Jeanine Berducat
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Jeanne, jeune illustratrice parisienne et mère d'une petite Emma, se retrouve seule après un divorce douloureux. C'est le temps des remises en question, des souvenirs qui remontent. Parmi eux, celui d'un été lumineux passé avec ses parents à Fresselines, dans la Creuse. Au mépris des moqueries de ses proches, elle décide de fuir Paris pour aller s'installer avec sa fille dans ce village cher aux peintres impressionnistes. Depuis sa maison dominant la rivière, Jeanne va partir à la découverte de son nouvel univers, connaître la rudesse de la vie paysanne, la chaleur des anciens, et se retrouver, enfin.Une quête d'authenticité sensible et optimiste, une ode à la résilience pour les amoureux de la nature et tous ceux qui rêvent d'une vie au vert.
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Simon est un « Limousinant », l'un de ces travailleurs du bâtiment qui, chaque printemps, s'exile de sa Creuse natale pour rejoindre les chantiers parisiens. Une saison qu'il a failli manquer : en ce mois d'avril 1871, le siège des Prussiens a laissé la capitale exsangue. La Commune est désormais au pouvoir. Partout, les débats animent les rues, les cafés. Simon se prend lui aussi à croire en un avenir meilleur. Mais bientôt, le gouvernement de Versailles envoie la troupe à l'assaut, noyant l'espoir dans le sang de milliers d'insurgés. Simon est arrêté, condamné, transporté sur l'île de Ré en attendant la déportation. Il doit son salut à une manoeuvre maladroite, qui le plonge dans l'eau du port de Saint-Martin. Il se hisse à bord d'une chaloupe : la rencontre avec Iréna va changer sa vie.
Lui, le réprouvé, trouve sur l'île un havre de paix, parmi les paysans du sel, qui cultivent le marais. Et découvre l'amour aux côtés d'Iréna, par-delà la douleur que ressent toujours cette jeune veuve. Ensemble, ils vont traverser les épreuves, faire de la mer leur complice, malgré la cruauté des tempêtes et la dureté du « grand métier » qu'embrasse Simon. À moins qu'elle ne les sépare, pour prix de leur liberté.
Jeanine Berducat signe une formidable saga qui embrasse dix ans d'une époque aussi fascinante que trouble. Les destins se nouent, se décousent, s'emmêlent, entres rires et larmes, espoirs et désillusions. Le grand souffle de la vie, jusqu'à la dernière page !
« Tout était perdu...
La rencontre avec Iréna, dans le port de Saint-Martin, va bouleverser sa vie » -
Dans sa ferme du Gros Caillou, entre Berry et Limousin, Roland attend l'heure de la retraite. Ce «vieux garçon», comme on dit, n'espère plus grand-chose de l'existence. Entouré de ses parents, il entretient les cinquante hectares de son élevage à l'ancienne qui attisent l'avidité des jeunes agriculteurs de la commune.
Mais la vie réserve bien des surprises. Jérôme, son neveu, «presque fils», des étés d'enfance passés là en sa compagnie, est de retour à la ferme. Traumatisé par un accident de la route, le jeune homme vient panser ses plaies. Et reprend goût aux travaux des champs, oubliés dans le tourbillon de l'adolescence. C'est aussi le choix de Richard et sa famille, Parisien en rupture, qui investit une maison familiale abandonnée pour s'installer comme maraîcher bio, malgré les regards méfiants et les sourires moqueurs ; Richard, le fils de Lili, grand amour de Roland, partie dans la capitale quarante ans plus tôt dans l'espoir d'une vie meilleure. Peu à peu, le village renaît d'une énergie nouvelle. Mais les orages couvent, quand affleure l'amertume des destins contrariés.
Avec ce roman, Jeanine Berducat évoque un monde paysan en quête de sens, qui lutte pour sa survie. Au travers d'une histoire familiale touchante, surgissent les raisons de croire en l'avenir, par la transmission des valeurs et la puissance des liens affectifs.
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1944. À « La Renauchat », hameau des confins de la Marche et du Berry, la guerre a bouleversé la vie. Certains y ont trouvé un havre contre la violence du temps. Mais la famille Meurot, installée là depuis des générations, a été éparpillée par le conflit.
