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Axel Sourisseau
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Dialogue d'amant à amant, d'un vivant à un mort, d'un mort à un vivant. Qui est l'un, qui est l'autre? D'autant plus difficile à dire quand confluent dans nos bouches gorgées d'herbe pourpre deux apories mêlées de temps et d'espaces. Il y a là la présence, que ravive la mémoire; et il y a l'absence, pour l'éternité. Cependant que sur les souvenirs heureux et sensuels plane l'ombre de la douleur, la poésie érige objets du vivre au quotidien et paysages en allégories. De page en page sinue un chemin menant à l'apaisement, à une possible réconciliation avec la vie.
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Le Cafard hérétique n° 13
Alexandre Nicolas, Antonin Crenn, Axel Sourisseau, Brice Gautier, Cleo Jansen, Fabien Sanchez, Frederique Maupu-Flament
- Editions Lunatique
- 1 Novembre 2020
- 9781094318127
Contributeurs et contributions :
Alexandre Nicolas // poèmes (pp. 79-83)
Antonin Crenn // Peine perdue (pp. 42-43)
Axel Sourisseau // poèmes (pp. 116-117)
Brice Gautier // Fin de cycle (pp. 50-55)
Cléo Jansen // J'ai vu (pp. 6-7)
Fabien Sanchez // Choix de textes issus d'un manuscrit en cours (pp. 10-22)
Frédérique Maupu-Flament // Météo maternelle (pp. 104-105) ; Ménage (pp. 106-108)
Guillaume Marie // Dans le jeu (pp. 40-41)
Jacques Cauda // Sans rien ni titre (pp. 47-49) ;
Jean-Luc Manet // Nizhónígo ch'aanidíínaal, Nashoba ! (pp. 73-76)
Julien Boutreux // Le dernier kung fu du maître (pp. 68-72)
Julien Transy // Suite de poèmes (pp. 44-46)
lachaisetriste // Frère de silence (pp. 8-9)
Réginald Cornier // Bonne année ! (pp.27-31)
Romane González // Métro (pp. 24-30)
Romain Paris // Kif-Kif (pp. 31-37)
Sandra Bechtel // [Pas] comme tout le monde (pp. 30-33) ; Rêves orphelins (pp. 34-38)
Yan Kouton // poèmes (pp. 58-67)
Éditeurs invités :
Dernier Télégramme
La Crypte
Photo de couverture et photos intérieures :
lachaisetriste -
Le Cafard hérétique n° 14
Alban Kacher, Axel Sourisseau, Christine Monot, Denis Moreau, Ella Balaert, Xavier Serrano, Jean-Jacques Nuel, Lionel Ma
- Editions Lunatique
- 1 Novembre 2020
- 9781094318141
Contributeurs et contributions :
Alban Kacher // Volvere (p. 81)
Axel Sourisseau // Urbanistes du néant (extraits) (p. 52)
Christine Monot // Tout ça pour une poignée de cerises (p. 5)
Denis Moreau // Rendez-vous au cimetière Donskoï (p. 50)
Ella Balaert // L'oiseau et le serpent (p. 81)
Xavier Serrano // Les Marronniers (p. 54)
Jean-Jacques Nuel // Poésies (p. 32)
Lionel Marçal // Poésies (p. 102)
Livia Léri // On sera bien heureux (p. 24)
+ Libération (p. 90)
Martin Zeugma // Poésies (p. 72)
Mehdi Ikadarren // Bleu, Blanc, Rouge (p. 36)
Olivier Dominguez // Poésies (p. 64)
Raymond Penblanc // La dispersion des cendres (p. 12)
+ Le bruit de l'argent (p. 96)
Réginald Cornier // Chrono d'une vieille femme au sol (p. 75)
Romain Paris // Kif-Kif (p. 111)
Yan Kouton // Mare nostrum (p. 42)
Éditeurs invités :
Atelier de l'agneau éditeur
Les Editions du Paquebot
Photo de couverture et photos intérieures :
lachaisetriste -
Le Cafard hérétique - hors-série n° 3
Alexandre Nicolas, Angele Casanova, Antonin Crenn, Axel Sourisseau, Bruno Lus, Jean-Luc Manet, Julien Boutreux, Michel A
- Editions Lunatique
- 1 Novembre 2020
- 9791094318133
Couverture : © Jacques Cauda
Les contributeurs : Alexandre Nicolas, Angèle Casanova, Antonin Crenn, Axel Sourisseau, Bruno Lus, Jean-Luc Manet, Julien Boutreux, Michel Antoine Chappuis, Perrine Le Querrec, Réginald Cornier, Sandra Bechtel, Thibault Marthouret, Vanessa Kientz & Yan Kouton
Éditeur à l'honneur : Qupé éditions
Édito :
Ce hors-série du Cafard hérétique a été conçu avec la complicité de Jacques Cauda, bien sûr, mais aussi de Sandra Bechtel et d'Alexandre Nicolas, deux fidèles contributeurs de la revue, qui ont dressé un portrait de l'artiste ou tout au moins tenté de le faire :
« Elles sont quand même bizarres vos questions, non ??
