"Ce livre est le récit réflexif d'un juré d'assises qui, pour refuser de juger et de condamner après avoir été tiré au sort, se voit pour cela lui-même condamné au nom du code de procédure pénale. Sans rien avoir commis au préalable d'illégal, il est possible aujourd'hui, en France, pays libre respectant les opinions individuelles, d'être condamné légalement à de lourdes sanctions pénales pour refuser de siéger en cours d'assises pour motifs moraux et philosophiques. De cet acte de désobéissance civile, l'auteur tire des pistes de réflexion pour améliorer les jurys populaires."
Une réforme chasse l'autre... Une théorie voue aux gémonies les précédentes..
Pendant ce temps, les vrais acteurs de l'Éducation nationale - les enseignants, sur le terrain, pas les technocrates - ainsi que les élèves, et leurs parents, ne savent plus à quel saint se vouer ! Et chacun d'y aller de sa théorie de l'éducation. C'est pourquoi la publication de cet ouvrage nous a paru indispensable : Jacques Ardoino, peu médiatisé (et pour cela moins connu que d'autres, pourtant de moindre envergure), professeur émérite des sciences de l'éducation à Paris-8, est " revisité " dans cet ouvrage. Christian Verrier, en effet, dans un " trialogue " entre Ardoino, lui-même et les écrits d'Ardoino, nous livre un ouvrage simple, mais source, pour ses lecteurs - enseignants, certes, mais aussi parents, et (surtout ?) politiques et technocrates - d'une remise en question de ce que nous croyons.
En 1 330 repères historiques marquants, cet ouvrage délivre un panorama rapide et clair de l'histoire de l'éducation et de l'enseignement en France, depuis les origines jusqu'à la période contemporaine.
Des écoles gallo-romaines à la fondation des premières structures enseignantes monastiques, des premiers collèges jésuites aux Petites Ecoles de Port-Royal, des écoles primaires de la Troisième République à l'Ecole unique, du poète Ausone à Abélard, de Rabelais à Condorcet, de Jacotot à Freinet, sont délivrées des indications essentielles. Chacune des dates mentionnées renvoie à une source bibliographique précise permettant au lecteur une orientation efficace dans l'immense champ historique qui s'offre à lui.
Pouvant être lue dans la continuité, cette chronologie est à la fois une introduction et un guide pour qui souhaiterait découvrir ou mieux connaître l'histoire de l'éducation et de l'enseignement.
Ce journal d'apprentissage, écrit en 1999, relate les premiers pas dans la profession d'enseignant-chercheur d'un nouveau maître de conférences en sciences de l'éducation. Pendant six mois, quasiment au jour le jour, on voit entrer un presque novice dans un univers professionnel d'un nouveau genre pour lui, qui l'inquiète, l'étonne, le déconcerte, l'irrite parfois, tout autant qu'il le passionne. C'est en observant les moeurs universitaires qui s'offrent à lui, en transmettant ce qu'il sait ou croit savoir, en accompagnant de son mieux les étudiants, que l'auteur entre peu à peu dans une nouvelle identité professionnelle, tout en portant sur ce qu'il vit un regard critique et pertinent, pour mieux avancer dans ce nouveau chemin de vie.
Aujourd'hui en plus de son utilité de chaque jour, la marche est devenue une forme de tourisme appréciée, et même une médication pour préserver l'homme moderne des maux de nos sociétés occidentales contemporaines. C'est de cette itinérance pédestre des hommes qu'il a été ambitionné de rendre compte, en s'arrêtant sur plusieurs dimensions caractérisant la marche voyageuse : l'espace, le temps, le corps, l'environnement, l'expérience existentielle.
Parce qu'il effectue à travers savoirs et connaissances un voyage qui n'est banalisé par aucun système, l'autodidacte propose, en réponse aux institutions hyper-structurées de l'éducation, l'image en grande partie mythique de ce qui pourrait ressembler à une épopée de l'apprentissage.
Son cheminement évoque un parcours initiatique devant beaucoup aux aléas de l'auto-apprentissage, chaque autodidacte devenant l'Ulysse de sa propre Odyssée. L'autodidaxie se développerait alors selon un désordre inventif fait d'une multitude de projets individuels. Par ses transgressions, ses déviances, ses errances, par son affranchissement des déterminismes, elle serait depuis toujours - et peut-être davantage en période d'incertitude sociale et intellectuelle - un véritable ferment culturel constamment disponible pour tout élan créateur.
