De nombreuses opérations ont lieu entre 1939 et 1945. Si Overlord - qui permet le débarquement de Normandie - ou encore Barbarossa - qui orchestre l'invasion de l'Union soviétique par le Reich - sont célèbres, il en existe pourtant beaucoup d'autres. Souvent moins imposantes, certaines sont toutefois bien plus exceptionnelles car elles font appel à l'audace incroyable, la ruse inouïe ou encore l'imagination débordante de leurs instigateurs.
Ainsi, saviez-vous que les Américains avaient voulu lâcher sur le Japon un million de chauves-souris lestées d'une charge incendiaire ? Que les services secrets britanniques avaient fait croire à une prétendue invasion de la Sardaigne grâce à un faux cadavre ? Que les nazis avaient fabriqué de la monnaie britannique factice ? Ou encore que les Anglais avaient voulu construire un porte-avions en glace ?
Claude Quétel, grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, nous narre le récit d'une trentaine d'opérations méconnues, souvent loufoques et improbables, mais pourtant bien réelles. Sources à l'appui, il nous dévoile la préparation et le déroulement de ces « coups tordus », tous plus spectaculaires les uns que les autres.
Que peut-on dire de plus sur Hitler, après la publication de milliers d'articles et de livres, parmi lesquelles des biographies solides ? Précisément, il ne s'agit pas de dire plus, mais de dire juste et de voir autrement en examinant ce qui fait problème dans toute biographie de Hitler. Dans cet esprit, on le suivra à la trace en posant les questions que tout le monde se pose et auxquels bien peu peuvent répondre. En commençant par le commencement : Hitler a-t-il eu une enfance malheureuse ? A-t-il toujours été antisémite ? A-t-il été un héros de la Grande Guerre ? On verra que la rédaction de Mein Kampf n'était nullement préméditée. Que sa marche vers le pouvoir était résistible. Qu'il n'a amélioré ni la condition ouvrière, ni le statut de la femme. Qu'il a fait marche arrière face aux Églises allemandes. Qu'il était un piètre stratège...Mais qu'il a pourtant fait basculer le monde dans la plus atroce des guerres.
« Crois ou meurs ! Voilà l'anathème que prononcent les esprits ardents au nom de la liberté ! » Ainsi s'indigne le journaliste Jacques Mallet du Pan dans le Mercure de France du 16 octobre 1789, au tout début de la Révolution. Voilà qui s'inscrit en faux contre la thèse, solidement ancrée aujourd'hui, de deux révolutions : une bonne, celle des droits de l'homme, qui aurait dérapé pour aboutir à une mauvaise, celle de la Terreur.
Et si la Révolution tout entière avait été un immense, un désolant gâchis, et ce dès les premiers jours ? Et si ce qui a été longtemps présenté comme le soulèvement de tout un peuple n'avait été qu'une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont l'enjeu mémoriel divise toujours les Français ? Il fallait reprendre l'enquête en revisitant les événements, en les décryptant et en se libérant de l'historiquement correct.
Ce récit circonstancié s'adresse à tous ceux qui souhaitent qu'on leur raconte enfin une autre histoire de la Révolution française, la vraie."
Il y a plus de soixante-dix ans, la bataille de Berlin puis Hiroshima marquaient la fin du conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité. Débuté en septembre 1939 avec l'invasion de la Pologne par Hitler, celui-ci donne l'impression jusqu'en 1941 d'une victoire de la Wehrmacht, qui a révolutionné l'art de la guerre par le Blitz. Le tournant majeur intervient fin 1941, lorsque la guerre - essentiellement européenne - devient mondiale avec Pearl Harbor, tandis que l'armée allemande cale devant Moscou. S'ensuivent plus de trois ans d'affrontements titanesques au cours desquels la modernisation technologique va de pair avec la barbarisation dont témoigne en particulier la Shoah.
Conjuguant brillamment le fond et la forme, maîtrisant les questions militaires, diplomatiques et économiques, passant d'un front à l'autre d'une plume alerte, émaillant son texte de portraits enlevés des principaux contemporains, Claude Quétel raconte avec maestria ce quinquennat-charnière de l'histoire du xxe siècle.
Historien et ancien directeur du mémorial de Caen, Claude Quétel a publié de nombreux ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale, parmi lesquels L'Impardonnable Défaite.
