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JC Lattès
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« Dès que je passai le seuil de la maison, je sus que quelque chose n'allait pas. » 1981. Dans sa maison près de Villefranche-sur-Saône, la très jolie Grâce Marie Bataille, trente-trois ans, vit au rythme des retours de son mari, représentant en électroménager, lorsqu'une jeune fille au pair d'origine polonaise vient perturber une vie qui semblait jusque-là tracée à la craie...
En 2010, Nathan, son fils, vient fêter Noël en famille. Mais cette année, tout est différent. Nathan apprend que son père, disparu sans crier gare trois décennies plus tôt, a refait surface. D'inquiétants phénomènes surviennent alors dans la maison familiale.
Dialogue virtuel entre une mère et son fils à trente ans d'intervalle, Grâce invoque les fantômes, les secrets et les non-dits familiaux, sur le rythme staccato d'un thriller psychologique. -
« Certains jours, je m'attends des heures et ne me rejoins jamais. »À bientôt trente-quatre ans, Lyla est tenaillée par le sentiment de passer à côté de l'existence. Elle enchaîne les fiascos amoureux, accumule les névroses et attend, sans trop savoir quoi. Jusqu'au jour où un étrange message la ramène dix-sept ans en arrière. Cet été-là, sur la côte basque, tout allait basculer...Delphine Bertholon est l'auteur de plusieurs romans parus chez Lattès, parmi lesquels Twist et Grâce. Dans Coeur-Naufrage, elle sonde le poids des non-dits dans nos trajectoires, et célèbre la beauté singulière des accidents de la vie.
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Clémence vient d'avoir quinze ans, de terminer le collège. Un nouveau cycle s'ouvre à elle, lorsqu'elle est agressée en plein jour et en pleine rue, par un inconnu armé d'un couteau. Ce traumatisme inaugural - même si elle n'en a pas encore conscience - va contaminer toute son existence. En effet, l'adolescente réalise qu'elle perde progressivement le sens du toucher. A trente ans, Clémence, toujours insensible, est une célibataire endurcie, solitaire et sauvage. Après avoir été maquilleuse de cinéma, la jeune femme se retrouve employée de la « Clinique », qui fabrique des poupées d'un genre particulier, des poupées grandeur nature, hyper-réalistes, destinées au plaisir ou au salut d'hommes esseulés. Le roman déroule en alternance l'histoire de Clémence adulte, assumant tant bien que mal les conséquences, physiques et psychologiques, de son passé. Mais la vie, comme toujours, est pleine de surprises.
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Depuis plus d'une décennie, Nola vit avec une zone d'ombre au sein de son histoire. Mais voilà : on ne peut pas fuir éternellement... Elle décide alors, l'année de ses trente ans, d'enfin trucider son fantôme. Elle rembobine, jusqu'à cet été-là, l'été le plus marquant de son existence.
Août 1998. Il fait 37 degrés, Paris est vide, les Bleus sont champions du monde. Nola a dix-huit ans et vient de perdre son père, Jacques. Sauvée de la solitude par un job d'été dans un bistrot où les hurluberlus imbibés se succèdent plus vite que les petits ballons de rouge, la jeune fille gère avec les moyens du bord le chagrin de Mira, sa mère, et sa propre colère. Contraintes d'emménager dans l'« immeuble-mutant », reflet architectural de leurs vies décrochées, les deux femmes espèrent se reconstruire. Mais, à peine un pied posé dans le nouvel appartement, Mira présente d'étranges symptômes. Le bruit du monde lui devient intolérable : un papier froissé sonne comme une explosion, un robinet qui goutte suffit à la faire disjoncter. Nola assiste, impuissante, à la lente descente aux enfers de sa mère,et s'interroge sur ce que tout cela signifie. L'hyperacousie est-elle le simple contrecoup de la mort de Jacques, ou la matérialisation de quelque chose d'autre ? Cet abominable immeuble serait-il une sorte de catalyseur ? Peut-être, mais de quoi ? Et surtout, comment soulager Mira de ce poids infini, qui semble se situer bien au-delà du deuil ? Commence alors pour la jeune Nola une (en)quête insolite au coeur de la mémoire familiale.