Nous sommes en France, l'eau est montée et il n'y aura pas de décrue. Face à ce nouveau phénomène, beaucoup de populations sont déplacées et survivent comme elles peuvent sur les terres émergées ou apprennent «à flotter». Les grandes villes, comme les grands pôles industriels, sont, quant à eux, systématiquement entourés de digues et soumis à des normes sanitaires.Face à l'insalubrité potentielle de ces modes de vie «hors des digues» et au danger qu'ils représentent, les autorités invitent ces populations à venir rejoindre au plus vite les centres d'hébergement d'urgence construits à la chaîne, sous peine de perdre certains de leurs droits citoyens.Une famille, qui a vu son habitat noyé par la montée des eaux, refuse d'obéir à l'injonction gouvernementale. Ils vivent sur une maison flottante. Jeanne, la mère, préfère cette liberté. Jeanne a deux fils, Hans et Groza, et un chien médium. Groza, un ancien CRS, traumatisé par son passé, ne parle plus que par onomatopées et a développé l'étrange manie de vouloir régler tous les problèmes. Hans vit une séparation douloureuse avec la mère de sa fille Vinee. Ils cherchent un lieu émergé où ils pourront vivre en paix, et sont prêts à lutter contre la nature déchaînée mais aussi contre les hommes, capables des pires bassesses pour survivre à ce monde en mutation.Un récit d'anticipation aux préoccupations très actuelles et personnelles, dont les deux tomes nous mènent dans des Pays de la Loire noyés par la montée des eaux.
L'histoire se passe dans l'archipel de Lamu, au large du Kenya.
Günter est un marin hollandais qui n'hésite pas à jouer les trafiquants si les commandes légales ne suffisent pas. Naim, un gamin d'une dizaine d'années, orphelin, habite chez sa tante.
Il refuse d'aller à l'école coranique (il est peu enclin à la discipline), et fait souvent l'école buissonnière. Il vit de petites magouilles (plutôt que d'éplucher des crevettes pour « l'Indien »).
À quelques encablures de là, dans la brousse de Kililana, au coeur de la mangrove, Ali, un vieillard solitaire, survit de la pêche et de la cueillette, coupé du monde.
À côté de sa cabane, un arbre a poussé.
Avec le temps, celui-ci est devenu un impressionnant autel couvert d'objets divers, de tissus, de carcasses animales. Mais le lieu est convoité par des promoteurs immobiliers français qui rêvent d'en faire un complexe touristique.
Les destins de ses personnages vont se croiser pour un grand récit d'aventure, dans un pays que l'auteur connaît parfaitement...
Recherché par son frère Hassan et par Jahid, qui pense qu'il est parti seul à la dérive sur son bateau, le petit Naïm est aux mains d'Ali, le vieux « fou ». Ce dernier lui raconte qu'il est le dernier descendant des gardiens de l'arbre. Depuis des siècles, ses ancêtres veillent sur le corps géant de Liongo Fumo, le dernier héros de son peuple, qui est enterré sous cet arbre sacré. Et maintenant il faut déplacer la dépouille de Liongo Fumo, car des blancs veulent construire un golf et une résidence touristique de luxe à l'emplacement même de l'arbre sacré. Pendant ce temps, Jean-Philippe, de plus en plus sous l'emprise de la drogue, voit ses relations avec Suzy se dégrader. Quant à Günter, prisonnier d'un groupe d'islamistes, il est sommé de retrouver la cargaison qu'il a jetée par-dessus bord.
Archipel de Lamu, au large du Kenya. Benjamin Flao nous entraîne à la découverte de Günter, un marin hollandais, trafiquant à ses heures perdues, et de Naim, un orphelin d'une dizaine d'années qui habite chez sa tante. Refusant d'aller à l'école coranique (il est peu enclin à la discipline), il fait souvent l'école buissonnière et vit de petites magouilles (plutôt cela que d'éplucher des crevettes). A quelques encablures de là, dans la brousse de Kililana, au coeur de la mangrove, Ali, un vieillard solitaire, survit de la pêche et de la cueillette, coupé du monde. A côté de sa cabane, un arbre a poussé. Avec le temps, celui-ci devient un impressionnant autel couvert d'objets divers, de tissus, de carcasses animales... Mais le lieu est convoité par des promoteurs immobiliers français qui rêvent d'en faire un complexe touristique. Les destins de ses personnages vont se croiser pour un grand récit d'aventure, dans un pays que l'auteur connaît parfaitement.
