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Amandine Dhée
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Sortir au jour naît d'une rencontre dans une librairie entre l'autrice et Gabriele. Gabriele est thanatopractrice. Très vite, entre elles, un dialogue s'instaure. Il y est question de la quête de sens, des clichés et des préjugés que véhicule ce métier, mais aussi du désir de transmission, de la perte et des liens qui unissent les êtres et marquent les générations.
Une réflexion lumineuse sur l'existence, d'une grande justesse. -
Une femme explore la question du désir. Elle revisite sa vie, ses expériences sexuelles et affectives passées. Elle s'interroge. Comment devenir soi-même dans une société où les discours tout faits et les modèles prêts à penser foisonnent ? Comment parvenir à désincarcérer son désir des normes héritées qui le contraignent et l'entravent.
Une réflexion féministe qui engage à prendre son désir à mains nues pour trouver une forme de sensualité, une sexualité solaire, aussi libératrice que salvatrice.
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« Le meilleur moyen d'éradiquer la mère parfaite, c'est de glandouiller », nous dit Amandine Dhée. « Le terme est important car il n'appelle à aucune espèce de réalisation, il est l'ennemi du mot concilier.
Car si faire voeu d'inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c'est la subversion absolue. » Si vous croyiez que la grossesse était une affaire privée, il n'en est rien. Une femme enceinte acquiert un statut tout particulier dans la société, qui la rend à la fois respectable et à surveiller. Avec une écriture incisive et débordante d'ironie, Amandine Dhée aborde la maternité à partir de son expérience, évoquant ses paradoxes notamment entre ses principes féministes et la vie quotidienne qui la tiraillent, et ses crues réalités si bien tues pour ne laisser qu'une image proprette et miraculeuse de la naissance dans l'imaginaire collectif et surtout masculin.
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Et puis ça fait bête d'être triste en maillot de bain
Amandine Dhée
- La Contre Allee
- La Sente
- 4 Juin 2021
- 9782376650126
Jeune adulte, aujourd'hui écrivaine, la narratrice s'interroge sur l'histoire qui l'a façonnée avec laquelle elle doit encore composer aujourd'hui. Elle se remémore les épisodes marquants de sa vie tout en questionnant ses choix les plus récents.
Et puis ça fait bête d'être triste en maillot de bain pourrait bien être le parcours d'une émancipation à travers les âges et les usages. Une confrontation aux codes déterminés, inculqués pour le bien-être de chacun à l'école, dans la famille ou encore dans le monde du travail et qui, selon Amandine Dhée, s'avèrent ressembler davantage à des promesses désespérées et mensongères plutôt qu'à un réel cheminement épanouissant. Et ça commence à la naissance, premier chapitre, où déjà le regard des autres pèse : « Elle est laide, aurait dit ma grand-mère lorsque je suis venue au monde. » Le lecteur suit à la fois le parcours de la narratrice dans une histoire qu'elle souhaite faire sienne et sa réflexion à propos d'une écriture naissante, qui s'affirmeront simultanément. L'enfant devient l'adulte que la narratrice a choisi d'être.
Souvent bref, les chapitres s'enchaînent avec la force évocatrice d'un Haïku. Quelques mots suffisent à Amandine Dhée pour installer le décor et la complexité des sentiments.
On retrouve l'humour piquant qu'on connaissait de ses précédents ouvrages.
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De courtes histoires composent ce roman de la ville si particulier, le premier texte d'Amandine Dhée, où l'on découvrait alors avec jubilation ce ton décalé et cet humour parfois corrosif qui lui sont propres.
Dans Du bulgom et des hommes, l'autrice-narratrice, dans un monologue adressé directement au lecteur ou à la lectrice, décortique avec humour des situations absurdes auxquelles sont confronté.e.s la plupart des citadin.e.s d'une grande ville. Vieilles dames armées, super-héros souterrains, conseillers municipaux inspirés... sont autant de personnages inventés pour mieux saisir l'absurdité de ce monde. À la façon d'un documentaire animalier, Amandine Dhée passe au crible les comportements humains en milieu urbain.
Au risque de se répéter, c'est jubilatoire, que l'on soit citadin ou non !
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Tant de place dans le ciel ; escapade dans les villages de Mons
Amandine Dhée
- La Contre Allee
- 1 Octobre 2015
- 9782917817421
" Non, il n'a pas le temps. [.] Vraiment il aurait été ravi, mais non.
Je suis déçue qu'il ne profite pas de l'occasion inespérée que je lui offre de boire un café pour échapper à tout ça. [.] Un écrivain, ça ne débarque pas en vélo sans prévenir. Pour écrire sur le thème du vent, en plus, bonjour la crédibilité ".
Mons 2015, capitale européenne de la culture, attise la curiosité.
En résidence à Mons, en Belgique, ville francophone de la région wallone, Amandine Dhée a travaillé au sein des communes rurales environnantes qui la composent. Comme un clin d'oeil au parc d'éoliennes de la plaine du Levant de Mons, considérées comme les plus puissantes au monde, Amandine Dhée, telle une girouette, se laisse guider par les vents pour proposer une forme de guide à travers le territoire du Grand Mons et nous emmener à la rencontre de ses habitants.
Déambulation, enquête, rencontres. Amandine Dhée nous livre ici sa vision d'un territoire qu'elle découvre par la voix de ses habitants.
Chaque paragraphe est dédié à l'habitant et au sujet qu'il a souhaité évoquer, en lien avec son territoire (jeunesse désoeuvrée, nature, relations de voisinage, etc.). La voix de l'auteure vient se glisser entre les témoignages comme pour nous livrer ses impressions, ses constats et interrogations avec l'humour et la malice qu'on lui connaît.
Un monde rural pluriel.
Au fil des témoignages reflétant la diversité des habitants et de leurs préoccupations, se dessine un portrait composite de la vie rurale, comme l'annonce l'auteure, on parlera du comité des fêtes, de la gendarmerie nationale, du club des jeunes du curé, de Facebook, de l'usine et de cambriolages...
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Cramoisir : micro-fictions sur le désir
Amandine Dhée
- L'Onde Theatrale
- 15 Septembre 2022
- 9782957799022
Il y a du feu et du pourri, il y a du goût pour les mots et du jeu avec la langue dans ce récit. Parce que l'autrice s'est donnée comme parcours celui d'explorer les désirs, de tenter d'en extraire des natures, des formes, de s'en approcher avec tous les pluriels nécessaires. Le texte décline en prose et poésie, sans rime et avec, en rire et avec sincérité les multiples méandres qu'emprunte le désir pour venir jusqu'à nous.
À partir de ce matériau brut et cash, Amandine Dhée a composé une joyeuse partition qui fait entendre la diversité de toutes ces voix et nous invite à découvrir, au fil de la lecture, ce qui constitue la singularité de chacun·e. Dans cette rencontre avec iels, en chemin, il se pourrait bien que nous nous reconnaissions un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout !