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Emmanuel Damon
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Recueil de vers et de proses poétiques d'un lyrisme intense, qui gardent l'empreinte d'une enfance passée au contact intime de la nature.
De grandes herbes sèches achèvent les labours. La belette y est chez elle, l'oseille rouge y tient refuge et se confie à l'automne. Les mésanges tissent la lumière, ou bien les fleurs mêlées, leur saveur à pleine bouche leur ciel piqueté de rose. Elles sont venues comme la première neige, inattendues, là soudain jaillies avec le chant du merle...
Il a suffi d'un instant au soleil pour offrir comme par mégarde un trésor au bas-côté des routes. -
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Fruits d'un travail maintes fois partagé, les tableaux et les poèmes ici rassemblés s'appellent et se répondent. Non qu'une même émotion les ait suscités - ils ont le plus souvent été composés à des moments différents, et la même main ne tient pas la plume et le pinceau. Mais chacune à sa manière, avec ses armes obscures, celles de la composition, du dessin ou de la langue, tente de faire advenir le vivant, de recomposer le complexe mélange qui individualise les instants et les lieux et les fait échapper au temps. La jubilation accompagne ce geste par lequel l'artiste inaugure sa place parmi les êtres et les choses... [E. Darmon]
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Les poèmes rassemblés sous ce titre déploient, dans l'espace de la langue, la tension qui précède l'orage et parfois lui survit."Patiente, certes, et se reprenant, mais cette foudre ressemble fort à une promeneuse. (..) Elle nous mène, cette étrange vagabonde, dans les grands bois, dans les villes de lignes et de césures, jusqu'aux pays de bières et de briques, de l'Espagne à l'Ulster.(..) Chez Damon, il suffit que l'eau "s'éveille sous la peau" pour que vibrent toutes les papilles du poème. (..)Le coup de foudre de Damon "rétrécit" à lui seul, le ciel, et donne saveur aux pierres". Bernard Manciet (Extrait de la préface)
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Les armes neuves; la faim
Emmanuel Damon
- L'Harmattan
- Poetes Des Cinq Continents
- 30 Mai 2008
- 9782296057913
Ce qui est fêté ici, c'est la "simple chose d'être là dans l'écoulement du jour", cette qualité partagée avec le ciel d'orage, le courant divisé du fleuve ou l'arbre qui vacille. A portée de la main qui écrit, les armes neuves que la faim accompagne se tiennent, jour après jour, au plus près de ce qui survient pour en éprouver le timbre, le rythme, la nature singulière. Dans cette confrontation s'ouvre le champ du poème, l'alliance de chair et de phrases où la musique du monde advient.