Mein Kampf, publié en 1925-1926, appartient au cercle noir des ouvrages sulfureux dont tout le monde parle, sans jamais - ou presque - les avoir lus. Alors qu'il est depuis peu dans le domaine public et que son éventuelle réédition suscite de vives polémiques, Claude Quétel pose dix questions cardinales sur la genèse et le contenu du livre, son impact réel sur l'Allemagne du IIIe Reich, son accueil ailleurs dans le monde, notamment dans la France des années 1930, ses conséquences sur le déroulement de la Seconde Guerre mondiale. Tout sur Mein Kampf raconte aussi l'étonnant et inquiétant succès d'une telle oeuvre jusqu'à nos jours.
De l'Antiquité à nos jours, d'Hippocrate, Platon et Aristote à Foucault et Deleuze, de la « maladie de l'âme » aux névroses et aux psychoses, des temples d'Asclépios aux « HP » via l'asile d'Esquirol, Claude Quétel n'écrit pas une autre histoire de la folie, mais tout simplement l'histoire de la folie.
Dès le Moyen Age la question de l'enfermement des fous, qui constitue moins une logique de répression qu'une réponse pragmatique des pouvoirs publics. Si, aussitôt qu'est évoquée l'histoire de la folie, le nom de Michel Foucault revient tel un horizon indépassable, il est pourtant possible de considérer la folie autrement qu'à travers le prisme foucaldien.
Le 17 juillet 1676, la marquise de Brinvilliers a la tête tranchée en place de grève. Son crime : avoir empoisonné son père, sa soeur et ses deux frères ! Quand le lieutenant-général de police La Reynie se plonge dans le dossier, il est stupéfait. Des sorcières aux empoisonneuses, des alchimistes aux grands seigneurs, les ramifications de l'affaire sont immenses ! La machine judiciaire se met en marche :
Torture, aveux, dénonciations, exécutions... Et bientôt, c'est l'entourage de Louis XIV lui-même qui est compromis ! Mme de Montespan, la favorite de Louis XIV est au premier rang des suspects. Éclate alors le plus grand scandale du règne du Roi-Soleil.
À travers les archives de la police, les récits des contemporains et les procès-verbaux des interrogatoires, Claude Quétel nous entraîne au coeur de l'une des énigmes criminelles les plus troubles de l'Histoire.
« Le titre de ce livre indique assez son intention : Il était une fois la France. La France est un peu comme un ancêtre (le nôtre) dont on aurait quelque peu oublié, sinon méprisé, l'existence. Et quelle vie ! Dans un récit continu, rigoureusement chronologique, volontairement allégé de tout appareil scientifique (tant pis pour les cartes qui, comme chacun sait, valent mieux qu'un long discours), je propose non pas un roman national, dont le genre est effectivement périmé, mais une nouvelle «biographie» de l'Histoire de France, intégrant ce que les historiens appellent non sans suffisance «l'état de la question». Bien des personnages, des événements, des périodes de notre histoire sont aujourd'hui entièrement reconsidérés. L'Histoire n'est pas une science exacte. Elle se déchiffre et s'interprète.
Ce livre s'adresse à toutes celles et ceux qui ont été privés d'Histoire de France, c'est-à-dire de leur histoire. Quelles que soient nos origines, nous avons une carte d'identité commune : la France puisque nous y vivons et que nous en sommes les citoyens. Alors, faisons connaissance ! ».
Claude Quétel
Le D-Day reste gravé dans nos mémoires comme le premier jour de la libération de la France du joug du nazisme. Comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Quelles ont été les grandes étapes du Débarquement, que ce soit sur les plages, le 6 juin, ou dans les terres, lors de la bataille de Normandie ? Cet ouvrage vous permettra de suivre le récit clair et vivant d'une bataille finalement complexe, jusqu'à la libération du Havre le 12 septembre 1944.
Un ouvrage original et exhaustif sur les crèches du monde entier (sans se limiter à la crèche provençale ou à la crèche napolitaine). L'éclairage d'un historien, qui explique comment les crèches, à partir de l'Italie et du Bassin méditerranéen, ont fait la conquête de l'Europe chrétienne, puis du monde entier (notamment Amérique du Sud et Afrique). Une véritable enquête sur les " créchistes " : des collectionneurs qui s'emploient à faire connaître et aimer les crèches de Noël à travers le monde.
Le 22 juin 1940, la France signe un armistice déshonorant après avoir connu la pire défaite de son histoire.
Comment et surtout pourquoi un tel désastre a-t-il été possible ? Une production historique considérable a été consacrée à ce moment tragique. Elle fait toujours état d'une sorte de fatalité, attribuant la débâcle à la démographie, aux circonstances, au destin. La tendance historiographique irait même vers "l'inévitable" voire "l'excusable" défaite. Et pourtant, que d'erreurs, et que de responsables ! Car, dès le lendemain de la Grande Guerre, la classe politique, l'armée, les pacifistes, les élites ont multiplié les fautes.
