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Dorset, automne 1348. Après des mois de confinement, les heures sombres sont enfin loin derrière. Sous l'influence de Lady Anne, le domaine de Develish a su se préserver de la peste noire qui ravagea l'Angleterre. Mais qu'en-est-il, de l'autre côté des douves ? Sont-ils les derniers survivants ? Pour le savoir, et ravitailler le domaine par la même occasion, le serf Thaddeus Thurkell monte une expédition. Il laisse derrière lui un domaine plus que jamais menacé par les luttes intestines, les vengeances personnelles et les profiteurs de guerre... Son rêve d'un monde d'après, d'un monde plus libre, survivra-t-il au tournant de minuit ?
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Mois de juin de l'an 1348 : une terrible épidémie s'abat sur le Dorset et décime peu à peu les habitants. Nobles et serfs meurent par milliers.
Quand la Mort Noire frappe Develish, Lady Anne a l'audace de nommer un esclave comme régisseur. Ensemble, ils décident de mettre le domaine en quarantaine pour le protéger. Tous les serfs viennent s'établir sur les terres situées à l'intérieur des douves.
Bientôt, les stocks de vivres s'amenuisent et des tensions montent car l'isolement s'éternise. Les villageois craignent pour leur sécurité lorsqu'un événement terrible menace cet équilibre fragile. Les gens de Develish sont en vie, mais pour combien de temps encore ? Et que découvriront-ils quand le temps sera venu pour eux de passer les douves ?
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En apparence, une famille bourgeoise sans histoire, émigrée en Angleterre depuis un pays africain : la mère, le père et les deux fils. Mais les Songoli cachent un secret : Muna, quatorze ans, orpheline. Elle dort à la cave, vit recluse, sans que personne de l'extérieur ne soupçonne son existence, et sert d'esclave à toute la famille.
Puis un jour, l'un des deux fils ne revient pas de l'école. Scotland Yard investit la maison. Face à la police, le couple Songoli donne le change et traite Muna comme sa fille. Mais ce que ses tortionnaires n'ont pas deviné, c'est que Muna est extrêmement intelligente. Manipulatrice de génie, elle organise méticuleusement sa vengeance...
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Par une lugubre nuit d'hiver, Ailsa Jolly-Renard est retrouvée morte de froid, à moitié dévêtue sur la terrasse de son manoir. Assassinat ou accident ? La police conclut à une mort naturelle par hypothermie.
Ce n'est pas l'avis de certaines habitantes de Shenstead, petit village du Dorset, persuadées que son mari, le colonel Jolly-Renard, l'a assassinée. Calomnié chaque soir au téléphone par des interlocuteurs anonymes, le vieil homme est emporté dans une spirale infernale. Qui alimente ces rumeurs ? Et quel est le terrible secret de famille qui, depuis des années, hante la mémoire du clan Jolly-Renard ?
Gold Dagger Award 2003, le plus prestigieux prix de littérature policière anglaise. -
« D'où provenait la fascination qu'exercait Olive Martin ? Du spectacle grotesque de son mètre cinquante-cinq pour quelque cent vingt kilos ? De la répulsion qu'elle inspirait ? Elle avait débité sa mère et sa soeur en morceaux qu'elle avait rassemblés sur le sol de la cuisine en une composition abstraite sanguinolente. Le crime mis à part, ce qui rendait son cas exceptionnel, c'est qu'elle avait plaidé coupable et même refusé de répondre. » Dès sa première rencontre avec Olive Martin, Rosalind Leigh, qui a accepté d'écrire un livre sur elle, a le sentiment que la meurtrière obèse n'est pas coupable. Mais alors pourquoi ces aveux ?
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Mathilda semble s'être suicidée. Sarah, l'héritière, veut prouver que la vieille dame a été assassinée. Le journal que tenait Mathilda doit en donner la preuve, mais... il a disparu.
Mathilda Gillespie parlait trop, buvait trop et terrorisait son entourage. Elle était richissime, avare et fabulatrice. Sa fille se droguait, sa petite-fille la volait. Son testament, ignoré de tous, les déshéritait au profit de son médecin personnel.
On la retrouva noyée dans sa baignoire, enguirlandée d'asters et d'orties blanches, comme Ophélie, et le visage fermé dans une muselière en fer rouillé, comme une sorcière médiévale.
Ce suicide, ou plus vraisemblablement ce meurtre, était un sorte de chef-d'oeuvre, une énigme résultant d'une vie entière de mensonges, d'amours étranges, de haine et de violence. Seul le journal intime de Mathilda pourrait peut-être en livrer tous les secrets. Mais ce journal a disparu.
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Le charme des jardins anglais tient au savant désordre qui y règne et à la fréquence des meurtres qui s'y commettent.
Indifférentes au ragots du village qui les accusent de sorcellerie et de moeurs bizarres, Diana, Anne et Phoebe, amies intimes en apparence, vivent à l'écart dans un manoir dont le parc abrite une antique chambre froide du XVIIIe siècle, où l'on découvre les restes congelés et méconnaissables d'un homme aux doigts et aux dents arrachés. Le cadavre serait-il celui de ce salaud de David Maybury, le mari de Phoebe inexplicablement disparu dix ans auparavant ?
Deux flics tentent de percer l'énigme. Ils auront du mal à faire perdre leur flegme aux trois vipères de Streech Grange.
