'ont pas pu fuir ? Le régime autoritaire de Bachar el-Assad, avec ses alliés russes et iraniens, semble avoir gagné militairement. Mais quel espoir reste-t-il dans ce pays ravagé par plus d'une décennie de guerre ? En s'appuyant sur des documents inconnus du grand public, Firas Kontar offre un éclairage unique sur l'une des plus grandes tragédies du XXIe siècle. Ce militant originaire de Sweida, région de la minorité druze, enrichit sa réflexion géopolitique par son histoire familiale. Il replace ainsi la société syrienne au coeur de l'analyse du conflit. Ce défenseur des droits détaille l'ampleur des crimes contre l'humanité commis par le régime de Bachar el-Assad avec lequel aucune normalisation ne doit être envisagée. Syrie, la Révolution impossible nous plonge dans l'enfer du régime : meurtres, tortures et disparitions forcées de milliers de Syriens, bombardements d'hôpitaux et d'écoles, attaques chimiques. Avec un courage exemplaire, Firas Kontar nous met en garde contre la tentation de l'oubli et de l'aveuglement. Un témoignage poignant qui rappelle l'urgence de faire entendre la voix des Syriens.
Activiste franco-syrien des droits de l'homme, politologue et juriste, Firas Kontar est une figure influente de l'opposition démocratique syrienne. Il vit en France et travaille sans relâche pour sensibiliser sur la situation des réfugiés syriens et nous alerter sur le laboratoire de barbarie et d'impunité qu'est devenue la Syrie.
: Quoi qu'il en soit marque l'opposition entre deux choses liées ou entre deux aspects d'une même chose Quoi qu'il en soit du refoulement, le désir laisse des traces. Elles peuvent être tardives, comme cette toile de son père que Jean Yves Cousseau a choisie pour boucler une série photographique consacrée au fatum. Dans l'aveu d'un désir de peinture longtemps tu, cette toile esquisse « un autoportrait en paysage ». Autoportrait de celui qui s'efface, de ce père qui n'est plus et qui s'était saisi pour lui-même dans l'effacement. Mais portrait du fils aussi qui a choisi d'être photographe, à savoir : celui qui rend visible tout en restant caché. Sans être effacé, Jean Yves Cousseau n'est jamais là qu'en creux dans ses photographies...
La naissance de Quoi qu'il en soit s'arrime au même punctum de la disparition qui est aussi rencontre de deux projets parallèles. L'un porte sur ce père, ouvrier cheminot qui a osé la peinture à la fin de sa vie. À son départ à la retraite, il avait demandé un appareil photographique pour l'offrir à son fils dont il avait toujours soutenu la vocation, de l'entrée aux Beaux-Arts aux vernissages d'exposition qu'il ne manquait jamais. À sa mort, Jean Yves Cousseau avait découvert sa peinture, et notamment cet autoportrait de l'addendum réalisé à partir d'une photographie aujourd'hui disparue.
L'autre projet semble sans lien avec le premier : né de Petite épopée urbaine, livre d'artiste créé en 2013, il rassemble des photographies que Jean Yves Cousseau a placées en séries pour établir, comme par métonymie, une relation du tout de l'image à sa partie. Plus récemment, disposant ces images côte à côte, les travaillant par déchirures, est apparue la récurrence de silhouettes d'hommes qui ne sont pas celles de son père, mais qui réactivent le souvenir de la photographie perdue, modèle de l'autoportrait peint. Comme l'écrit Alain Madeleine-Perdrillat dans son poème, « celui qui marche de dos » porte un nom sans visage. C'est alors que les deux projets ont fusionné en un livre palindrome : du point d'arrivée au point de départ, et réciproquement. Ce point trouve une autre définition dans La Chambre claire, lorsque Barthes définit le punctum : Car punctum, c'est aussi : piqûre, petit trou, petite tache, petite coupure - et aussi coup de dés. Le punctum d'une photo, c'est ce hasard qui, en elle, me point (mais aussi me meurtrit, me poigne) Les photographies de Jean Yves Cousseau connaissent la piqûre : celle du temps qui parsème arbitrairement les gris de ses pointes sépia. À certains endroits, les petites taches s'intègrent au récit de l'image photographique : elles viennent ici nourrir des pigeons, là dessiner des allées de graviers. À d'autres, le mouchetage est tel qu'il recouvre l'image et lui ajoute une seconde vie : celle organique des cellules qu'un microscope aurait grandies, celle d'un ocre mycélium qui aurait gagné la partie. Ne croyons pas qu'elles ne soient que le fruit du hasard : Jean Yves Cousseau les travaille en leur imposant la géométrie des formes élémentaires : on discerne parfois le triangle et le cercle.
