Ce volume Influence et réception du poète Martial, de sa mort à nos jours contient les communications prononcées au colloque international qui s'est tenu, sous le même intitulé, à l'Université de Paris Nanterre les 24 et 25 octobre 2019. Elles émanent toutes de spécialistes reconnus du sujet et sont présentées ici selon un ordre chronologicothématique.
Il s'agissait de s'intéresser à la réception et à l'influence de Martial en Occident, un auteur qui, à l'exception d'une petite éclipse au Moyen Âge, a été abondamment lu, imité, traduit, adapté, en latin et dans toutes les langues de l'Europe, et qui a symbolisé longtemps le genre épigrammatique lui-même.
Bien sûr on ne prétendait pas aborder de manière exhaustive tous les aspects d'un sujet si vaste. On voulait, plus modestement, par des approches croisées et plurielles (étude de la transmission manuscrite, histoire des éditions et traductions, intertextualité, influence littéraire, etc.), montrer l'importance du destin posthume de Martial.
Les contributions, riches et variées, certaines synthétiques, d'autres plus ponctuelles, ont en tout cas balayé un large champ. Elles constituent une solide introduction à l'histoire de la réception de Martial qui faisait jusqu'ici défaut.
Ce volume La réception d'Ausone dans les littératures européennes contient les communications prononcées au colloque international qui s'est tenu, sous le même intitulé, à l'Université de Paris Nanterre les 26 et 27 octobre 2017. Elles émanent toutes de spécialistes reconnus et sont présentées ici selon un ordre chronologico-thématique. Il s'agissait de s'intéresser à la survie d'Ausone en Occident, en étudiant moins l'influence éventuelle d'Ausone sur les auteurs de l'Antiquité tardive, que celle qu'il a exercée sur la littérature latine médiévale et renaissante et sur les littératures nationales de l'Europe, jusqu'à nos jours. Bien sûr on ne prétendait pas aborder de manière exhaustive tous les aspects d'un sujet si vaste. On voulait, plus modestement, par des approches croisées et plurielles (étude de la transmission manuscrite, histoire des éditions et traductions, intertextualité, influence littéraire, etc.), montrer l'importance du destin posthume d'Ausone. Les contributions, riches et variées, certaines synthétiques, d'autres plus ponctuelles, ont en tout cas balayé un large champ. Elles dessinent une carte de l'actualité d'Ausone à toutes les époques.
Ce volume Les jeux sur les mots, les lettres et les sons dans les textes latins contient les communications prononcées au colloque international qui s'est tenu, sous le même intitulé, à l'Université de Paris Nanterre les 14-15 octobre 2021. Elles émanent toutes de spécialistes reconnus et sont présentées ici selon un ordre chronologico- thématique. Il s'agissait de s'intéresser aux jeux sur les mots, les lettres et les sons en latin, depuis les débuts de la littérature latine jusqu'aux textes néo-latins de la Renaissance, en étudiant à la fois la théorie, la nature, la pratique et la fonction de ces différents jeux sur les mots. En revanche, sauf cas particulier, le comique, l'humour, la parodie en général étaient exclus du champ du colloque.
Bien sûr on ne prétendait pas aborder de manière exhaustive tous les aspects d'un sujet si vaste, surtout dans une définition chronologique très large. Mais on pouvait espérer donner un panorama significatif, et ce but nous semble avoir été atteint. Le livre, par ses approches plurielles et complémentaires, offre ainsi sur le jeu de mots en latin une synthèse qui n'existait pas jusqu'ici.
Deux mille ans après la mort de Tite-Live, le colloque en l'honneur de ce grand historien du ?Siècle d'Auguste» a été l'occasion de faire le point sur les nombreuses avancées récentes à son sujet, qu'elles soient archéologiques, historiographiques ou philologiques. Composé d'articles entièrement inédits, rédigés par des chercheurs et chercheuses de renommée internationale, ce volume présente ainsi en introduction les dernières évolutions des études liviennes, puis aborde le rapport de Tite-Live à l'histoire romaine, sa conception du pouvoir à une période marquée par la fin de la République et le début du Principat, la manière dont il a conçu et rédigé sa monumentale Ab Vrbe condita, entre choix littéraires et idéologiques, ainsi que sa postérité.
Entre voyage et hymne amoureux envers sa mère patrie Rome, le De Reditu suo de Rutilius Namatianus, conservé par delà les siècles, est une véritable mine de savoir et de poésie. Il s'agissait donc de s'intéresser à cet auteur, un personnage qui peut à bon droit fasciner. Rutilius Namatianus, aristocrate païen en voyage et poète se présente comme un regroupement de textes pointus rédigés par des spécialistes reconnus et avisés.
À l'automne 417, un aristocrate et haut fonctionnaire gallo-romain dont on ne sait à peu près rien en dehors de ce qu'il dit lui-même, revient de Rome en Narbonnaise où il est un grand propriétaire foncier. Il a eu l'heureuse idée de raconter ce retour sous forme poétique. L'ouvrage, en deux livres, intitulé sans doute De reditu suo, Sur son retour, est partiellement conservé. La partie qui nous reste couvre le voyage de Rome à Luna (entre les villes d'Italie actuelle de Carrare et Sarzana).
Outre ses qualités littéraires, qui n'avaient pas échappé à Huysmans, Rutilius fournit dans ses vers des éléments documentaires essentiels pour une période critique de l'Empire romain : les années qui ont suivi les invasions vandales et suèves de 406 en Gaule, et la prise de Rome de 410 par les Goths d'Alaric.
Son éloge de Rome, ville idéalisée, ses tirades contre les moines et les juifs sont célèbres. Mais Rutilius laisse aussi des zones d'ombre qui soulèvent de nombreuses questions : il n'explique pas, par exemple, la raison de son retour en Gaule.
Le présent volume aborde le De reditu suo et son auteur en parallèle et sous des angles divers - historiques, géographiques, culturels, littéraires - et constitue à ce titre une sorte de somme du savoir actuel sur Rutilius.