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jacques pons
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La vision sans exécution n'est qu'hallucination.Telle est la devise du célèbre patron de la Maison Louis Laigneau, fleuron du luxe français. Martelée en chaque occasion, de séminaires de créativité entre beautiful people en conference calls des membres du CoDir, elle va également devenir celle d'un tueur dont le seul but est d'anéantir de façon brutale, méthodique et cruelle l'intégralité de l'entreprise et de ses salariés.
Quelles sont ses motivations ? Quelles sont réellement ses cibles ? Pourquoi un tel déferlement de haine froide ?
Une chose est sûre : rien ni personne ne sera épargné dans la réalisation de ce mortel projet. -
Une soirée avec Jacques-H. Pons
Jacques-H. Pons
- FeniXX réédition numérique (Guy Chambelland)
- 3 Février 2023
- 9782307280439
L'univers de Jacques-H. Pons est un univers baroque. La dialectique de ce jeune auteur procède d'une prise de conscience de l'absurde qui mène le monde. Mais, chez Pons, au contraire d'un Kafka, où il tourne à la tragédie qui nous broie impitoyablement, ou d'un Michaux, dont l'introversion arrive à n'être plus que la sienne-propre, une secrète fantaisie nous laisse toujours loisir d'entrevoir la surface où respirer. C'est que Jacques-H. Pons est un poète, c'est-à-dire celui qui nous dit notre angoisse, mais, la disant, le fait de telle sorte qu'il nous laisse l'espoir - et qui sait ? la possibilité d'y échapper. Jacques Fabbri l'a bien vu, qui a écrit à propos de "La journée du Major" : « La qualité et la dimension de cette pièce relèvent plus de la poésie que du théâtre, et la réservent à un public averti ». Le public averti, aujourd'hui, n'ignore plus que le théâtre c'est, ipso facto, poésie.
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Joker lady
Jacques Henri Pons
- FeniXX réédition numérique (Le Milieu du jour)
- Le Porte voix
- 23 Avril 2016
- 9782402096225
« Oui, ton père. Je crois que c'est le seul qui ait compté dans ma vie. Je ne l'ai su qu'après. Il avait l'air trop parfait, comment te dire ? trop... normal. Avec lui tout était sans surprise. Quand il m'apportait du cabillaud le vendredi, c'était bien du cabillaud. Et il s'était mis en relation avec un boulanger qui lui faisait du pain blanc au feu de bois deux fois par semaine. Un jour il me mène à la Samaritaine et il me dit : « voilà, j'ai touché un rappel, tu vas pouvoir remonter ta garde-robe » et il me laisse à l'entrée avec cinq cents francs en petites coupures ; il pleuvait, j'ai acheté un parapluie. »
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Break
Jacques Henri Pons
- FeniXX réédition numérique (Librairie le pont de l'épée)
- Sketches
- 27 Septembre 2019
- 9782307024767
Voici le dernier livre de Jacques Henri Pons, pourfendeur de phantasmes voilés ou crus, pourvoyeur de Rois mages et de Princesses, arpenteur de Demi-mesures et de Vacances indiennes, pourlécheur d'Alouettes sans tête, pourfileur de Filatures... On retrouve dans « BREAK » l'esprit de son théâtre : le strip-tease mental de « Attilius Love » (Un grand prix Radio 1974), les idées en cavale du « Piano » (1974), le rire rouge de « C'est un fait l'indien crache trop » (1977), l'étrangeté pointilliste de « Joker Lady » créé par Gaby Sylvia et mis en scène par Andréas Voutsinas (Festival off d'Avignon et théâtre Essaïon Paris 1979) et les mini-cassures des « Imponsdérables » (1980) ; c'est dire un humour et une poésie jalousement ponsiens tissés de somptueuses images aussitôt tues qu'avouées, de tendresse cassée en micas de rires aigres, en un mot de pudeur.
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On tue les vieux
Christophe Fernandez, Thierry Pons, Dominique Prédali, Jacques Soubeyrand
- Fayard
- Documents
- 11 Octobre 2006
- 9782213639765
Placée dans le seul contexte économique, la vieillesse n'est plus envisagée qu'en termes de contraintes, de charges et d'inutilité. La grande défausse des États permet un véritable génocide gériatrique sans culpabilité, parce que lorsqu'on est vieux on doit mourir. Un génocide silencieux perpétré grâce aux incohérences et aux maltraitances qui font tous les ans plus de morts que la canicule.
De la prise en charge défaillante des vieux aux urgences à l'hécatombe des mauvaises orientations, sans parler des euthanasies, « tellement courantes, dit un médecin, que pour s'en convaincre il suffit d'aller dans les hôpitaux », tout contribue à accélérer leur fin. Ceux qui survivent à l'hôpital se retrouvent dans des maisons de retraite inadaptées à leur prise en charge. Abandonnés sans soins dans des établissements sous-dotés en personnel, les vieux dénutris, sous-médicalisés et surmédicamentés ne font pas long feu. La justice ne condamne que rarement ces « dysfonctionnements institutionnels ». La vie d'un vieux, au pire, ça vaut deux ans avec sursis.L'État se désengage d'autant plus volontiers du problème qu'il veut privatiser le secteur.
Reste à savoir à qui profite le crime...