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Arièle Butaux
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Aurore est toujours si gaie ! Dès sa tendre enfance, elle a su qu'il lui faudrait vivre pour deux, compenser par son exubérance et sa santé insolente la naissance, deux ans avant la sienne, d'un enfant « différent ». Même si le mot n'est jamais prononcé, Lucas est lourdement handicapé. Leurs parents donnent le change, gardent pour eux ce malheur face auquel personne ne sait vraiment comment se comporter et Aurore, qui s'accroche à l'idée d'une guérison possible, grandit comme si de rien n'était. D'autant que Lucas est élevé par leurs grands-parents, dans une maison proche de la mer, où on ne le promène que hors saison et dans des lieux peu fréquentés.
Pour décrire la détresse de cette « enfant de remplacement », qui très vite devient plus grande que son frère, mais aussi l'amour fou qu'elle lui porte et son appétit de vivre, Arièle Butaux trouve des mots d'une justesse tranchante. La ligne claire de ce magnifique roman, aussi dense qu'il est bref, est celle d'une émotion contenue, permettant d'approcher avec une extrême pudeur le cratère abyssal d'un chagrin qui n'a pas de nom, « le mal de frère », mais également de dire les liens indéfectibles d'une famille soudée par un amour immense. -
Fondée au Ve siècle, la ville insulaire devenue cinq siècles plus tard une grande puissance maritime, s'étend sur plus de 118 îlots et compte près de 400 ponts.
Navigant à bord de son petit bateau dans l'enchevêtrement des canaux de Venise, Philip Plisson, dont le statut de résident vénitien lui ouvre les portes les plus secrètes de la ville, se consacre depuis près de trois années à cet ouvrage.
C'est un rêve nourri de longue date : naviguer sur les canaux aux mille-et-une légendes, marcher, de jour comme de nuit, se perdre, se retrouver dans ce double labyrinthe de terre et d'eau, d'ombre et de lumière où s'agitent des silhouettes. Se promener, sans jamais mettre le pied à terre et explorer les lieux souvent secrets où Venise garde la mémoire d'anciens hôtes prestigieux.
Témoin privilégié de la vie des habitants de Venise, Philip Plisson a embarqué au petit matin avec les livreurs, les remorqueurs, avec les pilotes du port, ou sur le plus gros porte-conteneur qui, régulièrement, décharge au terminal industriel. De jour comme de nuit, il est monté à bord des navettes de la police, des pompiers ou des ambulanciers.
Ses photographies révèlent la Sérénissime comme un décor de théâtre posé à fleur d'eau.
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« On m'appelle Bernardina. Je n'ai pas de nom de famille. Juste un P marqué au fer rouge en haut du bras gauche. P comme Pietà. P sans pitié pour le bébé abandonné dans la scafetta de l'hospice. Ai-je souffert quand le médecin chirurgien m'a tatouée comme une vulgaire brebis ? Qui peut le dire ? Les enfants sans famille sont des enfants sans mémoire. Le P d'Anna Maria est plus net que le mien. Plus gracieux aussi. Tout est plus net et plus gracieux chez Anna Maria. La grâce d'Anna Maria : ma joie et mon malheur.
Venise, 1741.
Quand un programme musical autour d'Antonio Vivaldi accompagne l'écriture d'une nouvelle originale d'Arièle Butaux à l'Ospedale della Pietà.
Postface historique d'Olivier Fourés Musique : oeuvres pour violon, orgue, clavecin et violoncelle de A.Vivaldi, T. Albinoni, A. Caldara, B. Marcello, G. N. Laurenti, F. Gasparini, D. Scarlatti, B. Galuppi Alice Julien-Laferrière, violon baroque Pauline Buet, violoncelle baroque Jean-Christophe Leclère, orgue et clavecin
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Une fois par an, Florence, Elise et Caroline se retrouvent pour leur traditionnel pique-nique sur le pont des Arts. Depuis que leur amitié s'est nouée sur les bancs du collège, le sujet de conversation n'a guère varié : l'amour et les avantages comparés du célibat et de la vie conjugale.
