Le Grand Canyon, ses flancs rougeâtres, ses imposants rochers en équilibre, ses canards sauvages et ses touristes...
Nous voilà plongés dans les vacances en Arizona du dessinateur de Big Questions qui sait reconnaître l'inattendu dans son environnement.
« Et donc, imagine, tu es Poséidon, dieu des mers ».
On avait déjà pu entrevoir l'intérêt qu'Anders Nilsen portait aux grands mythes dans certaines de ses oeuvres passées; dans La Colère de Poséidon, il s'intéresse tout particulièrement à l'Ancien Testament et à la mythologie grecque.
Nilsen offre ici des versions réinterprétées, actualisées et passablement chamboulées des histoires d'Ulysse, Prométhée, Noa, Isaac et Lucifer (parmi d'autres), mais en témoin attentif de son époque, c'est bien du monde d'aujourd'hui qu'il nous parle et de ses nombreux maux. La sobriété des images, qui évoquent le théâtre d'ombre, vient renforcer le côté « pince sans rire » du texte, et donne le ton d'un livre bien plus drôle et malicieux qu'il n'y pourrait paraître - et ces histoires, pleine d'humour, de mordant et de dérision, font se marier comme si de rien questionnement métaphysique et situations absurdes.
Après Des chiens, de l'eau (Actes Sud), Big Questions (L'Association), et Fin (Atrabile), La Colère de Poseidon vient confirmer, s'il le fallait, toute l'ampleur du talent versatile et surprenant d'un des auteurs américains les plus passionnants à suivre aujourd'hui.
Précisons encore que quinze pages supplémentaires viennent augmentées la version française par rapport à la version originale.
« Je pourrais être toutes ces choses. Une à la fois ou toutes à la fois. Ce que je ne peux pas être, c'est moi, avec toi » . Anders Nilsen a réalisé Fin durant l'année qui a suivi le décès de sa fiancée, regroupant des pensées sur les derniers moments passés avec elle, mais aussi sur le défi quotidien que représente cette « nouvelle vie », ou encore sur les tourments intérieurs qui le rongent, trans-formant alors en geste artistique les interrogations multiples et tortueuses qui l'habitent.
Si le livre prend parfois la forme d'une discussion avec un mort, c'est pourtant bien avec lui-même que dialogue l'auteur américain, et c'est avec beaucoup de franchise et de clarté qu'il expose ses questions et ses doutes ; des questions qui resteront sans réponse et des doutes que rien ne pourra effacer. Par l'entremise du dessin, qui s'assimile ici à une forme de travail cathartique, s'instaure alors une réflexion sur la vie et la mort, pour, à l'arrivée, célébrer la vie dans son essence la plus simple et la plus pure.
Jamais racoleur, toujours d'une grande pudeur, Fin est une oeuvre en tout point unique, une véritable expérience de lecture forte et émouvante, une expérience aussi bien sensorielle qu'intellectuelle. Et comme le souvenir d'une chose vécue, Fin vient se loger profondément dans le cer-veau du lecteur, pour y laisser une trace qui ne s'effacera pas de sitôt.
How the marriage of Industry 4.0 and the Circular Economy can radically transform waste management-and our world Do we really have to make a choice between a wasteless and nonproductive world or a wasteful and ultimately self-destructive one? Futurist and world-renowned waste management scientist Antonis Mavropoulos and sustainable business developer and digital strategist Anders Nilsen respond with a ringing and optimistic "No!" They explore the Earth-changing potential of a happy (and wasteless) marriage between Industry 4.0 and a Circular Economy that could-with properly reshaped waste management practices-deliver transformative environmental, health, and societal benefits. This book is about the possibility of a brand-new world and the challenges to achieve it. The fourth industrial revolution has given us innovations including robotics, artificial intelligence, 3D-printing, and biotech. By using these technologies to advance the Circular Economy-where industry produces more durable materials and runs on its own byproducts-the waste management industry will become a central element of a more sustainable world and can ensure its own, but well beyond business as usual, future. Mavropoulos and Nilsen look at how this can be achieved-a wasteless world will require more waste management-and examine obstacles and opportunities such as demographics, urbanization, global warming, and the environmental strain caused by the rise of the global middle class. · Explore the new prevention, reduction, and elimination methods transforming waste management · Comprehend and capitalize on the business implications for the sector · Understand the theory via practical examples and case studies · Appreciate the social benefits of the new approach Waste-management has always been vital for the protection of health and the environment. Now it can become a crucial role model in showing how Industry 4.0 and the Circular Economy can converge to ensure flourishing, sustainable-and much brighter-future.