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Luisa Carnes
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À travers les 11 nouvelles de ce recueil, Luisa Carnés dresse le portrait de personnages en prise avec le régime franquiste : des combattant.es, des femmes emprisonnées, prisonnières politiques, des personnages en révolte, lancés dans le combat pour leurs libertés, leur dignité, poussés par le désir de voir renaître une Espagne nouvelle et juste. On ne peut qu'être profondément touché·es par Marta, qui entend les pleurs de son enfant à travers les murs de la prison ; par les membres de cette milice lancée dans une opération suicide ;
Ou encore par cette femme qui tente de passer la frontière française avec une étrange valise. Des nouvelles comme autant de coups portés au régime fasciste, des textes écrits par une autrice en exil, réfugiée au Mexique, mais qui n'aura de cesse de militer et de lutter pour son pays. -
Dans le Madrid des années 1930, Matilde cherche un emploi. La jeune femme enchaîne les entretiens infructueux : le travail se fait rare et elles sont nombreuses, comme elle, à essayer de joindre les deux bouts. C'est dans un salon de thé-pâtisserie que Matilde trouve finalement une place. Elle y est confrontée à la hiérarchie, aux bas salaires, à la peur de perdre son poste, mais aussi aux préoccupations, discussions politiques et conversations frivoles entre vendeuses et serveurs du salon.
Quand les rues de Madrid s'emplissent d'ouvriers et ouvrières en colère, que la lutte des classes commence à faire rage, Matilde et ses collègues s'interrogent : faut-il rejoindre le mouvement ? Quel serait le prix à payer ? Peut-on se le permettre ? Qu'est-ce qu'être une femme dans cet univers ?
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Une femme est libérée après avoir passé neuf ans dans une prison franquiste. Cette nouvelle poignante, écrite en 1950, décrit ses déambulations dans un Madrid qu'elle ne reconnaît pas, ses souvenirs douloureux, ses angoisses, ses peurs, sa solitude, son désespoir ; mais aussi sa foi intacte dans les valeurs républicaines qu'elle a défendues et qui lui ont valu sa condamnation.
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