Peut-on devenir un combattant de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS et demeurer un troupier comme les autres ? Comment ce dernier est-il formé, commandé, équipé ? Quelles sont ses relations avec les civils ? Comment vit-il la guerre ? Se comporte-t-il comme les militaires des autres armées ? Quel est son degré de nazification ? C'est à ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Benoît Rondeau dans cet ouvrage qui s'attache à décrire le quotidien et l'expérience du soldat de Hitler, sur tous les fronts et quel que soit le corps auquel il appartenait.
L'auteur retrace d'une plume limpide des parcours très divers, vécus sous toutes les latitudes, du général au pilote de Messerschmitt, de l'administrateur à Paris au tankiste de panzer, et n'omet pas d'aborder l'épineuse question de l'image et de la postérité de cette force légitimement controversée. Ce faisant, il nous offre une étude renouvelée d'une armée à propos de laquelle on pensait tout connaître.
Comment s'est produite la montée en puissance du nazisme ? Qui sont ces officiers entrés dans la légende comme Erwin Rommel ou George Patton ? Comment se sont déroulées les célèbres batailles de Stalingrad, d'El-Alamein ou de Normandie ?
La Seconde Guerre mondiale représente la plus grande catastrophe humaine, par l'ampleur des destructions et du nombre de victimes. Ces tristes records s'accompagnent d'un déferlement de haine sans pareil, qui culmine avec le drame de la Shoah.
Dans cet ouvrage, l'historien Benoît Rondeau relate avec clarté et précision les principaux événements qui ont jalonné ce conflit, en se fondant sur des documents anciens comme sur des archives inédites. En plus des récits des campagnes et des batailles, il nous livre maints témoignages et anecdotes pour offrir une vision globale et vivante du conflit. Aucun lieu n'est négligé, ce qui est l'occasion de découvrir, entre autres, les opérations menées en Asie-Pacifique ou encore en Méditerranée. L'auteur aborde également l'importante production artistique inspirée par cette guerre, que ce soit dans la littérature, au cinéma ou au théâtre.
L'histoire de la Seconde Guerre mondiale se heurte encore à des lacunes et à des clichés qui ont la vie dure. Ce livre contribue à y remédier.
Un ouvrage très illustré de photographies d'époque, sur la tête de pont de l'Orne pendant la bataille de Normandie, qui a connu deux batailles majeures de juin à août 1944 : la prise de Pegasus Bridge et la destruction des canons de la batterie de Merville par les troupes aéroportées britanniques dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, puis le lancement de l'opération Goodwood, le 18 juillet 1944, qui devait percer le front allemand mais qui a échoué avec de lourdes pertes en chars.
L'engagement des parachutistes allemands dans la bataille de Normandie, du débarquement du 6 juin 1944 à la retraite allemande sur la Seine, fin août 1944. Avec de très nombreuses photographies, des profils en couleur de matériel, etc.
L'épopée d'Alexandre le Grand a fait entrer le personnage dans le panthéon des grands conquérants de l'Histoire. L'affrontement de Gaugamèles constitue la bataille décisive, celle qui lui assure définitivement le trône de Perse. Darius III, le roi de la dynastie achéménide, l'adversaire méconnu et malheureux du jeune roi de Macédoine, a déjà été battu à Issos. Les deux armées, fort différentes sous de nombreux aspects, bénéficient chacune d'atouts qui pourraient leur garantir un succès durable et définitif sur le champ de bataille. Gaugamèles représente à cet égard l'épreuve de vérité pour deux organisations militaires dissemblables, pour deux systèmes tactiques contrastés et pour deux styles de commandement...
En avril 1940, l'Allemagne envahit le Danemark et la Norvège. Les Alliés réagissent vite en Norvège et occasionnent de lourdes pertes à la marine allemande, mais ils sont vite chassés de la Norvège méridionale, puis centrale. En revanche, dans le nord du pays, en mai et juin 1940, le corps expéditionnaire de Scandinavie, du général Béthouart, remporte un succès éclatant contre les chasseurs alpins allemands, mais la situation catastrophique en France le force à rembarquer.
Tacticien hors pair et chef redoutable, maître absolu de l'exploitation sur les arrières ennemis, il est le maitre de la percée de la Meuse, de l'Afrikakorps et du mur de l'Atlantique. Fonceur mais jusqu'à l'excès, plus intuitif que réfléchi, plus tacticien que stratège, il commande au coeur de l'action, est sans recul sur les évènements. Plus fragile physiquement et mentalement que le mythe veut bien le dire, incapable de s'économiser, étanche à la peur physique mais lâchant ses troupes dans la débâcle, hyperactif un jour et s'effondrant la semaine suivante, Rommel est insaisissable, imprévisible, impulsif.