Le Musée d'histoire de Nantes renouvelle son invitation à un artiste plasticien du continent africain, Barthélémy Toguo, afin que certaines de ses créations interpellent, dans un impératif, celui d'agir, de décoloniser notre pensée !
Barthélémy Toguo est né au Cameroun en 1967. Formé dans différentes écoles d'art, en Côte d'Ivoire, en France et en Allemagne, il vit aujourd'hui entre Paris et Bandjoun, où il a fondé en 1999 un lieu unique mêlant un centre d'art, une résidence d'artistes, ainsi qu'un projet écologique et social autour de vestes champs agricoles, Bandjoun Station.
Ses oeuvres, d'une grande diversité de formes, où se côtoient les matériaux les plus robustes et les plus fragiles, témoignent de son engagement à interpeler les grands sujets de notre époque, qu'il s'agisse des déséquilibres fondamentaux du monde, de l'inégalité des chances ou des discriminations qui en sont les conséquences. Il veut donner une voix à celles et ceux qui en sont dépourvus.
Sa production artistique acquiert une dimension politique et sociale, renforcée par des enjeux mémoriels.
Barthélémy Toguo nous convainc, sans concession, qu'il est urgent d'agir !
Pour en finir avec les préjugés qui entourent le cinéma d'animation, disons-le tout net : l'art de l'image par image n'a pas été inventé par Walt Disney, et il a produit bien autre chose que des histoires de chats et de souris ou des contes édulcorés pour enfants ! Depuis plus d'un siècle il est un art majuscule, à la croisée de tous les autres, qui puise son éternelle jeunesse dans sa capacité à se réinventer sans cesse. Un art de l'invention permanente dont chaque artiste est un pionnier à sa manière.
On peut dans les Pays de la Loire retracer un pan essentiel de son histoire, depuis la Vendée, où Serge Danot inventa Le Manège enchanté, jusqu'à Angers où Laloux, Moebius et Caza explorèrent de nouveaux horizons sous le signe de la science-fiction, en passant par Nantes où Jacques Demy tourna ses premiers films en stop motion.
La région est aussi un territoire où s'imagine le futur du cinéma d'animation?: nombre de jeunes talents y sont formés ou produits et d'autres, venus du monde entier, y trouvent un havre inspirant pour inventer les récits de demain.
Quelle image du futur Blade Runner de Ridley Scott a-t-il inventée ? Pour quelle raison Pier Paolo Pasolini a-t-il préféré tourner L'Évangile selon saint Matthieu en Italie après des semaines de repérage en Palestine ? Comment Jacques Demy et son décorateur Bernard Évein ont-ils métamorphosé la ville de Rochefort ? Pourquoi les plafonds sont-ils aussi bas dans Le Procès d'Orson Welles ?
Ce livre propose aux cinéphiles comme aux futurs professionnels du cinéma d'approcher les grands enjeux du décor. Particularités du cinéma vis-à-vis du théâtre et de l'architecture, incidences du tournage en studio ou en décors naturels, représentations du passé et du futur, trucages analogiques et numériques... Autant de grands thèmes qu'aborde Jean-Pierre Berthomé avant de consacrer treize études de cas à des films exemplaires de l'histoire du cinéma.
Spécialiste du décor de cinéma, Jean-Pierre Berthomé a écrit plusieurs livres et donné de nombreux enseignements, en France ou à l'étranger, sur ce sujet. Il est aussi l'auteur d'ouvrages sur Jacques Demy, Orson Welles ou Max Ophuls.
Complexe indépendant de sept salles, Les 400 Coups, c'est le cinéma art et essai du centre-ville d'Angers qui accueille le public 7j/7 depuis 1982. L'équipe aux commandes y propose une programmation d'oeuvres cinématographiques venues du monde entier et invite régulièrement les équipes de films ou les acteurs locaux à venir dialoguer avec le public. En prise constante avec les évolutions des pratiques des spectateurs et des lieux de cinéma observées ici et là en Europe, ce travail de terrain au long cours nourrit les générations successives de cinéphiles et bénéficie d'une reconnaissance qui va bien au-delà des douces terres angevines.