Quatre années après avoir rejoint la France Libre, Henri, l'un des fils, est parachuté près de chez lui. Ainsi, avec la Libération arrive, pour tous, le temps des retrouvailles. Rien, cependant, ne sera plus comme avant. Les uns comme Hans doivent faire face à leurs traumatismes. Les autres fuient leur campagne, poussés par un ardent désir de liberté. Lucette part pour Châteauroux, les amoureux Henri et Dolores n'aspirent qu'à la bouillonnante vie parisienne, à la poursuite de leurs rêves. Mais ces choix ne sont pas sans provoquer des blessures. Et « La Renauchat » redeviendra peu à peu le refuge de ses enfants exilés, repère immuable dans un monde fiévreux. Jeanine Berducat dépeint avec son grand talent de conteuse, une fresque familiale agitée par l'effervescence de l'après-guerre et illustre, avec justesse, cette période charnière du monde rural, bousculé par le progrès technique et l'évolution des mentalités.
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A l'heure où Napoléon recrute des soldats, Pierre Bonnet est heureux d'échapper à la conscription : il peut rester dans son village et épouser sa jeune et belle Marie. Bonheur de courte durée car la mère de Marie lui confie un triste secret de famille. De plus, le travail manque cruellement en Berry. Il y a bien une solution : devenir soldat au service de l'empereur. Un an c'est vite passé... Mais, furieuse, Marie le menace : si tu pars, je pars aussi ! C'est ainsi que les deux héros font la rencontre du maréchal Lefebvre et de sa femme Catherine, la fameuse madame Sans Gêne. Cette intrigue, au rythme des batailles et des jours de relâche, est racontée avec sincérité par Jeanine Berducat, qui nous livre par ailleurs, un roman authentique et bien mené. Du même auteur aux éditions de la Loupe : Jeanne des eaux vives 2014, Coeur de pierre 2013, La Maison de Louise 2012, Le Seigneur du Plaix Joliet 2012.
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Neuvy-Saint-Sépulchre et ses environs
Jeanine Berducat
- Editions Sutton
- Memoire En Images
- 1 Janvier 2001
- 9782842536299
Résumé bientôt disponible
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Martin le maître d'école est un défricheur du savoir. Issu du terroir, il a fait le pari de l'intelligence et consacré sa vie à la lutte contre tous les obscurantismes, les pesanteurs sociologiques, politiques, religieuses qui s'opposaient à la scolarisation des enfants en milieu rural. Martin, c'est l'homme au sens plein du terme, avec ses faiblesses, ses interrogations, ses certitudes aussi et, toujours, sa détermination au service d'une cause noble en laquelle il croit et qu'il aura le bonheur de voir triompher : l'Ecole, celle de la République, deviendra gratuite, obligatoire et laïque. Martin est de ceux qui lui ont tracé le chemin, ouvert la voie. Rude tâche. Et bien beau livre !
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Elise, la sage cadette d'un foyer paysan du Berry, va plonger dans le tumulte du Paris joyeux du 19 ème siècle. Elle subit le sort des «?filles mères?» que l'on exilait pour préserver l'honneur de la famille. Un vrai déchirement pour cette jeune maman qui doit confier son garçon à sa soeur afin de rejoindre la capitale où elle va servir comme nourrice dans une «?maison?». Une maison bien particulière... La maîtresse est danseuse au Moulin Rouge. Dans ce milieu interlope, parviendra-t-elle à retrouver Rodolphe, le peintre qui avait su la séduire le temps d'un été avant de disparaître ? Avec ce roman, Jeanine Berducat aborde un nouvel aspect de l'histoire du monde rural, quand maçons et nourrices de la Marche émigraient dans la grande ville pour un avenir meilleur...
Du même auteur aux éditions de la Loupe : -
Trente années ont passé depuis qu'Elise, jeune danseuse de French cancan, a décidé de tout quitter. Elle est rentrée à Aigurande, son village natal, pour y abriter son bonheur avec Rodolphe et son jeune fils, Paul.
Nous voici au coeur des Années Folles, en 1923. C'est au tour de Paul de tenter sa chance à Paris.
Jeune photographe marqué par la guerre pendant laquelle la femme qu'il aime a disparu, il est prêt à tirer un trait sur son passé. