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Edwige Cabelo
-
Le maître du Livre des Mots
Edwige Cabelo
- Presses Électroniques de France
- 1 Octobre 2013
- 9791022101028
Un prince despote amoureux fou des mots les collectionne jusqu'à l'absurde... Il a même nommé une danse mots... Jusqu'au jour où arrive au palais un mot qui ne veut rien dire... Un mot qui se tait... Le destin du prince bascule.
Extrait
TABLEAU 1
Le conteur
Dans un pays lointain, au bout du monde, vivait un prince qui s'appelait Nébul. Comme tous les princes du Royaume Bleu, Nébul eut la garde du Livre des Mots et devint le garant de ce livre.
Ce livre-là n'était pas ordinaire : il contenait des mots précieux, des mots gourmands, des mots subtils, les mots les plus rares.
C'était un grand livre, si grand que... que, pour le tenir à jour, on devait faire appel à dix nains tourneurs de pages, à dix traceurs de lignes, deux encreuses, une affûteuse de plumes d'oie, une buvardière et un gommeux.
Les princes auxquels Nébul avait succédé s'étaient contentés de déchiffrer chaque mot avant de l'inscrire sur le livre, par ordre alphabétique, et suivant son pays d'origine.
Mais le prince Nébul aimait les mots, leur galbe, leurs couleurs... Il se prit d'une telle passion pour eux, que... -
Mère Noé décide de faire un saut sur terre pour voir comment vivent les hommes depuis le déluge. Elle atterrit dans une bibliothèque ! Ça tombe bien elle est folle de livres, curieuse comme une souris, bavarde comme une pie... Elle feuillette mille et un livres... Mais nom d'une pipe ! Ça ne s'est pas du tout passé comme ça le déluge !
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« Souvent le ciel s'alourdit d'épais nuages roses
Où s'enfoncent hommes et bateaux noirs
Le silence est humide, moelleux
Parfois le cri d'un oiseau pourfend la tiédeur
Et irise la peau de l'eau »
Edwige Cabélo
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« Son pinceau glisse, fluide, aussi léger que le vent,
Pianotant par petites touches sur la toile, piquant, railleur, le parfum des fleurs, Agapenthes ou glycines
Où se hissant jusqu'au sommet des cathédrales pour aller lécher, au bout des terres, Les v -
« Ainsi le temps rapace
Colorait de vermeil
Lacérait de rides
Les volutes de sa chair »
Edwige Cabélo -
« Je suis la grande bleue
Qui mousse et se trémousse
Quand le vent taquin
Souffle doucement dans mes cheveux »
Edwige Cabélo -
Jo et la Dame à la Licorne
Edwige Cabelo
- Presses Électroniques de France
- 1 Octobre 2013
- 9791022100656
Il arrive parfois quand on aime très fort quelque chose ou quelqu'un, il arrive de passer de l'autre coté... Là où les rêves deviennent réalité ou peut-être est-ce l'inverse !
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Joao ne parle pas... Il a quelque chose coincé dans la gorge... Une histoire trop vieille, trop grande pour un petit garçon... Un jour il va se balader dans le métro et fait une drôle de rencontre.
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Une histoire pour se lécher les babines.
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Extrait
Anatole n'aimait pas l'école. Mais pas du tout. Parfois, il n'y allait pas. Il préférait jouer aux billes. C'est moins fatiguant que le ballon et puis c'est beau les billes, ça brille, ça scintille, ça rille! C'est vrai, ça rit et ça rime donc ça rille!
De plus, les billes, c'est rond comme le monde, parfois on y voit la mer, des éclats de soleil, des arcs-en-ciel en forme de fer à cheval...
Anatole n'aimait pas l'école. Mais pas du tout. L'instituteur lui demandait tout le temps de coller des bâtons, des ponts, des moutons les uns aux autres, pour former des lettres, pour écrire des mots.
Pas n'importe lesquels, pas n'importe comment! En plus, Anatole devait faire attention à bien les ranger pour qu'ils ne débordent pas, par le haut ou par le bas de la ligne, sauf lorsque c'était obligé...
