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Anne martine Parent
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L'horizon par hasard
Anne-martine Parent
- La Peuplade
- Litterature Francophone
- 23 Mars 2023
- 9782925141549
Depuis l'enfance, une femme avance, se perd, se métamorphose jusqu'à la disparition, ses pieds dans le sable, ses cheveux au soleil, ses mains ouvertes, son corps fatigué. L'intimité de sa chambre abandonnée explose de mystère et révèle à voix basse l'histoire de ses joies et de ses douleurs.
En un réseau serré d'échos poétiques, Anne Martine Parent intrique silhouettes et fantômes, constellations, forêts, villes de sable et plages en ruines. Les peaux raccommodées de feuilles mortes, les corps féminins trahis et disloqués, qui se défont et se recomposent, deviennent autant de lieux de réparation, d'horizons fulgurants qu'on échafaude en retenant son souffle. -
Une femme repense l'enfant qu'elle a été, se revoit pousser dans l'ombre, quitter ce monde évanoui. Elle fouille les mots, cherche un horizon, ne serait-ce qu'un visage, qu'une bouche à embrasser. La matière, visible ou invisible, se tient debout puis disparaît.
Je ne suis pas celle que vous croyez porte sur la difficulté d'être, les deuils nécessaires et l'enfance perdue. Pour exister, il faut plus qu'un nom, plus qu'un souffle. Pour vivre, il faut entrer dans le temps, grandir, vieillir, apprendre à tracer l'avenir avec une langue de sable. Voir à composer avec la mort, le silence, les blancs, les fantômes, avec la mémoire comme un cri étouffé, un surgissement.
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Paroles spectrales, lectures hantées ; médiation et transmission dans le témoignage concentrationnaire
Anne-martine Parent
- Nota Bene
- 1 Mars 2019
- 9782895186410
L'objet de cet essai porte sur les témoignages de personnes qui ont vécu l'horreur des camps nazis et qui en sont revenues. Celles et ceux qui en reviennent peinent à se définir comme des survivants : ce sont des spectres, des revenants, hantés par le souvenir des morts qu'ils ont laissés derrière eux.
Ce livre a été écrit sous le signe de la hantise, celle des témoins en premier lieu, mais aussi la mienne. Écrire ainsi sous le signe de la hantise affecte l'écriture elle-même, et c'est précisément cela qui m'intéresse ici : ce quelque chose qui résiste, échappe à l'auteur comme au lecteur et se transmet à travers le témoignage. Le travail d'analyse et d'interprétation se situe donc constamment dans un entre-deux, à la limite du savoir et du non-savoir, du désir de compréhension et de l'aveu d'ignorance, de la maîtrise cérébrale et de la déroute affective.
La performance de la lecture comporte dès lors un nécessaire échec, sans lequel on n'arrive à rien, sans lequel ce travail sous le signe de la hantise ne s'accomplit pas. En choisissant de nous laisser hanter par le savoir spectral du témoignage, nous pouvons ainsi advenir en tant que témoins.
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étude sur j'ai quinze ans et je ne veux pas mourir de Christine Arnothy
Parent/Anne-Martine
- Zoe
- Le Cippe
- 22 Janvier 2009
- 9782881826306
Christine arnothy, l'auteur d'un journal de guerre écrit à l'âge de quinze ans dans une cave d'un immeuble de budapest prise en étau entre les russes et les allemands en 1944-45, dit : " je suis née sans racines.
Je suis un condensé d'europe centrale, un composé de cinq ethnies. père aristocrate austro-hongrois, mère issue d'une grande famille juive de pologne, grand-père allemand. la situation sociale de ma famille m'a livrée d'office aux rancunes de l'histoire. j'ai appris de ma mère en première langue le français. depuis l'âge de neuf ans mon seul intérêt dans l'existence c'est l'écriture. j'ai quinze ans et je ne veux pas mourir est le texte intégral conçu dans la cave à la lumière d'une bougie.
Trente-trois romans le suivent, des histoires qui se déroulent entre los angeles et nairobi pour ne citer que deux villes-clés de ma vie. j'ai choisi comme terre natale la france. j'ai renoncé à l'amérique par amour pour un grand français. l'écriture est mon sang, dans mes veines c'est un sang français qui coule. ".