L'apprentissage de la recherche (sciences de la nature et sciences humaines) est, essentiellement, réservé aux universités et à quelques grandes écoles.
Alors que la formation à la recherche et sa pratique sont d'extraordinaires moyens de comprendre de façon critique le monde dans lequel nous évoluons, d'en examiner de façon argumentée et approfondie les facettes contradictoires, alors que son enseignement à tous sans conditions permettrait d'élever considérablement le niveau d'analyse de chacun de son vécu individuel et social, elle ne touche en réalité qu'un petit nombre d'initiés passés par les chicanes conduisant de l'école aux plus hauts échelons de l'enseignement supérieur.
Aussi l'éducation populaire, depuis toujours désireuse d'oeuvrer culturellement à la citoyenneté et à l'émancipation des esprits, est-elle tout à fait en droit d'envisager de faire à son tour de la formation à la recherche, cette fois non plus à l'intention d'un nombre restreint de personnes, mais en direction du plus grand nombre acceptant de s'y intéresser. Elle est également en droit de fonder ensuite des laboratoires de recherche, qui diront le monde à leur façon, dans lesquels les militants et bénévoles pourraient déployer leurs talents de chercheurs nouvellement formés. L'éducation populaire est en capacité de s'en arroger le droit, en capacité aussi de réaliser un tel projet, en se faisant au besoin accompagner dans un premier temps de chercheurs et de formateurs versés dans la question.
Cet ouvrage rend compte de différentes démarches conduites en éducation populaire pour permettre à des salariés, des militants... d'acquérir les capacités à conduire des recherches sur leur terrain d'implication.
Comment refaire de l'entreprise un lieu de confiance et d'engagement quand la quête de l'hyper-profit conduit à des comportements de plus en plus délétères ? Quels enseignements tirer des philosophies orientales, notamment chinoises, pour redonner du sens au management ? Quelle formation mettre en place pour que l'entreprise et le manager deviennent des vecteurs d'émancipation ?
Partant du constat que le management dit « efficace » se révèle inefficace d'un point de vue financier et conduit souvent à des désastres aux niveaux écologique et humain, François Fourcade, René Barbier et Christian Verrier défendent l'idée que le modèle actuel de l'entreprise est mort. Mais une fois ce constat établi, que faire ?
À l'opposé des ouvrages de management classiques qui préconisent d'appliquer des méthodes et formules miracles, Pour en finir avec le management efficace montre qu'il est plus utile de s'interroger sur soi-même et les attentes du capitalisme dominant. Dès lors, une série de sept principes vient éclairer le lecteur sur les conditions d'émergence d'une véritable sagesse managériale qui cherche non plus à résoudre directement les crises mais à concevoir autrement le rôle du manager pour parvenir à un changement profond des individus et des mentalités au sein de l'entreprise.
Conçu comme une réflexion critique sur les limites des concepts d'efficacité et de performance, Pour en finir avec le management efficace réussit, dans la lignée des travaux d'Henry Mintzberg, à faire émerger une nouvelle figure du manager, conscient de ses responsabilités professionnelles et sociétales, en ce début de 21e siècle.
Le monde change, celui des entreprises aussi, mais à quel prix? La souffrance au travail est de plus en plus fréquente, conjuguée avec des résultats financiers pourtant souvent exceptionnels. Jusqu'où ira cette dérive semblant inéluctable ?
Même si les signes répétés des récentes crises semblent indiquer que le système économique actuel se fissure, rien ne semble changer dans les grandes entreprises et multinationales. Que faire?
Et si était remise en question la notion même d'efficacité de l'entreprise? Partant de l'hypothèse qu'il n'y aucune raison pour que les résultats économiques ne puissent pas se conjuguer avec le développement social et écologique, les trois auteurs de ce livre, à partir de leurs expériences plurielles, engagent un dialogue facilitant au lecteur une entrée aisée dans le débat.
Que proposer d'autre? Une efficacité nouvelle, bien différente de ce que l'on connaît, se dégage peu à peu des réflexions des auteurs. L'inspiration tirée des différentes philosophies chinoises laisse apparaître des idées originales qui voyagent bien dans le monde du management. Au fil des pages, l'inspiration orientale est peu à peu extraite et traduite en critères de performance originaux, permettant d'imaginer véritablement une efficacité autre.
Pour le dirigeant, le manager, le chercheur en science de gestion, cet ouvrage aux nombreuses références permet de questionner frontalement le modèle dominant actuel, pour proposer d'autres alternatives permettant d'articuler les logiques de performance économique, de développement social et de respect de notre planète.