A partir de l'analyse de sépultures, de testaments et d'inventaires après décès, de livres d'heures et de prières, et de la littérature romanesque, étude sur les relations des vivants à la mort, à l'époque médiévale : la conception de la mort, les rites funéraires, les métiers liés à la mort, l'organisation des cimetières, etc.
1000 ans d'histoire, 1000 sitesrépertoriés, 500 notices.
Un descriptif, un historique et une évaluation pour chaque lieu.
Une initiation à la société médiévale : religion, modes de vie, croyances, techniques, metiers, moeurs...
En annexe, un petit guide pratique du Moyen Âge aujourd'hui - animations, musées, reconstructions - , une biographie et une filmographie sélectives.
Classement par ordre alphabétique.
Un index par région des lieux répertoriés.
Des cartes synthétiques.
Illustrations couleur.
On a longtemps considéré, après Philippe Ariès, que l'enfance était une invention récente, datant au plus du xviiie siècle. Les auteurs de ce livre font voler cette thèse en éclats, retrouvant de très nombreux témoignages d'une perception et d'une sensibilité à l'enfance dès le Moyen Age. Ils décrivent l'enfance noble, mais aussi celle des petits paysans, l'enfance heureuse, mais aussi l'enfance violentée ou abandonnée. La famille médiévale apparaît sous un jour nouveau : le rôle majeur du père, longtemps sous-estimé au profit de celui de la mère, et la force du lien frère-soeur retrouvent leur juste place. Enfin, ce livre donne de nombreux détails sur l'éducation familiale, monastique et scolaire.
L'ouvrage définit tout d'abord les concepts d'éducation et de culture et souligne le lien qui les attache étroitement l'un à l'autre : éduquer est transmettre une culture, que ce soit par la parole ou par l'exemple, par le geste, l'écrit ou l'image.
Des dirigeants aux simples gens, une grande importance est accordée à l'éducation.
En témoignent l'installation d'un réseau d'écoles, la création des universités, les nombreux traités pédagogiques composés tant par les clercs que par des laïcs et l'intense effort pastoral accompli par l'Eglise pour " faire-croire ".
Le consensus sur lequel repose l'édifice social recoupe des niveaux de culture fort divers. Ces microcultures se perpétuent par des formes particulières d'éducation, au sein de la famille ou par l'apprentissage, car l'école n'accueille qu'une minorité.
Des intermédiaires culturels (prédicateurs, notaires, etc.) s'efforcent d'établir une communication entre les groupes socio-culturels.