En 1939, lorsque la guerre éclate, voilà déjà cinq ans qu'un colonel clame dans le désert qu'elle est préalablement perdue. L'armée française est trop lourde, trop peu offensive, ses blindés sont inadaptés à la puissance de feu de l'Allemagne nazie: aveuglée par le traumatisme de 14-18, la France court à la défaite. Appelé d'urgence à de hautes responsabilités ministérielles, de Gaulle assiste à la débâcle, malgré quelques faits d'armes personnels, à l'Est. Bientôt le gouvernement fuit à Bordeaux, et c'est l'armistice. Une lâcheté insupportable, inacceptable pour un homme qui a, depuis toujours, " une certaine idée de la France ": il s'envole pour Londres. Tandis que d'autres s'accommodent de Vichy, le général fait retentir, depuis l'Angleterre, la voix d'une France irréductible, libre, debout : la voix de la France éternelle.
Troisième et dernier tome des mémoires de guerre du Général de Gaulle.
Le troisième tome de ces mémoires, Le salut 1944-1946, est au programme officiel du bac de français 2011 pour les élèves de 1ère L. A cette occasion, Pocket publiera un ouvrage "spécial bac" inédit sur le sujet. Les trois tomes des mémoires de guerre du Général de Gaulle seront également remis en vente simultanément, avec de nouvelles couvertures. Ces ouvrages se sont déjà vendus à plus de 180 000 exemplaires chez Pocket.
Deuxième tome des mémoires de guerre du Général de Gaulle.
Tout recommencer, depuis l'Afrique du Nord : de Gaulle sait que le sort de son pays se joue ici, aux portes de la Méditerranée. Mais diriger les troupes de la France combattante n'est pas tout, il lui faut aussi composer avec les Alliés, assumer la double casquette de soldat et d'homme politique. Pour faire respecter, au sein même des forces démocratiques, l'intégrité et la souveraineté de la France. Les motifs de désaccords avec Churchill se multiplient, les Américains lui préfèrent Darlan, puis Giraud : on le somme de s'effacer. Pas question.
Ici comme ailleurs, de Gaulle résiste, se bat, gagne peu à peu du terrain, militairement et diplomatiquement. L'opinion publique lui est acquise, les chefs de la résistance s'unissent, sous son impulsion. Enfin, l'unité de la France libre se range sous la croix de Lorraine. Et bientôt, à Paris...
Le texte fondateur du gaullisme, présenté par le plus gaulliste de tous les politiques français.
Publié en juillet 1932, Le Fil de l'épée est le premier livre d'envergure publié par le commandant Charles de Gaulle. OEuvre habitée, anticonformiste, politique et littéraire, elle est aussi " matrice d'un destin ". On y découvre les lignes de force d'une pensée déjà tournée vers l'action, hantée par la grandeur et la passion de la France.
" Treize ans avant la catastrophe imprévisible, inimaginable à cette époque, ce jeune chef de trente-sept ans, d'avance sait ce qu'il fera et ce qu'il sera. " François Mauriac
"Je vous ai compris !" C'est ainsi qu'en 1958 Charles de Gaulle tente de rassurer les Français d'Algérie, sans pour autant prendre clairement position dans le conflit qui déchire le pays depuis bientôt quatre ans. La détermination du Gouvernement provisoire algérien qui déclare vouloir mettre fin à "l'ère de l'asservissement et de l'esclavage" laisse désormais peu d'espoir aux visées colonialistes de la France. L'onde de choc se propage jusque dans les cercles intellectuels français où la bataille fait rage entre les partisans d'une libération du peuple algérien et les tenants de l'écrasement de la " rébellion algérienne ". Des discours qui ont marqué l'Histoire, par des figures d'exception.
Le destin du Général de Gaulle est lié de manière intrinsèque à celui de la France du XXe siècle. Compte-rendu complet de son action entre 1940 et 1946, ses Mémoires de guerre suivies de ses Mémoires d'espoir (1958 à 1969), fournissent un ensemble cohérent et explicite permettant de connaître les conceptions qu'avait le Général des problèmes institutionnels, politiques et conjoncturels de l'époque où il a dirigé la France et d'extraire à sa source l'esprit même de la Ve République.
Les Lettres, notes et carnets révèlent tout un pan de l'oeuvre littéraire de Charles de Gaulle, très différent dans l'esprit et dans la forme de ses ouvrages de réflexion et de souvenirs. Ces documents réunis et publiés après sa mort par son fils, l'amiral de Gaulle, relèvent d'une démarche plus immédiate et spontanée. Ils sont rédigés le plus souvent à l'intention d'un correspondant particulier ou d'auditoires restreints, sinon pour le seul usage de leur auteur. Dans la majorité des cas, ce sont des oeuvres de premier jet, écrites avec une liberté de ton qui fait parfois défaut à ses Mémoires, travaillés à l'extrême.