Claude-Éric Poiroux, fondateur des 400 Coups, partage sa vision de cette aventure collective dans un entretien vivant mené par Bertrand Guyomar, journaliste au Courrier de l'Ouest. Des proches, parties prenantes et spectateurs de cette aventure, témoignent également dans ce livre richement illustré édité à l'occasion des quarante ans des 400 Coups.
En filigrane se dessine une histoire du cinéma et des lieux qui le font vivre.
Ce petit quizz invite lectrices et lecteurs cinéphiles à tester leurs connaissances du cinéma policier et noir français, depuis les années cinquante jusqu'à nos jours. Un test, un défi mais surtout un jeu, à savourer seul(e) ou à plusieurs !
Quai des Orfèvres, Touchez pas au grisbi, Mélodie en sous-sol, Le Deuxième Souffle, Garde à vue, Maigret tend un piège, Les Tontons Flingueurs, La Mariée était en noir, la Cérémonie, l'Affaire SK 1, Un Prophète...Les films policiers ou noirs, les thrillers, les comédies policières, les films à enquêtes ou à énigmes sont légion et font notre bonheur de spectateurs depuis toujours.
Si les Gabin, Signoret, Belmondo, Ventura, Darc, Blier, Delon, Moreau, Serrault, Demongeot, Depardieu, Montand et tant d'autres - au service de ces maîtres de la mise en scène que sont les Corneau, Deray, Verneuil, Melville, Lautner, Chabrol, Truffaut et les autres - vous ont fait rêver en frissonnant, s'ils vous ont fait peur en rigolant, ou réfléchir en vous distrayant, alors c'est gagné :
Vous êtes devenu un(e) fan de films policiers. Une passion prenante pour les amateurs d'histoires solides où le bien et le mal s'interpénètrent pour essayer (en vain ?) de vous dérouter.Pour prolonger votre passion pour le genre filmé policier, notre quizz vous invite à répondre à des questions en tous genres. Pour vous inciter à voir ou revoir tous ces films. Tout simplement.
Le temps nest plus aux animaux fabuleux, le temps est à lavancée dans les méandres sombres... Samedi est la caresse dun strip sans parole par un texte en lévitation, et vice versa , cest le télescopage de 2 histoires qui se trouvent, qui se perdent, qui se retrouvent, pour nen former plus quune seule , cest la rencontre provoquée par Patayo de 2 auteurs que rien ne devait réunir, un à Montréal dessinant pour le spectacle vivant et le cinéma, lautre à Nantes, écrivain. On est en train de construire un univers à plusieurs interprétations, quelque chose qui permette une double lecture, et aux lecteurs, une multiplicité dinterprétation. Quand la bande dessinée saventure en dehors du format de la planche, quand elle se permet de se dérouler sur une seule ligne, elle saccoquine avec la cinétique cinématographique, une symbiose entre la bande son et limage. Avec une postface de Roland Gori, psychanalyste et philosophe, initiateur de lAppel des appels.
« Dans la rue, j'ai l'impression d'être une proie ». Combien de temps encore Marie, 18 ans, devra-t-elle garder ses écouteurs et marcher d'un pas rapide en rentrant le soir ? Combien de temps encore, Léa 13 ans, devra-t-elle penser aux remarques, aux regards, quand elle s'habille le matin ? En ville comme à la campagne, aucune n'y échappe. L'insouciance et la spontanéité leur sont étrangères. Elles se sentent jugées surtout, dans la rue comme sur les réseaux sociaux. Elles avaient entre 9 et 15 ans quand Me too a libéré la parole. Ce qui était ignoré, accepté, elles ne le tolèrent plus, mais continuent à le subir. C'est la première génération qui s'attaque aux racines des violences et des injustices. Celle qui bouscule le genre, la féminité, convoite de nouveaux métiers. C'est aussi la génération Climat, lucide, celle qui s'impatiente et revendique. Ce que nos filles nous disent est à la fois terrible et porteur d'espoir. Ce livre révèle leur finesse d'analyse, leur indignation et leur bienveillance, leur audace, en un mot leur maturité. Si nous les écoutons, les soutenons, elles peuvent changer la société en profondeur. www.lamersalee.com - Podcast Lectures intentionnelles Florence Pagneux est journaliste pour le quotidien La Croix et la presse jeunesse. En repartant du questionnaire auxfillesdutemps, auquel plus de 800 jeunes filles de 13 à 20 ans ont répondu, elle enquête sur ce qu'une société ne peut plus ni ignorer ni permettre. Un livre choc qui révèle le quotidien des jeunes filles, alerte les garçons, les parents et propose des ressources.