Cette année-là, les dossiers sont lourds. Après vingt-deux ans de mariage, Marc a délaissé Élise. Florence et Nicolas se traînent de scènes pénibles en silences peinés, arrosés d'alcool et de mensonges. Et Caroline ? Célibataire en mal d'enfant, la belle préfère donner à ses amies l'image d'une chasseresse savourant sa liberté.
Mais quel obscur désir harcèle donc les mâles à l'approche de la cinquantaine ?
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A vingt-cinq ans, la cantatrice pauline viardot (1821-1910) a consacré chaque jour de son existence à la musique, au détriment de sa vie de femme et de mère.
Elle n'en tire aucune gloire, n'ayant jamais fait qu'obéir à son père, à sa mère, puis à george sand qui l'a mariée à louis, pour la tranquillité de son âme et pour le bien de sa carrière. car sa liberté est ailleurs : sur une scène d'opéra. mais comment survivre à la mort d'une soeur, la célèbre malibran ? doit-on tenir jusqu'au bout une promesse faite à un père défunt ? oú trouver le manuscrit du don giovanni de mozart lorsqu'on est prête à vendre tous ses bijoux pour l'acquérir ? faut-il sacrifier sa vie de femme pour incarner des héroïnes de papier ? autant de questions posées à la " vestale ", que l'aideront à résoudre ses amis et ses amants : balzac, chopin, musset, tourgueniev, gounod, rossini, berlioz et liszt, entre autres figures de l'époque romantique, fascinés par cette artiste qui s'imposa avec des arguments d'homme au temps des crinolines et des grandes courtisanes.
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" Saurai-je tenir ma promesse ? Jusqu'à présent, j'ai été irréprochable.
A 25 ans, j'ai consacré chaque jour de mon existence à la musique au détriment de ma vie de jeune femme et de mère. Je n'en tire aucune gloire car je n'ai jamais fait qu'obéir à mon père, à ma mère, puis à George Sand qui m'a mariée à Louis pour la tranquillité de mon âme et pour le bien de ma carrière. Je n'ai jamais rechigné à suivre la voie que d'autres ont tracée pour moi. Ma liberté est ailleurs.
Sur une scène d'opéra, c'est moi qui chante et personne d'autre. Je suis seul maître à bord, portée par une voix que je n'ai pas choisie mais que je maîtrise parfaitement à force de l'avoir travaillée. " Soeur de la célèbre cantatrice Maria Malibran, Pauline Viardot 1821-1910 , muse et artiste, laide et irrésistible, va tout au long de sa vie réussir à fasciner le monde littéraire et musical du XIXème siècle, amis ou amants Tourgueniev, Gounod, Balzac, George Sand, Rossini, Musset, Chopin, Berlioz, Liszt et tant d'autres gloires de l'époque romantique, en s'imposant avec désir et volonté au temps des crinolines et des grandes courtisanes.
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De notre correspondant en Italie, Riccardo Landini : " Arrivés vendredi soir à Venise pour une semaine de repos après leur tournée triomphale en Europe, Eric et Hisako Berney ont été retrouvés morts dimanche matin à leur hôtel.
Les premiers éléments de l'enquête semblent indiquer un double suicide, mais aucune information n'a encore filtré sur la manière dont le couple se serait donné la mort. Ce geste inexplicable, de la part d'artistes qui semblaient aussi heureux à la scène qu'à la ville, suscite une vive émotion dans le monde musical... " " Avec La Samouraï, Arièle Butaux confirme une justesse de ton et un sens mélodique qui n'appartient qu'à elle.
Elle nous convie à un bal funèbre, où les vertiges du mensonge, les secrets en labyrinthe et la musique comme rite de possession mènent une danse de mort. Un roman bouleversant, aussi charnel, tendre et poignant qu'un baiser sur une plaie. " Nicolas d'Estienne d'Orves, du Figaro.