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A sowerbridge, jolie petite ville d'angleterre, une vieille dame fortunée et sa garde-malade sont sauvagement assassinées.
Patrick o'riordan, ouvrier irlandais sans emploi, est immédiatement inculpé de ce double meurtre et mis sous les verrous. il n'en faut pas plus pour ranimer la flamme d'un racisme séculaire dans la cité. face à la montée de la violence et par solidarité avec ses compatriotes irlandais, siobahn lavenham alerte les autorités et tente de défendre la famille du meurtrier présumé sur laquelle s'acharnent les habitants.
Ragots, rumeurs, haines ancestrales : tout et n'importe quoi se dit au sujet de n'importe qui. le pire de préférence...
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Brillant anthropologue spécialiste des erreurs judiciaires, Jonathan Hughes est confronté à une affaire complexe : il y a plus de trente ans, dans la petite ville de Bournemouth, dans le Dorset, un jeune marginal a été accusé du meurtre de sa grand-mère. Incapable de prouver son innocence, le pauvre garçon a fini par se pendre dans sa cellule.
Épaulé par la conseillère municipale qui attire son attention sur cette affaire, le scientifique ne tarde pas à faire le rapprochement avec un autre fait divers tout aussi sordide : le viol, à la même date, dans les jardins de Colliton Park, d'une adolescente de 13 ans, par trois jeunes en état d'ébriété.
Bien décidés à résoudre cette double énigme, Jonathan et son acolyte vont déterrer un secret aux effroyables répercussions...
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On ne revient jamais sain et sauf de l'enfer. De retour d'Irak, où son tombés ses hommes, le lieutenant Charles Aucland ne voit plus la vie du même oeil. À moitié amnésique, le visage barré d'un éclat d'obus, l'homme doux que ses amis connaissaient n'est plus qu'une plaie ouverte, violente. Des haines coupables, des phobies nouvelles ternissent l'uniforme héroïque de miraculé qu'on voudrait lui passer.
Aussi la police londonienne, complètement dépassée par une vague de meurtres homophobes, voit-elle en cet être marginalisé, un tueur idéal. Toutes les victimes ne sont-elles pas d'anciens soldats gays, violés puis battus à mort ? Le profil colle à la perfection : humeur changeante, terreur vis-à-vis de la sexualité, personnalité multiple. Le caméléon pourrait bien avoir pris, là-bas en Irak, la couleur du sang
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Bienvenue dans graham road, rue de londres minée par la haine et l'envie ! dans ce faubourg déshérité, la misère et l'alcoolisme ont rendu la violence habituelle...
Si habituelle que, ce soir d'hiver 1978, quand elle découvre le corps de sa voisine, sous la pluie froide de novembre, mrs ranelagh ne réalise pas qu'elle va signer un pacte de plusieurs années avec la mort : la victime, une jamaïcaine atteinte de troubles psychiatriques, a été atrocement battue et, si tout laisse croire à un crime raciste, démasquer les meurtriers demandera à mrs ranelagh de faire preuve d'une obstination acharnée.
Car, avec l'empressement de la police à classer l'affaire et la rage de ses voisins à lui faire abandonner son enquête, découvrir le serpent qui, dans l'ombre distille impunément son venin, peut se révéler extrêmement difficile et périlleux...
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La première fois que j'ai vu Harwood j'étais à Kinshasa. La deuxième fois, j'étais en Sierra Leone en tant que correspondante de guerre. Puis, des années plus tard j'ai croisé son chemin en Irak et, à chaque fois, dans son sillage, des corps de femmes violées, lacérées. Des meurtres mis sur le compte de « dommages collatéraux ». Alors j'ai su. Il s'est senti traqué. J'ai été séquestrée pendant trois jours. Puis relâchée. Sans explication. Pour moi, il n'existait qu'un seul refuge possible pour tout oublier : un manoir isolé au coeur de la campagne anglaise.
Je me demande encore comment j'ai pu être aussi bête.
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Le meurtrier a commencé par droguer la jeune femme, puis l'a violée. Il lui a ensuite brisé les doigts et l'a jetée par dessus bord. Elle n'a pu nager jusqu'à la côte.
Les inspecteurs Ingram, Galbraith et Carpenter n'ont rien d'autre que ce corps anonyme échoué sur la plage de la baie de Chapman. Pas de mobile. Pas d'empreinte. Pas de témoin. Enfin, presque. Il y a cette fillette de trois ans traumatisée par ce qu'elle a vu. Mais l'enfant sans nom s'est enfermée dans le mutisme. Les inspecteurs de la police de Lymington en sont réduits aux conjectures nébuleuses. Et à retourner cette question dans tous les sens : quelle sorte d'homme peut s'acharner ainsi sur sa victime ?
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Acid Row. Une cité-dépotoir en Angleterre. Une banlieue où le meilleur côtoie le pire. Où il suffit d'un rien pour déclencher les événements les plus fous, y compris l'horreur. Et un matin la rumeur naît, court, s'enflamme : Amy, une fillette de onze ans, a disparu. L'émeute se déclenche, nourrie par la chaleur, les rancoeurs et les frustrations. Tandis que la police, débordée sur le terrain, s'efforce en vain de contenir la foule déchaînée, les enquêteurs, dans une infernale course contre la montre, tentent de retrouver la jeune Amy. Mais parmi les désaxés et derrière les coupables tout trouvés, quel est le véritable criminel ?
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