Pour mieux cerner ce chef de guerre unique, Benoit Rondeau s'attache, par les mots et par l'image, à raconter et analyser le parcours d'un des plus célèbres généraux de la Seconde Guerre mondiale.
La légende de l'Afrikakorps et du maréchal Erwin Rommel est née dans le désert libyen. Pendant trois années, de 1941 à 1943, cette force d'élite se bat en Afrique du Nord, où elle acquiert une renommée considérable. Son chef charismatique devient l'objet d'un véritable culte, que met en scène la propagande nazie. Il faut dire que Rommel suscite alors le respect aussi bien de ses soldats que de ses adversaires.
Benoît Rondeau retrace, pour la première fois, l'épopée de l'Afrikakorps. A la lumière des recherches les plus récentes, il interroge aussi le mythe de la "guerre sans haine". Créé en 1941 pour venir en aide aux soldats de Mussolini en Libye, l'Afrikakorps est placé sous le commandement d'Erwin Rommel. Rapidement organisées, les troupes s'adaptent au désert et attaquent les Anglais. Avec ruse et habileté, le "Renard du désert" mène son armée de victoires en victoires (Gazala, Bir Hakeim et la prise de Tobrouk) jusqu'aux portes d'Alexandrie, avant de combattre la 8e armée de Montgomery à El-Alamein.
La célèbre bataille est le véritable tournant de la guerre du désert. Malmenée, confrontée à de multiples difficultés, l'armée de Rommel entame alors une incroyable retraite.
Ce livre très illustré dépeint l'engagement de l'armée américaine en Afrique du Nord, de l'opération Torch en novembre 1942 à la reddition des forces de l'Axe, en mai 1943. De très nombreuses photographies, souvent rares ou inédites, viennent en soutien du texte racontant en détails les premiers combats livrés par l'US Army à l'armée allemande, en l'occurrence, l'Afrikakorps de Rommel.
L'une des forces de l'empire romain est son réseau de communication, les fameuses voies romaines, qui irriguaient tout le pourtour méditerranéen et permettaient le passage des biens et des hommes et le transfert rapide des légions romaines en cas de guerre.
Benoît Rondeau dresse de manière exhaustive les spécificités du soldat de l'Empire britannique, les conditions dans lesquelles il a combattu, comment il était formé, commandé, équipé, soigné... Il cherche à appréhender dans sa totalité le quotidien des hommes et des femmes qui ont servi l'armée entre 1939 et 1945, de l'arrivée à la caserne à la démobilisation, sur le front comme à l'arrière, au combat comme au repos, sur les différents théâtres d'opérations, de la jungle au désert en passant par le ciel allemand, les eaux de l'Atlantique ou le bocage normand. Un quotidien qui suppose d'aborder la question délicate des relations avec les civils, que ceux-ci soient des alliés, des ennemis ou encore des ressortissants des nombreux pays de l'Empire où ont été déployées les forces combattantes. On découvre également des personnalités méconnues, tel inventeur ou tel général, loin de la légende de Bernard Montgomery, qui a presque accaparé auprès du grand public la mémoire du haut commandement britannique pendant la Seconde Guerre mondiale. L'auteur aborde enfin la mémoire de ces forces armées après 1945, au cinéma comme dans la littérature ou dans les programmes scolaires, leur postérité étant globalement moins célébrée que l'US Army, mais aussi moins controversée que celle de l'Armée rouge et, plus encore, que celle de la Wehrmacht.
Au total, il apparaît que la contribution des forces de l'Empire britannique (soldats, marins et aviateurs du Royaume-Uni, des Dominions et des colonies), loin d'être anecdotique, comme l'a prétendu une certaine historiographie française, s'est avérée au contraire déterminante.
L'Australie, dominion peu connu avant la Première Guerre mondiale, se forge une forte identité à partir de 1915, sur les champs de bataille de Gallipoli, aux Dardanelles, puis lors des terribles combats sur le front français, à partir de 1916, à Fromelles, dans le Nord, puis à Arras et dans la Somme. Lors de la 2e Guerre mondiale, les Australiens s'illustrent surtout durant la guerre du Désert, de 1940 à fin 1942 et dans le Pacifique, notamment en Nouvelle-Guinée.
La bataille de Normandie évoque pour beaucoup des affrontements de chars dans le bocage ou dans la plaine de Caen, ou encore la percée blindée de Patton, mais la majorité des divisions était composée d'infanterie. C'est l'infanterie qui combat au 6 juin, aussi bien du côté allié que du côté allemand. C'est l'infanterie américaine qui progresse dans le bocage du Cotentin pour préparer une ligne de départ pour la 3rd Army de Patton. C'est aussi l'infanterie allemande qui essaie de faire face aux Alliés quand les Panzer de moins en moins nombreux, ne peuvent plus tenir le front.