L'épistolier ou le diariste laisse apparaître ici un de Gaulle que le mémorialiste s'interdit de montrer : l'homme privé, le personnage en quelque sorte officieux, capable de s'abandonner à un élan de tendresse comme d'exprimer sans fioritures le fond de sa pensée. Hormis ses écrits de jeunesse, les textes de ses conférences d'histoire prononcées en captivité puis à Saint-Cyr et à l'École de guerre, ceux de ses allocutions devant les officiers de son bataillon, quelques études sur les questions de défense nationale et des résumés d'entretiens, l'essentiel des Lettres, notes et carnets émane ainsi de plus de soixante années de correspondance et de notations personnelles.
De 1907 - première lettre publiée, adressée à son père par un fils de dix-sept ans " affectionné et respectueux " - au 9 novembre 1970 - ultime message envoyé à son propre fils -, Charles de Gaulle a entretenu avec ses proches ainsi qu'avec la plupart de ses interlocuteurs politiques, français et étrangers, et avec quantité d'intellectuels, d'artistes et d'écrivains, une relation épistolaire d'une ampleur et d'une richesse considérables.
Plus épars et discontinus, ses carnets, tenus depuis l'adolescence, constituent l'autre volet des écrits intimes de Charles de Gaulle. Ils renferment pêle-mêle des considérations d'ordre historique et politique, des notes de lecture, des citations de Virgile, de Péguy ou de Chateaubriand. Autant d'éléments qui l'ont aidé à travers le temps à se construire, à forger ses idées et à inventer son univers. Certaines confidences permettent de mieux cerner la vérité profonde du personnage. Les plus nombreuses datent de 1916, année où le jeune officier met à profit sa captivité pour s'adonner à l'écriture. " J'estime que la première condition du bonheur pour un homme est de sortir de lui-même, dans le monde d'aujourd'hui ", note-t-il à ce moment-là, ajoutant quelques pages plus loin : " Jusque dans ses pires cruautés, la Vie a des saveurs qui la rendent désirable. " Trente ans plus tard, au lendemain de la Libération, de Gaulle écrit seulement ceci, qui suffirait à résumer l'ensemble de sa pensée : " Pardonnez-moi ! Je n'aime que la France. "
Après Le Fil de l'épée (1932) et Vers une armée de métier (1934), La France et son armée, publié en 1938, est le dernier volume d'une trilogie consacrée par de Gaulle à l'armée française en général. A travers une évocation en forme de fresque de l'histoire militaire des origines à la conclusion de la Grande Guerre, l'auteur retrace avec verve les grands épisodes guerriers de notre pays, tout en soulignant les problèmes d'organisation, de logistique, de tactique et de stratégie. Ces derniers aspects se retrouvent dans l'histoire particulière des troupes du Levant, publiée en 1931 après un séjour du commandant de Gaulle au Liban. Dans sa présentation substantielle, Hervé Gaymard souligne l'importance et la modernité de ces textes tout en offrant une vision sur la place actuelle de notre armée, à l'heure de notre engagement sur plusieurs champs d'opérations.
Les Lettres, notes et carnets révèlent tout un pan de l'oeuvre littéraire de Charles de Gaulle, très différent dans l'esprit et dans la forme de ses ouvrages de réflexion et de souvenirs. Ces documents réunis et publiés après sa mort par son fils, l'amiral de Gaulle, relèvent d'une démarche plus immédiate et spontanée. Ils sont rédigés le plus souvent à l'intention d'un correspondant particulier ou d'auditoires restreints, sinon pour le seul usage de leur auteur. Dans la majorité des cas, ce sont des oeuvres de premier jet, écrites avec une liberté de ton qui fait parfois défaut à ses Mémoires, travaillés à l'extrême.
L'épistolier ou le diariste laisse apparaître ici un de Gaulle que le mémorialiste s'interdit de montrer : l'homme privé, le personnage en quelque sorte officieux, capable de s'abandonner à un élan de tendresse comme d'exprimer sans fioritures le fond de sa pensée. Hormis ses écrits de jeunesse, les textes de ses conférences d'histoire prononcées en captivité puis à Saint-Cyr et à l'École de guerre, ceux de ses allocutions devant les officiers de son bataillon, quelques études sur les questions de défense nationale et des résumés d'entretiens, l'essentiel des Lettres, notes et carnets émane ainsi de plus de soixante années de correspondance et de notations personnelles.
