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Guy Sioui Durand
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To winter there est un récit visuel inspiré des expéditions de Louis Jolliet (1645-1700) à travers le continent nord-américain, territoire qu'il a parcouru tout au long de sa vie jusqu'à sa disparition en mer. Près de trois cents ans plus tard, en l'absence de ses journaux perdus, Charles-Frédérick Ouellet est parti sur les traces de ce personnage oublié, le long des fleuves qui s'enfoncent à l'intérieur des terres. Ses photographies dévoilent deux territoires situés aux directions opposées, l'un au sud des États-Unis, vers l'embouchure du Mississippi, l'autre au nord du Québec où s'impose la mer du Labrador.
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Inter. No. 113, Hiver 2013
Ricardo Arcos-Palma, Helge Meyer, Charles Dreyfus, Michaël La Chance, Andres Jurado, Arti Grabowski, Guy Sioui Durand
- Inter, art actuel
- Inter
- 3 Décembre 2013
- 9782924298015
L'art contemporain a souvent tenté de rétablir le dialogue brisé entre l'homme et l'animal. Dévoiler les ressemblances, mais surtout prendre conscience de l'animalité des hommes en tant que condition nécessaire à l'équilibre existentiel. Inter numéro 113 nous propose un dossier sur l'art actuel qui questionne ce lien entre l'humain et l'animal en mettant un accent particulier sur l'art performance qui, selon Arti Grabowski, est celui qui partage et révèle le mieux la nature animale. Des portraits d'artistes oeuvrant dans les domaines de la performance donc, mais aussi de la photographie, de la peinture, de la sculpture et du film, tels que Benoît Aquin, Ricardo Arcos-Palma, Pascale Barret, Maurizio Cattelan, Éric Clémens, Isabelle Demers, Charles Dreyfus et Jean-Robert Drouillard, pour ne nommer que ceux-ci.
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Inter. No. 116, Hiver 2014
Gregory Chatonsky, Jean Marcel, Guy Sioui Durand, Richard Martel, Anne-Marie Ninacs, Eva De Groote, James Elkins, Joc
- Inter, art actuel
- Inter
- 18 Mars 2014
- 9782924298046
Transférer l'expérience, dossier principal de ce numéro d'Inter, art actuel, se penche sur l'art et son enseignement, sous la supervision de Jocelyn Robert.
L'art s'enseigne-t-il? Qu'en est-il de l'expérience esthétique dans les enjeux de la transmission? Comment penser une pédagogie de l'action, un enseignement de la performance? Comment articuler les rapports institutionnels en processus de résistance? Les arts visuels engendrent-ils une connaissance au-delà de l'expérience? Le cadre scolaire dénature-t-il l'action artistique? Des artistes, professeurs, théoriciens, performeurs, sociologues, directeurs de départements d'art d'ici et d'ailleurs prennent position dans un dossier étoffé. Quelques noms: Grégory Chatonsky, Marcel Jean, Michael La Chance, Antigone Mouchtouris, Valentin Torrens, Marilyn Arsem, James Elkins ...
Dans la section topos, on explore la Biennale de Lyon et celle de Venise ; on scrute le grand Alastair Mac Lennan, en workshop au Lieu, et on dialogue avec Bartolomé Ferrando. -
Inter. No. 119, Hiver 2015
Richard Martel, Anne Bertrand, Guy Sioui Durand, Gilles Arteau, Nathalie Côté, Pascal Georges, Giovanni Fontana, Raul
- Inter, art actuel
- Inter
- 22 Janvier 2015
- 9782924298107
La façon de s'organiser des artistes détermine-t-elle leur façon de faire de l'art, l'impact et l'esthétique de l'oeuvre? Dans le dossier de ce numéro d'hiver, Inter se demande comment s'organisent et se rassemblent les artistes d'ici et d'ailleurs. Collectifs, troupes, réseaux, associations, communes, squats, famille circassiennes de forains, structures formelles : quelles sont leurs modalités de regroupement? Comment gèrent-ils leurs productions singulières au sein de ces organisations, dans des disciplines variées? Les organisations internationales sont particulièrement à l'honneur, avec divers exemples tirés de la France, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Pérou, le Brésil et le Cameroun.
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Inter. No. 121, Automne 2015
Thierry Davila, Melissa Correia, Martine Viale, Guy Sioui Durand, Jean Sergo Louis, Mildred Duran Gamba, Joël Hubaut,
- Inter, art actuel
- Inter
- 29 Octobre 2015
- 9782924298183
Il s'agit, dans ce dossier, d'examiner les pratiques de dépouillement et de simplicité volontaire : comment peut-on assumer la pauvreté, comment la création est-elle perçue comme dénuement? Il s'agit de vivre et de créer avec peu, mais aussi de mettre en commun nos ressources, outils, technologies. L'artiste peut travailler par choix avec un matériel désuet, low-tech, recyclé, bon marché. Tout le monde peut réaliser son oeuvre, il est remplaçable, « disposable ». Il peut aussi travailler pour donner une voix aux exilés, aux réfugiés ; explorer la condition des personnes sans statut politique, sans droits civiques, sans représentation historique. Qu'est-ce que la « vie nue » (Agamben) dans une société des technologies et de la consommation?