Au début du mois de juin 1944, le IIIe Reich étend sa do- mination sur la majeure partie de l'Europe. La stratégie allemande pour l'été 1944: une défense tous azimuts, qui doit permettre d'emporter la décision à l'Ouest avant de repasser à l'offensive à l'Est. À la fin de l'été, la puis- sance de son armée est brisée à la suite d'une série de défaites sans précédents par leur ampleur. Sur tous les fronts, un seul mot d'ordre : « Rückmarsch ! ». La retraite. Si la guerre est perdue pour le IIIe Reich avant ce terrible été 1944, la capacité de résilience de la Wehrmacht et le professionnalisme, ainsi que le talent, de nombre de ses généraux n'ont jamais été autant mis en exergue qu'au cours des manÅ«uvres de repli qui les mènent jusqu'aux frontières du Reich.
La plus éclatante victoire du plus brillant général de l'his- toire américaine, dont le déroulement fascine les écoles de guerre de par le monde : la bataille qui démontre le talent du général Lee et le professionnalisme de ses su- bordonnées et de son armée. Un moment crucial de la guerre de Sécession, la guerre la plus meurtrière de l'his- toire américaine : cet affrontement explique et mène à la fameuse bataille de Gettysburg de l'été 1863.
L'opération «Barbarossa» et la guerre en Union sovié- tique constituent le front majeur de la Seconde Guerre mondiale, celui où se décide du sort de la guerre. Alors qu'on ne compte plus les récits des batailles de Moscou, de Stalingrad, de Koursk et de Berlin, il manquait un récit des événements survenus dans la partie nord du front, sur la route de Leningrad. L'auteur embrasse l'intégralité de la période, de l'invasion allemande de 1941 à la ré- duction de la poche de Courlande en 1945.
Alarm ! (Alerte en Allemand) : en cette journée fatidique du 6 juin 1944, le « Jour le Plus Long » - le mot est de Rommel - est enfin arrivé : pour les soldats allemands il va falloir repousser l'Invasion, le débarquement des forces alliées.
Le présent ouvrage s'intéresse spécifiquement à l'engagement de l'armée allemande en Normandie, plus particulièrement entre le 6 et le 13 juin, au cours de ces journées cruciales au cours desquelles se joue le sort de la campagne.
La Wehrmacht pouvait-elle l'emporter ? Le Mur de l'Atlantique a-t-il été complètement inutile ? La montée des renforts est-elle arrivée trop tard ? Les chefs Allemands présents à l'Ouest ont-ils été à la hauteur de leur tâche le Jour J et les quelques jours cruciaux qui ont suivi. Bref : la défaite allemande était-elle inéluctable ?
La bataille de Normandie de l´été 1944 est une des batailles majeures de la Seconde Guerre mondiale. Cette campagne est le cadre de l´affrontement entre deux des généraux les plus célèbres de la Seconde Guerre mondiale : l´Anglais Bernard Montgomery et l´Allemand Erwin Rommel. Les deux hommes se sont déjà affrontés en Afrique du Nord, à l´avantage du Britannique, sans que l´aura de l´Allemand en soit ternie. En Normandie, les événements révèlent de nouveau les forces et faiblesses des styles de commandement des deux antagonistes, ainsi que celles de leurs armées respectives. Un duel de haut niveau passé à la postérité et qui trouve son épilogue dans la plaine de Caen.
La conquête du pourtour méditerranéen par Rome a été possible grâce à une machine de guerre supérieure à celle de tous les pays voisins, y compris Carthage et la Grèce : la légion romaine. Découvrez sa composition, ses soldats et ses chefs, de même que des exploits.
La 8th Army britannique dans le désert L'expérience majeure, presqu'iconique de l'armée britannique au cours de la Seconde Guerre mondiale, demeure la confrontation entrée dans l'Histoire sous le nom de « guerre du désert ». L'aura de la 8th Army est sans pareille au sein des armées britanniques de la Seconde Guerre mondiale, mis à part le 21st Army Group qui débarque en Normandie en 1944. Auréolée de la victoire d'El Alamein, acteur essentiel de l'épopée de la guerre du désert, la 8th Army n'est pas une armée semblable aux autres. De l'été 1940 à novembre 1942, elle constitue en fait l'unique armée britannique confrontée sur terre à la Wehrmacht. Le théâtre des opérations où elle est engagée participe également de son originalité. Le désert, les palmiers, l'exotisme,... : la guerre du désert exhale un parfum d'aventure peu commun dans les récits de la Seconde Guerre mondiale.