Après 15 ans d'exil, Lucas revient dans son village de la côte atlantique. Un pays menacé par les inondations et chargé des secrets de son histoire familiale.
Attention récit uchronique complètement barré. Nous sommes ici sur le tournage de Shining, mais, Jack Nicholson est remplacé par Igor Grabonstine, un comédien de génie mais un homme exécrable. Adepte du grand Stanislavski, il en veut à mort au petit Danny Lloyd, acteur au talent naturel, qui le fait passer au second plan. Évidemment, nous croisons aussi un Stanley Kubrick planqué derrière son assistant, un Stephen King qui reste vissé au bar du mythique hôtel Timberline Lodge. C'est timbré, c'est amoral, mais c'est jouissif.
Jeanne et Camille se retrouvent dans le village auvergnat de leur adolescence.
L'une et l'autre battent en retraite. Jeanne, journaliste débutante dépassée par la violence d'une crise sociale qu'elle est censée couvrir, déserte Paris. Camille, rentre du Maroc où elle se débat pour reconquérir la terre familiale spoliée.
Vingt années ont passé, l'indifférence mutuelle aussi. Le temps d'un automne, la cohabitation contraint chacune à composer avec les étouffements et les aspirations de l'autre.
Jusqu'où cette rencontre changera-t-elle le cours de leurs propres existences ?
Profitant d'une résidence d'écriture aux Nouvelles Hybrides, Nicolas Tardy s'est connecté régulièrement à une webcam installée dans un salon de coiffure londonien. L'auteur a choisi ce lieu car il fonctionne comme un huis clos dans lequel il peut se concentrer sur les actions qui s'y déroulent (simultanément pour la plupart). La question de la surveillance et du voyeurisme que pose l'installation d'une webcam dans un tel endroit, ainsi que la présence d'un écran télé et l'omniprésence de l'usage des smartphones par les clients et les coiffeurs disent beaucoup sur notre époque. Elle pose bien sûr la question du consentement des gens filmés et de leur conscience d'être ainsi exposés. De plus, car les scènes sont souvent banales, ce texte pose la question de l'intérêt de filmer et de la quantité extravagante d'images accessibles mais rendues, par leur nombre, totalement invisibles. De même une sorte de vertige peut nous saisir par rapport à la distance, puisque Nicolas Tardy était aux Nouvelles Hybrides et regardait, sans avoir aucune possibilité d'action sur les images qui défilaient, des scènes se déroulant à Londres.
Nicolas Tardy vit à Marseille.
Après des études en art et multimédia, se consacre uniquement à l'écriture poétique. Celle-ci trouve sa source dans une pratique du montage qui constitue l'écriture et lui permet d'intégrer des sources diverses écrites directement ou prélevées, considérées sans hiérarchie. La question de la représentation - notamment via l'ekphrasis, la poésie documentaire et la novélisation - est au coeur de son travail.
Jean, préretraité, est un bibliophile. Régulièrement, il quitte son petit hameau perché dans les Pyrénées pour aller fureter dans les caisses des bouquinistes parisiens. Un jour, il acquiert dans de curieuses circonstances deux volumes traitant de l'histoire du monastère et des évêques de Luçon. Leur lecture va l'attirer au coeur même de cette ville de Vendée, pour lui inconnue, fondée autour d'une confrérie occulte.
Avec l'aide de Madeleine, sa vieille voisine un peu étrange, il va tenter de résoudre le mystère dans lequel il se trouve soudain plongé. De quoi bouleverser à jamais la vie tranquille qu'il partage avec Gérard, orphelin recueilli treize ans plus tôt.
Franck Blackwood, ex policier de New York, traque la chose qui a tué sa famille.
Aidé de Théophile, son enquête le mène contre toute attente sur la piste de vampires !
Il va croiser la route de Jacob et Fay van Helsing, chasseurs de créatures.
Lorsque les monstres menacent et qu'ils deviennent accros au sang de drogués les mettant en lien avec le mystérieux Roi en Jaune ; Franck, Théophile, Jacob et Fay n'ont qu'une seule solution : se serrer les coudes pour mettre fin à cette machination avant que Boston ne devienne l'enfer sur Terre...
« J'ai grandi et je ne t'aime plus. ».
Clara, à la recherche de sa tante enlevée par les fées, a passé la porte entre notre monde et celui de la féerie.