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On connaissait le mot de Cambronne' voici celui d'Arièle Butaux ! Avec une férocité bienveillante, Connard* s'immisce dans les alcôves de trois inséparables chipies : Caroline, cascadeuse de l'amour touchée par le syndrome Ikea ; Florence, jeune divorcée radieuse ; Élise, sage épouse et mère tentée par le démon de midi. Toutes trois sur le point de lui dire ' à ce démon - le mot de sept lettres qui leur brûle les lèvres'
Les déboires des un(e)s faisant bien souvent le bonheur des lecteurs, on ne résistera pas à la curiosité de s'inviter à dîner chez d'ex-beaux-parents, au plaisir régressif d'aller chercher au pressing une robe de mariée périmée, au voyeurisme de partager une nuit d'amour entre une boîte de boules Quiès et une urne funéraire' Car rien ne marche comme il faut dans des parades amoureuses boiteuses où, du prêtre au serial killer , le m'le déboussolé ressemble à une énigme pour cruciverbiste : « Condamné à vivre dans le noir. » A, V, E, U, G, L, E ? Non : C, O, N, N, A, R, D !
* CONNARD [konar]. adj. et n . (v. 1810 ; de con ) Masculin de Morue . (Ce terme fera l'objet d'un second tome.)
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ayant bravé dans connard ! les périls de l'amour et autres cataclysmes, elise, florence et caroline sont de retour.
déçues du mariage, de la maternité et même de l'adultère, ces inséparables chipies contre-attaquent. et rendent enfin aux hommes la monnaie de leur pièce.
un week-end en normandie tourne au cauchemar. une mère de famille délaissée ourdit une sordide vengeance. un amant indélicat perd ses dernières illusions en s'immisçant dans un dîner de filles... des dents crissent, des portes claquent, des détails tuent.
arièle butaux aborde au passage quelques grands enjeux contemporains : les monospaces sont-ils agréés par le vatican ? est-on si bien qu'on le dit au sein de sa famille ? le harcèlement amoureux est-il toujours un délit ? peut-on déclarer sa flamme en charentaises ? si les filles sont des pestes, y a-t-il un vaccin ? et coucher avec un plouc, est-ce vraiment tromper oe
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Mes lèvres sont mortes à minuit.
Dans l'appartement de Paul et Laura, tout est immaculé, du costume du maître de maison aux tenues impeccables de sa splendide épouse. Sous l'oeil interrogatif de Malika qui, du matin au soir, ne nettoie que du propre, un ancien amant toujours épris et une amie envieuse viennent interroger les raisons de cette perfection qui tourne à l'obsession. Jusqu'au jour où une tache de sang indélébile sur la moquette blanche ébranle l'univers de Paul et Laura, arrachant les masques et révélant un effroyable secret...
Le Choix du roi.
Le 12 septembre 1642, Henri d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, fut décapité pour avoir conspiré contre Richelieu. Il avait vingt-deux ans et avait été le plus grand amour de Louis XIII. Qui n'a cependant rien fait pour le sauver. Mais en est-on si sûr ?
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Elle s?imaginait concertiste, écrivain à scandale, épouse de milliardaire ou soeur de la charité. Dans un vieux carton à chapeau, Juliette retrouve les rêves de ses quinze ans, consignés dans son journal intime. Un demi-siècle a passé. Elle n?a jamais quitté Belle-Île, ses mains ont abandonné le piano pour les corvées quotidiennes et n?ont jamais caressé d?autre homme qu?un mari vieux de naissance. Mais la petite Juju a réveillé Juliette et lui demande des comptes pour ces promesses non tenues, ces ambitions avortées, cette vie gaspillée. Grâce à la lecture de son journal, Juliette renoue avec ses désirs de jeune fille. Ainsi, lorsque la vie, pas rancunière, lui présente pour la deuxième fois une chance non saisie à vingt ans, Juliette se montre-t-elle plus audacieuse que la présomptueuse Juju, quittant enfin Belle-Île avec son amour de jeunesse pour aller cueillir à Venise les fleurs de l?âge.