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Inter. No. 122, Hiver 2016
Guy Sioui Durand, Hélène Matté, Natasha Kanapé Fontaine, Melissa Simard, Jean-Philippe Uzel, Marie-Charlotte Franco, L
- Inter, art actuel
- Inter
- 12 Février 2016
- 9782924298206
Bien des choses se sont produites dans le milieu des arts autochtones depuis la parution du numéro 104 d'Inter, intitulé INDIENS/INDIANS/INDIOS et piloté par Guy Sioui Durand, au début de 2010. Il y a eu une effervescence palpable depuis six ans, tant sur le plan de l'art que sur celui du discours médiatique et les actes d'affirmation et les manifestations artistiques des Premières Nations se sont multipliés. Avec le dossier AFFIRMATION AUTOCHTONE de ce présent numéro, le rédacteur invité Jonathan Lamy met l'accent sur la dimension positive de la création, de l'expression et de la résistance des Premières Nations. Après l'indifférence, le racisme et le mépris, qui n'ont pas disparu, loin de là, on voit poindre une réelle écoute, un désir croissant de comprendre et d'échanger. L'affirmation autochtone est de plus en plus entendue. Et l'art y contribue activement.
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Ciel variable. No. 105, Hiver 2017
Jacques Doyon, Pierre Dessureault, Zoe Tousignant, James D. Campbell, Guy Sioui Durand, Jean Gagnon, Erika Nimis, Leo H
- Les Productions Ciel variable
- 6 Avril 2017
- 9782924357125
En plein dans le mille du 375e anniversaire de la cité, Ciel variable plonge dans les « Montréalités ». Si l'éditorial de Jacques Doyon nous parle de la vie des quartiers, c'est à l'un d'entre eux en particulier, Hochelaga-Maisonneuve, que s'intéresse le photographe Robert Walker. Un quartier chargé d'histoire et à la destinée compliquée, autrefois industriel et aujourd'hui aux prises avec les aléas de l'embourgeoisement. Ses images, ainsi que celles d'autres créateurs, sont témoin du tissu complexe de la ville : ses commerces, ses artères, ses publicités, sa mixité sociale, sa diversité, sa culture, son architecture, son militantisme aussi. La revue revient aussi sur quelques projets photographiques marquants sur le Montréal du passé avec les talents de Gabor Szilasi, Clara Gutsche ou encore David Miller. Également au sommaire, l'exposition présentée à la galerie Artexte examinant les relations entre la photographie et les magazines imprimés au Canada entre 1970 et 1990, et de nombreux autres événements dans la section actualités.
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Sociologue critique plutôt qu'historien de l'art, l'auteur, Guy Sioui Durand, raconte l'histoire du réseau alternatif, plaçant l'autogestion et l'audace artistique au coeur des rapports avec l'État. Une étonnante somme d'informations, incluant une analyse critique dont Pierre Restany signe la préface. Une publication essentielle pour comprendre l'évolution de l'art alternatif au Québec sur une base historique avec un traitement sociologique. Bonne sélection iconographique.
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Peu importe où les Fermières Obsédées se trouvent, elles sont perturbatrices et imperturbables. En écho à cette vague, entendre cette déferlante, qui bouscule les protocoles identitaires, les Fermières Obsédées sont de ces artistes qui font tout pour se faire voir. Usant de clichés féminins que constitueraient le rouge vif des lèvres, les chaussures à talon et la jupe qui laisse bien voir les jambes, les Fermières Obsédées sont à longue distance d'une représentation qui prendrait la voie de la séduction. Ou alors, elles nous séduisent par la délinquance mise en oeuvre pour vandaliser ce qui, du féminin, se logerait du côté de la grâce. Se faisant reines ou stars, elles n'en adoptent pas pour autant les comportements et les « apparats », bien loin qu'elles sont de ce qui codifie le statut de ces femmes. Sans être masculines pour autant, elles se rapprochent davantage de l'enterrement de vie de garçon que du défilé de la duchesse. Les performances des Fermières adoptent ce rythme qui les emporte dans la démesure.
Les Fermières Obsédées (F.O.) est un collectif créé par les membres fondateurs Annie Baillargeon et Eugénie Cliche, toutes deux artistes en arts visuels. Depuis 2001, elles insufflent une indiscipline au genre de l'art action par leurs prestations où s'enchaînent images symboliques et images métaphoriques. Elles ont développé un langage visuel qui allie le tragique avec le burlesque, proposant des performances à la croisée de plusieurs disciplines. Ce projet est né d'un commun désir de transposer en actions des questionnements intimes et d'ordre social.