Au cours des années 1670, à Paris, un homme rend visite tous les jours à une femme qui est en train d'inventer le plus beau roman du monde. Il relit ce qu'elle écrit, il corrige, il conseille. Cette suite de dialogues entre la Comtesse de La Fayette, née Pioche, et le Duc de la Rochefoucauld, imagine plaisamment la genèse du roman La Princesse de Clèves. Entre ces deux-là, l'amitié eut la force d'un amour dont l'enfant fut un livre. La création de Duc et Pioche a eu lieu le 31 août 2022 au Théâtre de Poche-Montparnasse, dans une mise en scène de Nicolas Vial avec Sabine Haudepin et François-Éric Gendron.
Au terme de dures années d'études et de pression parentale, un groupe de jeunes gens entame sa scolarité dans une grande école de commerce.
Ils n'ont pas vingt ans, ils sont la crème des étudiants, ils seront l'élite de demain si tout se passe comme prévu.
Voilà ces têtes bien pleines, libres enfin de découvrir l'amour et les autres.
François se perd dans son amour frénétique pour les courses hippiques.
Un après-midi, il découvre un jeune cheval, Karma des Etres, et se convainc d'avoir trouvé en lui un futur champion. Mais sa passion pour les courses le détourne de son épouse Lucia. Il décide de lui offrir le manteau dont elle rêve, sans pour autant parvenir à résister longtemps à la tentation de miser à nouveau l'argent mis de côté. Lucia devra-t-elle le suivre dans ses excès pour ne pas le perdre ?.
Dans une petite ville du sud de la France, au pied du col du Perthus, Paul, lycéen passionné de littérature, rencontre Jean-Louis, jeune homme séduisant et mystérieux, élève en classe de terminale. Très vite, ils nouent une forte amitié, complice et exclusive. À l'heure où Paul se découvre amoureux de Jean-Louis, avec toute la fougue de son âge adolescent, leurs mères respectives font connaissance. Chacune trouve en l'autre le miroir de sa propre existence. Elles deviennent des amies confidentes. Décidées à bâtir des empires à travers leurs fils prodiges, les mères ambitieuses ne laisseront pas la naissance d'une passion dérailler le cours prévu des carrières et des vies.
Passant outre les préjugés de sa mère, Jeanne s'est éprise de Jo, un jeune gars des banlieues. Au même moment, dans les beaux quartiers de Paris, c'est A.-J. qui ne peut plus se passer d'Onyx, fille fougueuse et troublante. Au coeur de ces relations encore nouvelles, les rancoeurs et la lassitude enflent jusqu'au jour où Jeanne devient la victime d'une agression antisémite violente et traumatisante. L'État et les médias s'emparent de l'affaire, l'opinion publique tout entière est bouleversée. Herman, avocat de renom et ami proche d'A.-J., se voit chargé d'assurer la défense de Jeanne.
Les pièces:
Rue de Babylone Tard dans la nuit, début janvier, à Paris. Un homme, directeur de journal, rentre dans le bel immeuble haussmannien où il habite. Un sans-abri empêche la lourde porte vitrée de se refermer. Une rencontre commence, là, dans ce hall d'immeuble. Parce que l'homme n'a pas sommeil, et que, chez lui, sa femme et ses enfants dorment paisiblement, que tout repose, il laisse la conversation s'engager.
Or, l'un a l'air d'en savoir plus sur l'autre que prévu. Malgré les apparences, seraient-ils plus liés qu'ils ne pensent ?
Où il apparaît que le vie des autres est au moins aussi complexe que la sienne propre.
Les Grecs A quarante ans, H. et L. forment un couple encore jeune, l'oeil vif, le pelage luisant. Ils vivent avec leurs deux jeunes fils dans une belle maison d'architecte, près de Paris. Ce samedi soir, ils reçoivent à dîner leur ami A., plus exactement le meilleur ami d'adolescence de L., retrouvé depuis peu, avec qui ils sympathisent tous deux.
Les enfants sont couchés et le dîner se termine. La conversation s'est engagée sur les héros de L'Iliade d'Homère. Sous le couvert des références littéraires, A. se révèle partisan de la guerre. La guerre contre Troie. La guerre contre l'ordre établi. La guerre contre la famille et contre le couple.
A. et L. s'étaient connus en Grèce, lorsqu'ils avaient dix-huit ans. Ils avaient été brièvement amants, à l'époque, avant que le goût d'A. ne se fixe sur les garçons.
La vie les a séparés. Ils se revoient depuis quelques mois, par la rencontre coïncidente d'H. avec A., et d'un rapport de désir souterrain qui existe entre les deux hommes, à l'insu de L.
Sous l'effet de la boisson et de la frustration à l'image de ce couple « parfait » A. se déchaîne contre L., qu'il traite de bourgeoise puritaine et coincée, sous ses dehors progressistes. Furieuse, L. monte se coucher. Ivre, affalé dans le canapé, H. invite alors A. à lui faire une fellation.
Survient alors O., un jeune Algérien sans-papiers qui a suivi A. chez ses amis. Il est hébergé chez A. depuis quelques semaines. Ils ont une relation sado-maso, purement sexuelle pour A., et assez sentimentale pour O. qui rêve d'une vie de couple avec son ami français, avec les avantages que cela pourrait procurer...
En chroniquant le glissement progressif de la culture au sexe, du sexe au sentiment, du sentiment à la famille, Les Grecs dynamite l'hypocrisie, les mensonges et les malentendus sur lesquels repose la famille dite « nucléaire ».