De 1907 - première lettre publiée, adressée à son père par un fils de dix-sept ans " affectionné et respectueux " - au 9 novembre 1970 - ultime message envoyé à son propre fils -, Charles de Gaulle a entretenu avec ses proches ainsi qu'avec la plupart de ses interlocuteurs politiques, français et étrangers, et avec quantité d'intellectuels, d'artistes et d'écrivains, une relation épistolaire d'une ampleur et d'une richesse considérables.
Plus épars et discontinus, ses carnets, tenus depuis l'adolescence, constituent l'autre volet des écrits intimes de Charles de Gaulle. Ils renferment pêle-mêle des considérations d'ordre historique et politique, des notes de lecture, des citations de Virgile, de Péguy ou de Chateaubriand. Autant d'éléments qui l'ont aidé à travers le temps à se construire, à forger ses idées et à inventer son univers. Certaines confidences permettant de mieux cerner la vérité profonde du personnage. Les plus nombreuses datent de 1916, année où le jeune officier met à profit sa captivité pour s'adonner à l'écriture. " J'estime que la première condition du bonheur pour un homme est de sortir de lui-même, dans le monde d'aujourd'hui ", note-t-il à ce moment-là, ajoutant quelques pages plus loin : " Jusque dans ses pires cruautés, la Vie a des saveurs qui la rendent désirable. " Trente ans plus tard, au lendemain de la Libération, de Gaulle écrit seulement ceci, qui suffirait à résumer l'ensemble de sa pensée : " Pardonnez-moi ! Je n'aime que la France. "
Premier livre publié par un quasi inconnu, le capitaine Charles de Gaulle, en 1924, La Discorde chez l'ennemi est un essai d'histoire d'immédiate, le seul d'envergure consacré aux causes profondes et directes de l'effondrement du Reich wilhelmien. L'auteur explique et raconte les dissensions au sommet, les erreurs stratégiques et diplomatiques, comme la guerre sous-marine à outrance ; enfin la crise militaire et politique entraînant la déroute de l'automne 1918, conclue par la chute de Guillaume II et l'armistice du 11 novembre. D'emblée, l'écrivain perce sous l'historien et le politique derrière le militaire, comme le souligne Hervé Gaymard dans sa présentation inspirée qui introduit l'ouvrage.
Ancien ministre et président du conseil départemental de la Savoie, Hervé Gaymard a déjà rédigé les préfaces remarquées de deux oeuvres de Charles de Gaulle : Le Fil de l'épée et La France et son armée. Son dernier ouvrage, Bonheurs et Grandeur (Perrin, 2015) a reçu le prix du Nouveau Cercle de l'Union et le prix Montyon de l'Académie française.
Si le général de Gaulle réécrivait Vers l'armée de métier, quelle version nous proposerait-il aujourd'hui ?
À cette question singulière, Charles de Gaulle lui-même apporte une réponse d'une actualité saisissante. Mais alors, la France et le monde de 2020 seraient-ils semblables à ceux de 1934, année où parut Vers l'armée de métier ? Non, car l'histoire des peuples ne bégaie pas, pas plus qu'elle n'est finie. Elle suit le cours de lignes de forces intemporelles sur lesquelles le général de Gaulle a bâti ses idées de chef de guerre et de chef politique.
En ces temps incertains où notre pays s'interroge sur lui-même et son avenir, le général de Gaulle nous rappelle, dans ce livre inédit, que la France n'est vraiment elle-même que dans l'unité de sa nation, la permanence de sa défense et la souveraineté de sa politique. Il nous demande de ne jamais oublier que tout au long des siècles, « la France fut faite à coups d'épée ».
Les 15 plus grands discours du général de Gaulle entre le 18 juin 1940 et le 25 août 1944, depuis l'Appel du 18 juin jusqu'au "Paris libéré", en passant par les discours d'Oxford et de Brazzaville.
Une invite à parcourir les écrits littéraires de Charles de Gaulle. Ceux de la prime jeunesse, comme ceux variés, de l'âge mûr (des récits, nouvelles, poèmes, articles, lettres) jusqu¹aux grands textes et discours entrés dans l'histoire).
