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Loin de la Californie fantasmée, le Nord de celle-ci est couverte de brume et de séquoias géants. C'est dans les somptueuses forêts de ces arbres gigantesques et jusqu'au King Canyon, que nous entraîne Arnaud Devillard. Dans ces paysages incroyables se mêlent sauvagerie des grands espaces et pittoresque des haltes en camping à l'Américaine. Camping-cars mieux équipés que des appartements, confort casanier au milieu des arbres, c'est un véritable choc des cultures pour le français et sa tente canadienne. Cette expérience de la démesure, souvent hilarante, nous est dépeinte avec humour par Arnaud Devillard, qui, confronté à cette exubérance, parvient malgré tout à trouver les grands espaces qu'il était venu chercher.
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Quarante ans après Désert solitaire, nous voilà donc partis, Cécile et moi, à l'été 2008, dans ce désert de pierre, immense, accidenté et coloré.
Je fais partie de ces gens qui ont la tête pleine de westerns, de guitares blues, de road movies, j'ai même dû un jour, si je ne me mens pas, fantasmer de porter des vestes à franges et des moustaches en guidon de vélo comme Wild Bill Hickok ou un guitariste de rock sudiste, et tout cela m'habite depuis tellement de temps que je ne sais plus quand ni comment c'est venu. Sur les traces de l'écrivain et écologiste américain Edward Abbey, Arnaud Devillard chronique au jour le jour son périple aux Etats-Unis.
Mais les paysages qu'il découvre ne sont pas exactement les espaces presque vierges des années soixante... Entre les descriptions tragi-comiques du trajet le long de la route 66 au mythe terni depuis longtemps et ses errances sur les parkings immenses des grands parcs, l'auteur nous livre mille anecdotes sur la musique et les films américains. Journal des canyons est un récit de voyage plein d'humour et d'autodérision, qui prend à contre-pied les figures imposées du road movie et aborde la question de l'écologie avec le sourire.
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Grizzly Park retrace le voyage d'Arnaud Devillard et sa compagne, de Denver au nord du Montana.
Sur fond de bearanoia, du rock en guise de bande-son, cette odyssée américaine nous plonge dans l'ouest des cow-boys, des trappeurs, des parcs nationaux des Rocheuses, des mountain men et des Sioux. Des Interstates interminables dans les grandes plaines où galopent les antilopes aux villes quasi désertes, Arnaud Devillard porte un regard décalé mêlé d'authentique excitation sur son périple américain, avec Rick Bass, Doug Peacock et un bear spray..(souvent) à portée de main.
Mais ce qui occupe leurs pensées, leitmotiv entêtant, c'est l'ours. Entrevu, entendu, aperçu, étudié, recherché ou soigneusement évité, le grizzly, fil rouge du récit, nourrit une paranoïa grandissante, jusqu'à l'obsession.