Une invasion de Cauchemars, un oncle séduisant, des sylphes écervelés, un lutin susceptible... rien n'est simple, pas même les prédestinations amoureuses organisées par l'excentrique grand-tante Coucou.
Dans ce monde fabuleux où l'aventure guette à chaque pas, un seul mot d'ordre : « Pas sans combattre ! » La Brume des Jours est la suite et la fin du Clairvoyage.
Grand Prix de l'Imaginaire 2010.
Paris, une terrasse près du canal Saint-Martin.
Ange, Céleste et Eden, un jeudi sur deux à 19 h 08 avec des bières pour trouver du sens à la vie.
Ange, Céleste et Eden, comme ça, dans l'ordre alphabétique.
Ange, Céleste et Eden, une amitié ordinaire qui depuis vingt ans déroule ses dits, ses non-dits et ses pintes sous le regard des petits chiens, des canards et des passants.
Ange et Céleste qui se souviennent du temps où le trio était quatuor.
Extrait « Il faut se dire les choses, sinon elles restent coincées dans la gorge et nous étouffent. D'ailleurs, on s'est toujours dit les choses et c'est bien pour ça que notre amitié dure.» Ange pensait exactement le contraire : c'était parce que tout n'était pas dit que leur amitié perdurait.
Et si la vie était bien plus que ce que l'on croit ? Nos croyances, notre éducation et notre culture limitent notre façon de percevoir le côté invisible et magique de l'existence. Maman avait un message pour moi depuis l'au-delà, sa nouvelle vie. Depuis son décès, je me suis ouverte à une autre réalité. J'ai fait mon coming-out spirituel. J'assume aujourd'hui parfaitement de m'exposer en affirmant que la vie se poursuit bel et bien de l'autre côté. Ce livre est le récit de mon parcours sur le beau chemin de mon évolution personnelle et il rassemble les témoignages de cinq médiums qui m'ont accompagnée et qui racontent comment ils communiquent avec les défunts et l'invisible.
L'été touchait à sa fin. Nous étions en septembre et les années 60 allaient bientôt tirer leur révérence. Pour la première fois, je passais les derniers jours qui me séparaient de la rentrée des classes loin de chez moi. Loin de Paris. Sur une île qui m'était étrangère, hébergé par un oncle et une tante que je connaissais peu pour ne les avoir croisés qu'à l'occasion de rares réunions de familles.
Oléron à la fin des années 60. Un jeune Parisien, Morgan, passe ses vacances sur l'île. Un soir, alors qu'il revient d'une promenade le long de la côte, il aperçoit une silhouette étrange sur la plage. Celle d'un vieux marin, faiblement éclairé par une lampe tempête. L'homme, tourné vers l'océan semble s'adresser à quelqu'un. Mais à qui parle-t-il vraiment ? Et qui attend-il en vain chaque soir ?
Lorsque le vieil homme débute son histoire, Morgan est alors plongé dans des contes et légendes dont seul l'océan connaît les secrets.
Avec ses carnets authentiques réalisés sur place lors de ses voyages Denis Graveleine nous fait découvrir la ville de Sydney. Il y a séjourné à plusieurs reprises avec sa famille.
Il parcourt la ville avec ses cahiers, ses pinceaux et ses crayons. Il rencontre d'autres peintres, discute avec ses amis et avec les habitants pour mieux nous montrer la ville, sa vie et des images de son histoire.
Nous avons décidé de reproduire ses carnets afin de faire voyager le lecteur de l'autre côté du monde.
« Qu'est-elle devenue la lumière vivante et hardie, Des blanches falaises de Rügen, Toute d'éperons, d'élancements, et de dorures, Colonnes glorieuses des vertus théologales, D'une mer ouverte à tous les embarquements, Aux transports de la vie des hommes ... » Si nous vivons des temps d'ébranlement, d'éboulement, voire d'effondrement, la blancheur éclatante des falaises de Rügen est invitation à la seule réponse digne de notre humanité allant sous les nuées du monde, celle de l'Espérance au coeur, de l'inextinguible désir de vivre des femmes et des hommes :
Il y aura des soleils, et des azurs sans fin, dans un temps qui vient.
Le jour ne sera pas assez long, pour les voir tous entiers, les goûter d'un désir sans fin, d'un appétit de vivre qui naît déjà là, dans l'obscurité du présent, qui est la terre réchauffant le grain, pour qu'il naisse, et s'épanouisse demain, dans un prodigieux élan de verdure, de fleurs, de couleurs, d'arbres immenses, aux branches, comme des bras, pour Aimer.