A travers un récit vivant et parfois polémique, Claude Quétel livre une enquête historique sans complaisances sur cette page sombre de notre histoire.
Cette extraordinaire histoire est connue mais mal connue : Robert Capa, photographe de guerre déjà célèbre, débarque à Omaha Beach le 6 juin 1944 à 6 h 35 avec la première vague d'assaut. Il prend là les seules photos de ce moment historique. Hélas, elles seront pour la plupart stupidement perdues et les onze restantes voilées. Qu'importe ! Les voici exceptionnellement réunies ici dans un montage original et panoramique faisant revivre le film de ces événements dramatiques.
«Si ta photo n'est pas bonne, disait Capa, c'est que tu n'es pas assez près.» Capa, lui, était au plus près.
Quand ils ne sont ni de maison ni de prison, les murs sont des instruments de contrôle, d'exclusion, d'interdiction, de mémoire, aussi. De la Grande Muraille de Chine aux murs d'îlots d'habitation sécurisés derrière lesquels vivent aujourd'hui quelque 8 millions d'Américains, de l'étonnant mur de la peste au XVIIIe siècle au « mur de Bush » séparant les États-Unis et le Mexique, du mur de Berlin aux murs-manifestes, Claude Quétel propose un passionnant tour d'horizon des murs à travers les âges et les civilisations.
Les fables de La Fontaine sont un des plus grands classiques de la littérature française. Ce livre propose de les faire redécouvrir au public... mais en images Du XVIIe siècle à nos jours, des centaines d'artistes ont illustrés ces fables. Ce sont les plus belles illustrations qui ont été sélectionnées pour ce livre exceptionnel qui présente plus de 40 illustrateurs différents dans une mise en page dynamique et très esthétique.
176 pages pour redécouvrir les 45 fables les plus célèbres.
Fidèle à la tradition, cet Almanach de la Normandie présente, du 1er janvier au 31 décembre, comme autant d'anniversaires agrémentés d'une illustration originale : un événement, un lieu, une figure, une fête, un fait divers? Pour être très différentes, toutes ces histoires n'en composent pas moins une mémoire de la Normandie, de son histoire, de ses traditions et de ses figures. Les « vieux » Normands y retrouveront bien des échos tandis que ceux qui, au contraire, ignorent tout ou presque de la Normandie, feront la découverte de sa grande et de ses petites histoires.
Ce dictionnaire revisite l'histoire du débarquement en Normandie et contient 1.332 notices consacrées à la vie quotidienne des soldats, la presse et le cinéma, les lieux, les pays belligérants, etc.
Aucune maladie n'a été plus porteuse d'iconographie que la folie.
Le mot lui-même a toujours été ambivalent, signifiant à la fois absence de sagesse et perte de la raison au sens médical du mot. Les artistes se sont engouffrés dans la brèche en jouant sur les deux tableaux. Des pures allégories de la folie comme La Nef des fous, on a cependant tôt fait d'arriver à des représentations où la pathologie a déjà sa place. C'est néanmoins avec la naissance de la psychiatrie, à l'orée du lux` siècle, que les images de la folie se multiplient : peintures édifiantes, types d'aliénés, scènes de la vie asilaire...
L'asile, voulu comme un instrument de guérison, se transforme en vision d'épouvante à travers les images-reportages de ses cours et de ses dortoirs, de ses médications et de ses appareils de contention. L'iconographie de la folie s'exprime aussi dans les représentations de maladies " vedettes " comme l'hystérie, dans le regard des artistes à diverses époques, dans les figurations d'une antipsychiatrie aussi ancienne que la psychiatrie elle-même.
Enfin, les fous eux-mêmes font oeuvre dans l'expression de l'art brut. Au total, ces images constituent une véritable histoire de la folie, d'une folie qui, rapidement débarrassée de ses oripeaux allégoriques, apparaît en dépit de la diversité de ses représentations comme ce qu'elle a été de tous temps : une maladie toujours aussi mystérieuse et encombrante pour la société.
Claude Quétel se souvient, dans ce récit à la fois souriant et nostalgique, du petit garçon qu'il fut à la fin de l'Occupation.
C'est avec la précision et l'espièglerie de son jeune âge qu'il dépeint le « paysage de guerre » qu'est devenu son village : les « boches », les Résistants et bientôt les Alliés qui déferlent sur plages les normandes lors de l'inoubliable Jour J.
Version enfantine du Mon village à l'heure allemande de Jean-Louis Bory, touchante évocation d'une Normandie âpre et modeste, ce récit est aussi celui d'une mémoire de la France qui se réveille après l'Occupation, raconté par un grand historien.