Tu es quand même bizarre comme individu, non ?!! »
Ce qui donne à peu près ceci :
Jacques Cauda l'Homme :
insolent, fiévreux, instinctif.
Jacques Cauda l'Artiste :
contrasté, audacieux, subversif.
Jacques Cauda l'uvre :
inclassable, désinhibée, puissante.
Jacques Cauda l'Explorateur :
sans détours, sans compromis, sans limites.
Une personnalité aussi unique que multiple [selon nous]
À la production « exotique, préhistorique et inconsciente » [selon lui].
À l'image du Cafard hérétique, donc. -
Le Cafard hérétique - hors-série n° 4
Alexandre Nicolas, Yan Kouton, Myriam Oh (Ould-Hamouda), Antonin Crenn, Tom Saja, Dorothee Coll, Axel Sourisseau, Jean-C
- Editions Lunatique
- 25 Novembre 2021
- 9781094318172
Les contributeurs : Alexandre Nicolas, Antonin Crenn, Axel Sourisseau, Dorothée Coll, Gwenn Audic, Jean-Claude Leroy, Myriam OH (Ould-Hamouda), Tom Saja & Yan Kouton
Éditeur à l'honneur : Le Réalgar
Édito : Gwenn Audic, un geste originel
Quand l'art se départit de la culture, quand la création se départit de l'art, on se retrouve avec quelqu'un qui se débat avec la vie comme avec soi, comme avec l'univers.
Gwenn Audic est un être du mouvement, du placement du corps impossible dans l'impossible espace [...] Elle est aussi un poète qui ne mâche pas ses mots ; qu'elle croque ou qu'elle (se) démasque, ses textes sont résolument implacables. L'artiste-peintre se trouve conviée ici, puisqu'elle a dû quitter une certaine danse, pour cause d'accident, et presque par dépit passer à la peinture. Or c'est toujours la même en couleur ou trait pour trait, en son geste de naître à quelque monde irréel qui se fait passer pour le nôtre. Gwenn Audic n'habite pas les murs, elle les subit, lignes droites ou angles lui sont hostiles, pour elle tout doit être rondeur et frisson, absolument vivant ; l'objectivation est son enfer. Elle peint les corps et les arbres, les humeurs et les attaches, bâtissant sans relâche de nouvelles modalités. Le corps résiste au corps, tente toujours la même évasion, ou seulement la rêve à l'envers d'une humiliation. Ce qui retient le corps à la terre ne saurait l'empêcher de se décoller. [...]
Jean-Claude Leroy -
Le ravin aux ritournelles duquel, selon la légende, ont surgi la musique et les chants au premier jour du monde, effraie par son silence. Au creux des rochers, plus de son ni de bouche, seulement des dents éparpillées. Les langues sont sable, et dans leurs noeuds, des nuages voiles blancs transportant des tombeaux.
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Il n'y a pas de lune, cette fois-ci, pour signalerles guetteurs qui jalonnent l'impasse sous lescorniches. Pas même d'ombres détrempées surle chemin du porche. Au fond de la deuxièmecour, l'entrepôt. Ses lanternes pivotent de droiteà gauche sous les claques des rafales. Je ne vienspas pour affaires ou trafics. Si mes pupillestremblent, ce n'est pas de peur mais du mêmedésir qui, là-bas derrière ce soupirail, agite notreréduit. Je visite l'impasse pour la chair. La chairde Mobiûs.