Recherché par son frère Hassan et par Jahid, qui pense qu'il est parti seul à la dérive sur son bateau, le petit Naïm est aux mains d'Ali, le vieux « fou ». Ce dernier lui raconte qu'il est le dernier descendant des gardiens de l'arbre. Depuis des siècles, ses ancêtres veillent sur le corps géant de Liongo Fumo, le dernier héros de son peuple, qui est enterré sous cet arbre sacré. Et maintenant il faut déplacer la dépouille de Liongo Fumo, car des blancs veulent construire un golf et une résidence touristique de luxe à l'emplacement même de l'arbre sacré. Pendant ce temps, Jean-Philippe, de plus en plus sous l'emprise de la drogue, voit ses relations avec Suzy se dégrader. Quant à Günter, prisonnier d'un groupe d'islamistes, il est sommé de retrouver la cargaison qu'il a jetée par-dessus bord.
Achille, un jerrican à la main, déambule dans un dédale de couloirs dans un bâtiment immense, étrange... Enfin, il trouve une ouverture.
Ébloui par le soleil, il se dirige vers une Ford Mustang blanche.
À côté, une belle femme brune l'attend. Ils vont pouvoir repartir.
La femme lui demande de reprendre le cours de ses souvenirs alors qu'ils roulent dans un paysage désertique. Se souvient-il de ce qu'il lui est arrivé avant de se retrouver ici, avec elle ? Achille a mal à la nuque et voit un étang gelé dans la brume, une Porsche 911 jaune en plein milieu, à moitié immergée. Un homme semble être à l'intérieur... Mais ça ne peut être lui, il n'a jamais eu de Porsche... Et puis qu'est-ce qu'il fait là, dans cette voiture, avec elle, alors qu'il ne l'a jamais vue et ne connaît même pas son nom ?
Alors, elle lui révèle la vérité : il est au « paradis » (plutôt le purgatoire, ou la purge) des pilotes, et elle est son ange gardien. Pour en sortir, il va falloir comprendre comment il est mort pour trouver la paix...
Essence, c'est la rencontre magique et déjantée de deux auteurs d'exception qui ont partagé leurs univers. C'est un récit hors norme où tout peut arriver, c'est aussi un livre au format particulier, plus carré, pour les images en cinémascope ! Essence, c'est aussi l'une des plus belle course poursuite de voitures de l'histoire de la bande dessinée !
Les parents de Zara possèdent un magasin pour artistes. C'est là qu'elle découvre sa passion pour la peinture. Mais rien n'arrête sa fougue créatrice et ses dessins se poursuivent immanquablement au-delà de sa feuille, sur les tables, sur les murs... au désespoir de ses parents qui placent les tubes de couleur en hauteur et interdisent à Zara d'y toucher avant d'être assez grande pour les atteindre.
En Andalousie, de nos jours. Il se nomme Manuel, sa famille est originaire d'Andalousie, mais il a vécu en France jusqu'à ce qu'il décide de revenir s'y installer. Il a un ami gitan qui se nomme Benito, un chanteur hors norme. Manuel et Bénito sont inséparables. Car, ce qui lie avant tous les deux jeunes hommes, c'est l'amour du flamenco, le vrai, le pur, pas le flamenco rock comme peuvent le jouer certains frimeurs méprisables (mais qui, à contrario, gagnent très bien leur vie). Ces « mauvais garçons » vivent au jour le jour d'expédients. Seul leur amour des femmes leur fait tourner la tête. Mais quand Manuel tombe amoureux de la belle Katia, assistante sociale auprès de gitans, la rivalité s'installe.
Au printemps 2014, Troubs et Benjamin Flao partent sur l'archipel de Tuamotu, au large de Tahiti, suivre une mission scientifique qui veut relancer la fabrication des Va'a Motu, les bateaux traditionnels polynésiens. La mission ne se fera malheureusement pas immédiatement, mais nos deux compères n'en profitent pas pour se tourner les pouces. Prenant leur courage à quatre mains, ils fabriquent eux-mêmes des pirogues, vont à la rencontre des autochtones, parcourent les lagons, plongent, et trouvent même le temps de dessiner, beaucoup dessiner.
Comment rendre, en bande dessinée, toute la force émotionnelle du flamenco? Christophe Dabitch nous entraîne au coeur du flamenco. Alliant chant, guitare et danse, le flamenco exprime la pauvreté, la douleur, l¹injustice sociale. Pour mettre cela en image, il fallait un (jeune) maître du dessin. Qui mieux que Benjamin Flao pouvait restituer la fièvre électrique qui embrase les artistes de flamenco, jeunes et vieux, mais animés par la même passion. En Andalousie, de nos jours. Il se nomme Manuel, sa famille est originaire d¹Andalousie, mais il a vécu en France jusqu'à ce qu'il décide de revenir s'y installer. Il a un ami gitan qui se nomme Benito, un chanteur hors norme. Manuel et Bénito sont inséparables. Car, ce qui lie avant tous les deux jeunes hommes, c'est l'amour du flamenco, le vrai, le pur, pas le flamenco rock comme peuvent le jouer certains frimeurs méprisables (mais qui, à contrario, gagnent très bien leur vie). Ces « mauvais garçons » vivent au jour le jour d¹expédients. Seul leur amour des femmes leur fait tourner la tête.