"C'est la nuit. Dès l'instant où je suis descendu du tunnel, dans le Kommando de Rudi, jusqu'au jour où j'en sortirai, cinq mois plus tard, rien ne va plus marquer l'alternance du jour et de la nuit. C'est toujours la nuit (...) Les repères temporels n'existent plus, sauf les réveils à coups de gueule et à coups de gourdin qui nous jettent hors de nos grabats (...) Le spectacle quotidien des cadavres n'étonne plus, n'émeut plus. On s'est habitués à l'atroce... " Ce récit est celui d'un déporté qui a vécu près de deux ans au coeur de l'univers concentrationnaire, qui a connu la "longue nuit" du tunnel de Dora, l'usine souterraine d'où est sortie, comme d'un ventre monstrueux, l'arme secrète, la V2, cette arme extraordinaire, ce bijou technique qui aurait pu - encore - donner la victoire à Hitler.
Ce témoignage est sans haine. Il veut combattre l'oubli et le mensonge. Il voudrait être, pour les jeunes d'aujourd'hui, un appel à être attentifs aux signes des temps, un appel à combattre pour la Paix, à construire un monde habitable.
Georges Louis Leclerc comte de Buffon (1707-1788) fut l'un des hommes les plus illustres de sontemps. Philosophe et naturaliste, homme d'affaires fortuné, il fut comblé d'honneurs et statufié de son vivant. Farouchement indépendant et indifférent aux critiques, il édifia pendant quarante années ce monument littéraire et scientifique qu'est L'Histoire naturelle, le plus grand succès de librairie du XVIIIe siècle, dont l'ampleur et la documentation dépassent tout ce qui était alors concevable. En même temps, il occupa la fonction d'intendant du Jardin du roi, auquel il donna un rayonnement international en développant la richesse des collections, l'aménagement et l'agrandissement du Jardin et en faisant appel aux plus prestigieux naturalistes, chimistes, médecins chargés des cours publics. Marié à 46 ans, veuf à 62, il fit scandale en prônant dans son oeuvre la primauté de l'amour physique à l'exclusion de toute sentimentalité. Si aujourd'hui, par les progrès de la science, son oeuvre est dépassée, Buffon demeure le plus grand descripteur, le plus grand prosateur et le plus grand philosophe des choses de la nature.
Soixante-dix ans après, le D-Day reste gravé dans nos mémoires comme le jour de la libération de la France du joug nazisme. Des hommes du monde entier ont débarqué sur les côtes de la Normandie pour combattre l'inhumain et rétablir la paix : Américains, Britanniques, Français, Canadiens, Norvégiens, Danois, Néerlandais, Polonais, Australiens, Belges...
Comment en est-on arrivé là ? Quels ont été les précédents débarquements qui ont permis le D-Day ? Comment les Alliés ont-ils préparés la Bataille de Normandie ?
Avec Le Débarquement pour les Nuls, le jour le plus long n'aura bientôt plus de secret pour vous ! ll vous permettra de suivre toutes les batailles qui libérèrent, victoire après victoire, les villages français de l'Occupation et feront tomber le IIIe Reich.
L'histoire se fait et s'apprend également à travers les petites histoires. Au fil du texte, l'auteur vous révèlera ainsi tous ces détails étonnants qui font que la guerre reste avant tout une histoire d'hommes et de femmes : témoignages, objets emblématiques (jeep, jerrycan...), drôles de mots utilisés, discours... Et pour suivre aisément l'évolution du front, une douzaine de cartes simplifiées vous sera présentée.
Cet ouvrage est l'occasion pour tous de ne jamais oublier que le monde en paix que nous connaissons est le fruit de combats sans mercis.
Une nation a besoin de mythes fondateurs. La Révolution française aussi. Ainsi est né le mythe du 14 Juillet qui fête l´unité nationale autour de la prise de la Bastille, qui doit faire table rase du passé et de 1789 l´an I de la vraie liberté. Mais comment le 14 Juillet a-t-il pris cette place dans notre histoire ? En vérité, la prise de la Bastille ne fut pas un moment glorieux de la geste révolutionnaire - un assaut où le courage ne fut pas vraiment au rendez-vous ni parmi les assaillants ni chez les défenseurs. Son accession au statut de fête nationale ? En 1880 seulement, au terme de près d´un siècle de mise hors la loi et après de longues hésitations. Et depuis, son sens n´a cessé d´être renouvelé au gré des régimes et des idéologies. C´est à cette histoire d´un mythe contesté que vous invite Claude Quétel.