Cet ouvrage réunit les principaux discours prononcés par le général de Gaulle entre juin 1946, après son départ du Gouvernement, jusqu'à sa démission en avril 1969. Il s'agit des textes originaux, tels que le Général les avait écrits ou dictés en vue d'une circonstance particulière. Voici donc plus de vingt années de l'histoire de France en train de se faire, vue de Colombey puis de l'Elysée. Après le discours de Bayeux, qui trace déjà les contours de ce que sera la Ve république, le retour aux affaires et le drame algérien donnent lieu à des morceaux de bravoure, qui résonnent aussi au Québec et à Pnom-Penh ; où l'on voit que le verbe est, pour le président de Gaulle, un incomparable instrument de pouvoir et d'influence, dont il joue en virtuose. Mais l'usure du temps finit par en avoir raison. Dans une préface à la fois dense et originale, Jean-Luc Barré brosse le portrait d'un homme passant de la traversée du désert aux ors de la République sans jamais cesser de vérifier par sa parole sa légitimité, et de porter très haut et très loin le message de la France toujours à la jointure de la tradition et de la modernité. Oui, la République avait de l'allure sous De Gaulle !
" Des lettres, notes et carnets que mon père a pu rédiger à la réflexion ou griffonner à la hâte depuis sa jeunesse et jusqu'à sa mort, et qu'on a retrouvés à ce jour, en voici deux premiers volumes qui vont de 1905 au 18 juin 1940. Ces recueils correspondent à la période obscure, puis à peine notoire de sa vie : celle du collégien qui s'essaye à versifier, du lieutenant perdu dans la masse de l'infanterie française, du blessé de Verdun ramassé par les Allemands, de l'officier d'état-major inconnu qui participe à la formation et aux opérations de l'armée polonaise reconstituée, du théoricien militaire qui gêne les autorités en s'efforçant désespérément de les convaincre de créer l'indispensable corps de bataille cuirassé, enfin du colonel précipité au commandement de la dernière division blindée française de 1940, avant de devenir l'éphémère sous-secrétaire d'État qui tente sans succès d'empêcher l'effondrement de la Défense nationale et de l'État. Dans ces Lettres, Notes et Carnets, on trouvera par ordre chronologique les lettres familiales ou officielles, les télégrammes personnels ou gouvernementaux, les travaux, minutes, directives, billets, récits et brouillons divers dont les copies ou les manuscrits sont restés en ma possession, ou que nous avons déjà remis aux Archives sous le nom de leur auteur, ou encore que d'autres détenteurs nous ont fait connaître. Beaucoup de ces pièces sont inédites, mais pour des raisons de nomenclature et de récollection, on a cru bon de reproduire aussi celles qui ont pu être plus ou moins régulièrement publiées ailleurs. Par contre n'ont pas été reprises celles fîgurant déjà en annexes des oeuvres précédemment éditées du général de Gaulle. " Philippe de Gaulle
L'édition des Lettres, Notes et Carnets permet de trouver, par ordre chronologique, une sélection de lettres familiales ou officielles, les télégrammes personnels ou gouvernementaux, les travaux, minutes, directives, billets, récits et brouillons divers écrits par le général de Gaulle et recueillis par son fils, l'amiral Philippe de Gaulle. En étudiant, déchiffrant et finalement en publiant ces manuscrits inédits, le fils du Général nous permet d'apprécier le talent d'écrivain de son père, et de découvrir "l'homme qu'il était véritablement (chef militaire ou homme d'Etat assurément, homme politique souvent et politicien jamais) et comment il s'est toujours efforcé de faire face aux événements de notre Histoire au mieux des intérêts de Français" (Avant-propos de Philippe de Gaulle).
Ce neuvième volume rassemble les manuscrits rédigés par le Général de Gaulle entre les années 1961 et 1963: années où fut conclue l'indépendance de l'Algérie et où apparut l'élection présidentielle au suffrage universel.
L'édition des Lettres, Notes et Carnets permet de trouver, par ordre chronologique, une sélection de lettres familiales ou officielles, les télégrammes personnels ou gouvernementaux, les travaux, minutes, directives, billets, récits et brouillons divers écrits par le général de Gaulle et recueillis par son fils, l'amiral Philippe de Gaulle. En étudiant, déchiffrant et finalement en publiant ces manuscrits inédits, le fils du Général nous permet d'apprécier le talent d'écrivain de son père, et de découvrir "l'homme qu'il était véritablement (chef militaire ou homme d'Etat assurément, homme politique souvent et politicien jamais) et comment il s'est toujours efforcé de faire face aux événements de notre Histoire au mieux des intérêts de Français" (Avant-propos de Philippe de Gaulle).
Ce dixième volume rassemble les manuscrits rédigés par le Général de Gaulle à la fin de son premier mandat présidentiel, et dans les débuts tourmentés du second, entre 1964 et 1966.