Entre les ambitions exaspérées du jeu social, les trahisons et renouements du jeu amoureux, nous passons une large part de nos existences dans des temps creux : les moments d'attente. La littérature dramatique s'est assez peu intéressée à ces moments, sans doute parce qu'ils sont facteurs de déplaisir, entraînent des successions d'idées douloureuses, évoquent des souvenirs cuisants ou simplement désagréables. Je me suis attaché à présenter des hommes et des femmes dans de pareils moments : entre deux portes, deux êtres, dans des situations d'expectative, provisoires, donc déséquilibrées. Comme si la vie n'était qu'une suite de ces transitions entre le hasard de notre naissance et la certitude de notre fin. L'attente qui parvient à neutraliser la seule beauté de notre condition humaine : la liberté existentielle d'agir, d'être en situation. Entre l'enfer et le paradis, la religion a inventé le purgatoire.
5 hommes, 3 femmes / durée : 2 h.
Baron Jean est dramaturge. La dernière pièce qu'il a composée s'appelle Baron, et met en scène un épisode contesté de la vie de Molière : sa rencontre et sa relation avec Michel Baron, qui deviendra l'acteur vedette de sa troupe.
Blanche, la femme de Jean, est actrice. Elle tient le rôle vedette de la pièce de Thomas Knaben, metteur en scène d'avant-garde. Blanche délaisse son mari, en refusant d'interpréter le rôle d'Armande Béjart dans Baron, pour se consacrer à la pièce de Knaben. Michel, jeune comédien, vient au contraire de quitter la pièce du metteur en scène d'avant garde, pour jouer Baron, un rôle qui lui était comme destiné.
Jean se retrouve dans la même situation que Molière : il est jaloux de sa femme et donnerait n'importe quoi pour qu'elle revienne ; en même temps, il éprouve une véritable fascination pour Michel, devenu son amant...
Commentaire d'amour Mathilde et Guillaume sont amis de longue date. Tous deux sont hauts fonctionnaires, l'une à Bruxelles, l'autre à Paris. Ils se voient régulièrement pour un moment privilégié de confidences entre amis... Guillaume est homosexuel et vient de perdre son compagnon.
Pourtant un matin, dans un hôtel en Normandie, Mathilde est surprise d'apprendre que Guillaume est amoureux d'une femme, qu'il va l'épouser. La passion que Mathilde nourrit envers Guillaume prend alors tout son sens ; jalouse, elle va tout faire pour ruiner la nouvelle vie de son « meilleur ami ». Son entreprise machiavélique est une réussite, mais Guillaume, divorcé, ne tombe pas pour autant amoureux d'elle...
Une famille de Carcassonne débarque à New York. René, kinésithérapeute, et sa femme Nicole sont accompagnés de leurs enfants Chloé et Jonathan. Ils vont tenter de faire valoir leurs droits après le décès du frère de René, qui était tout son inverse : épanoui, homosexuel, amateur d'art. Mais ce dernier a légué sa galerie et son appartement à son compagnon. Face à trois Américains habiles à les perdre et à les détourner, ce séjour au coeur de New York sera pour cette famille française un parcours semé d'embûches.
Adaptation du célèbre texte d'Oscar Wilde par Jean-Marie Besset. Deux jeunes hommes, deux amis, l'un citadin en quête d'aventures sexuelles à la campagne, l'autre campagnard qui veut jouir librement des occasions de la grande ville, s'inventent chacun un alter ego débauché. Deux jeunes femmes partagent l'obsession d'épouser un homme à la seule condition qu'il se prénomme Ernest (prénom synonyme de sérieux, sincère, loyal) c'est-à-dire un jeune homme qui ne soit pas un débauché, précisément. Or, c'est des deux amis roués (et pas du tout sérieux) que vont s'éprendre les demoiselles...
Éditorial Du poème à la prose, par Olivier Celik Il faut / Je ne veux pas L'affiche Les textes des pièces Commentaires De l'amour au mariage, par Jean-Marie Besset La transparence du tulle., par Jean-Marie Besset Une scénographie en noir et blanc, par Gérard Espinosa Musset, maître du proverbe dramatique, par Sylvain Ledda Scènes de mariage, par Gilles Costaz Le Théâtre des 13 vents L'actualité Événement : le Paris de Patrice Chéreau, par Armelle Héliot Gens : Laurent Gutmann, par Laurent Deve Enquête : les bars et restaurants de théâtre, par Rodolphe Fouano La quinzaine de Gilles Costaz Lire : la sélection de L'avant-scène théâtre Résumé Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée : La Marquise refuse le badinage du Comte, son voisin et amoureux transi. Elle demande qu'on s'adresse à son intelligence et exige la sincérité des sentiments. Elle se méfie du désir et de l'inconstance des hommes, au risque de passer à côté du véritable amour. Le Comte, lui, exalte la beauté et la grandeur de l'amour malgré les faiblesses de la gent masculine.
Je ne veux pas me marier : La veille de son mariage, Vivien, une jeune femme prof de maths, aurait préféré que son promis, Tigrane, un brillant jeune financier, ne lui rende pas visite. Leur discussion d'avant mariage tourne à la veillée d'armes. Elle voulait réfléchir seule, il la pousse dans ses retranchements. À quoi riment cette cérémonie et cette institution si anciennes, pour un couple d'aujourd'hui, moderne et libéré ?
Des aquarelles hautes en couleurs, des croquis précis, des études de paysages... autant de travaux artistiques qui vous feront découvrir Oléron sous ses moindres recoins. Vous contemplerez la beauté des paysages et prendrez des chemins insolites qui vous mèneront aux cabanes de pêcheurs, aux plages sauvages... Grâce aux légendes accompagnant les illustrations, vous découvrirez l'intimité de l'île. Des habitudes de ses habitants, aux descriptions de la flore et de l'architecture, laissez vous surprendre au fil des pages.