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GALLIMARD
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Tout est prêt à mystic (géorgie) pour la douzième édition de la foire aux serpents et à l'étrange cohorte de bouseux, d'anciens joueurs de football alcooliques et d'un shérif vicelard et éclopé, s'ajoute celle encore plus dingue de sportifs et de fanatiques religieux de tous poils.
Mystic est prête pour la tragédie, et si les serpents sont à la fête, ils ne seront pas les seuls à cracher leur venin.
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Elle s'appelait shereel dupont, ce qui n'était pas son vrai nom.
Trois mois qu'elle n'avait pas eu ses règles, mais elle n'était pas enceinte. non, c'était mieux et pire que ça. c'était la faute au body-building... " la faute aux protéines en poudre, aux régimes sans eau et aux développés-couchés sous une barre chargée de fonte. le concours pour être miss cosmos se gagne dans le moindre détail. russell morgan, lui-même retiré des compétitions, ne laissera personne leur dérober le titre.
Personne ne doit voir sa protégée. ni le fiancé revenu du vietnam, ni la famille de ploucs complètement cinglée, encore moins les concurrents... il n'y a pas de pitié. juste le sacre et la beauté des corps... juste ces cinq cents terribles grammes en trop pour être homologuée...
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Des mules et des hommes ; une enfance, un lieu
Harry Crews
- GALLIMARD
- La Noire
- 14 Mai 1997
- 9782070746811
Ce livre est le récit inoubliable des premières années d'Harry Crews. Il naît en pleine Grande Dépression, dans une misérable baraque de paysan au sud de la Géorgie. Mais si Bacon County est une région où le sol est aride et aux vendettas sanglantes, c'est aussi un lieu magique où les serpents parlent, où les oiseaux peuvent s'emparer de l'âme d'un enfant, où les prédicateurs et les sorcières gardent fantômes et démons à portée de main. C'est surtout une terre d'hommes et de femmes pour qui la solidarité n'est pas un vain mot et le respect du soleil et de la pluie l'essence me^me de l'existence. À la fois choquant, attendrissant et drôle, Des mules et des hommes raconte les débuts d'un écrivain dans un monde où «survivre est suffisant comme triomphe».
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Marvin Molar aurait de quoi l'avoir mauvaise. Muet de naissance, sourd par accident, abandonné à l'âge de trois ans et recueilli par un vieux lutteur bizarre qui s'est fait rouler sur la tête par un camion, Marvin est également nain, une curiosité de foire au buste puissant et aux bras monstrueux. Pire, il ne pèse rien et ses jambes de sept centimètres traînent sous son ventre comme les résidus d'une mue de têtard. Ses amis, boxeurs schizophrènes ou sonnés par les coups, vivent avec lui dans un gymnase saturé de testostérone et fréquenté par des fous de la fonte. Un monde à part. Fragile. Un univers dans lequel débarque une très jeune femme, a priori normale, belle à rendre idiot ; une femme à laquelle il ne manque rien. Rien ? Sauf peut-être le coeur...
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Qui n'éprouve, un jour ou l'autre, la tentation de s'approprier complètement ce qu'il aime, non seulement par désir de possession intime, mais par besoin de communier et de s'identifier avec l'objet aimé ? Tel est le cas d'Hermann Mack, fils du propriétaire d'un cimetière de voitures. Son originalité, toutefois, c'est d'être amoureux d'une automobile, une Ford dernier modèle. Aussi est-il à peine paradoxal de dire que Car est avant tout un roman d'amour. Herman, pour se l'approprier, se mettra à manger sa Ford, morceau par morceau, il ne se nourrira plus d'autre chose que de métal fondu, de bouts de moteurs et de pneus. Mais la mort plane sur ce roman, comme elle plane sur les routes : le dieu-voiture ne cesse de prélever sa dîme parmi les adorateurs. C'est donc une parabole, une fable cruelle que nous livre Harry Crews. Sa verve truculente, son humour noir et sarcastique, son refus des tabous contribuent à faire de Car à la fois un pamphlet virulent et un plaidoyer pour le retour de l'homme au bon sens et à la nature.
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il y a l'huître, un être de pouvoir à la voix aussi sèche que sa peau et qui, la tête prise dans un collier, déambule au bout d'une laisse.
il y a ces salles emplies d'hommes et de femmes vociférants, triés sur le volet et venus assister, en d'orgiaques soirées, à des spectacles indicibles. rien ne peut être ordinaire dans le monde d'eugene. étonnamment beau, mat, le nez décentré à force d'avoir été cassé, le jeune homme a juste ce qu'il faut de balafres pour se faire remarquer. il est, à la nouvelle-orléans, un phénomène des boîtes underground.
riche, il se déteste mais fascine les foules. combien de temps avant que le dégoût amène la révolte ? eugene, il n'y a pas si longtemps, avait au bout des doigts un tout autre destin...
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Cela fait vingt-cinq ans que Hickum Looney vend du savon au porte à porte. Vingt-cinq ans qu'il fait le concours de vente et qu'il voit la Cadillac, le voyage à Disney World et les 2 000 dollars en cash lui passer sous le nez au profit du chef, un horrible nabot à bec-de-lièvre qui a créé sa société, il y a juste vingt-cinq ans.
Mais cette année, grâce à Ida Mae, il gagne. Comment aurait-il pu se douter que c'était le début de l'enfer ?
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Au lieu de se joindre à sa famille pour pleurer la mort de son neveu, George Gattling se consacre compulsivement à la capture, au dressage et à l'entraînement d'un faucon... Que dire de plus sur cette oeuvre aussi lumineuse que mystérieuse ? Que le petit monde gothique et déjanté d'Harry Crews est à nouveau rassemblé dans un petit bled du Sud et que c'est sur la mort qu'il se penche une nouvelle fois.
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Que faire quand on est un boxeur doté d'un punch à devenir champion du monde, mais d'une " mâchoire en verre " qui vous fait mordre le tapis à la moindre caresse ? La réponse de Crews est simple : on devient un phénomène de foire qui se met K.
O. tout seul dans les boîtes underground de La Nouvelle-Orléans. Mais le jour où Eugene Talmadge Biggs en a marre de jouer les Knockout Artists, il vaut mieux dégager le ring. tout le ring.