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Par une lugubre nuit d'hiver, Ailsa Jolly-Renard est retrouvée morte de froid, à moitié dévêtue sur la terrasse de son manoir. Assassinat ou accident ? La police conclut à une mort naturelle par hypothermie.
Ce n'est pas l'avis de certaines habitantes de Shenstead, petit village du Dorset, persuadées que son mari, le colonel Jolly-Renard l'a assassinée. Calomnié chaque soir au téléphone par des interlocuteurs anonymes, le vieil homme est emporté dans une spirale infernale. Qui alimente ces rumeurs ? Et quel est le terrible secret de famille qui, depuis des années, hante la mémoire du clan Jolly-Renard ?
Gold Dagger Award 2003, le plus prestigieux prix de littérature policière anglaise. -
" D'où provenait la fascination qu'exercait Olive Martin ? Du spectacle grotesque de son mètre cinquante-cinq pour quelque cent vingt kilos ? De la répulsion qu'elle inspirait ? Elle avait débité sa mère et sa soeur en morceaux qu'elle avait rassemblés sur le sol de la cuisine en une composition abstraite sanguinolente. Le crime mis à part, ce qui rendait son cas exceptionnel, c'est qu'elle avait plaidé coupable et même refusé de répondre. "
Dès sa première rencontre avec Olive Martin, Rosalind Leigh, qui a accepté d'écrire un livre sur elle, a le sentiment que la meurtrière obèse n'est pas coupable. Mais alors pourquoi ces aveux ? -
Mathilda Gillespie parlait trop, buvait trop et terrorisait son entourage. Elle était richissime, avare et fabulatrice. Sa fille se droguait, sa petite-fille la volait. Son testament, ignoré de tous, les déshéritait. On la retrouva noyée dans sa baignoire, enguirlandée d'asters et d'orties blanches, comme Ophélie, et affublée d'une muselière en fer rouillé, comme une sorcière médiévale. Ce suicide, ou plus vraisemblablement ce meurtre, était un sorte de chef-d'oeuvre, une énigme résultant d'une vie entière de mensonges, d'amours étranges, de haine et de violence. Seul le journal intime de Mathilda pourrait peut-être en livrer tous les secrets. Mais ce journal a disparu.