Par exemple, pour le «T» de théâtre, le «L» de lapin, le «F» de fusée, le «P» de patate. C'était difficile et Anatole ne comprenait rien à ce jeu-là!
Aussi, pendant que l'instituteur prenait sa grosse voix, Anatole écoutait inlassablement la chanson des mots qui sont toujours en récré: zizi, zigomar, carambar, casserole folle, grenouille, nouille la frite, frite la nouille, poupou la pouille, fripouille. Papa boudin... Ce n'est pas tout à fait ça...
Mais les mots sont coquins. Les mots sont taquins. Ils ne sont pas là où on les attend. Ils se déguisent en changeant de lettre. Prenez le mot zizi. Changez le «Z» en «P»... Changez le «P» en «M»... Changez le «I» en «A»... Changez...
Anatole! criait l'instituteur qui se fâchait tout rouge devant cet enfant désobéissant. Mais Anatole n'écoutait pas. Il livrait bataille à un stylo paresseux qui bavait comme un escargot. Il bavait, le stylo. Et Anatole le suivait à la tâche. Il était mou, dégoulinant, il transpirait bleu, il lâchait des vagues d'écume qui venaient s'échouer sur la page. Les autres enfants riaient en voyant le bleu du bout du nez d'Anatole et celui-ci était bien triste.
Un jour, les autres se sont tellement moqués de lui qu'un orage chagrin envahit le coeur d'Anatole. Alors, avec son stylo escargot, il gribouilla des gribouillis, il scrabouilla des scrabouillis, il fit des bouillies de scrabougriboullis.
C'était bleu à l'infini, et la voix de l'instituteur s'évanouit... Anatole nagea jusqu'au bas de la page. Jusqu'au coin, à la petite corne, jusqu'au petit bout de papier plié comme un secret. Il colla son nez contre la grille de papier frais.
Là, il vit, suspendu sous la ligne, comme une virgule, un minuscule bonhomme. -
Marie ne veut partager sa maman avec personne. Mais voila que celle-ci tombe amoureuse d'un barbu même pas beau. Alors, Comment faire?
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« Dans un royaume lointain, vivaient des souverains qui n`aimaient que la beauté.
Un jour arrive au palais, la fée fêlée, décide d'un coup de baguette magique de mettre un terme à cette injustice. Elle propose de donner aux souverains le descendant tant espéré en échange de la libération des laids. Mais la fée fêlée, se prend les pieds dans le tapis royal et fait apparaître un enfant laid, Riquet.
Avec sa grâce et son intelligence de coeur, Riquet l'imparfait, arrivera t-il à démontrer que l'homme est perfectible ? Qu'il faut apprendre à aimer afin que la vie nous paraisse plus belle, afin de déceler dans « l'autre » une belle personne...
L'Imparfait nous invite à regarder au-delà des apparences. »
Edwige Cabélo
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L'histoire d'une petite fourmi pas comme les autres. Elle adore chanter. Et dans ce monde formaté, c'est bien difficile... À force de courage et de persévérance, atteindra-t-elle le grand dehors et qui sait... la cité des fourmis qui chantent?
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On est entouré, aimé... et puis un jour on prend l'eau. C'est arrivé quand... et pourquoi alors on parle pour ne rien dire, ne rien dire, justement. On a mal en réalité... ou cauchemar... Qui regarde l'autre?
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À la suite de la désertification de la planète, il y a la guerre de l'eau...
Une petite fille élevée par un robot dans un abri atomique se battra pour redonner des arbres à la terre.
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L'espérance flotte telle une coque de noix sur l'océan... Il ne semble pas y avoir âme qui vive sur le navire... Le capitaine Victor décide de l'aborder... Il y découvrira Tamango... qui lui racontera une drôle d'aventure.
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Roi du poulpe et de la sardine (le)
Cabelo Edwige
- L'École des loisirs
- Theatre
- 18 Septembre 1996
- 9782211039420
1917.
José vit au portugal. il a dix ans, il n'a plus de parents et il est malade. pourtant, il continue à croire que la vie peut être belle comme dans les histoires. il en a la preuve, le jour oú il rencontre un homme énigmatique : le roi du poulpe et de la sardine.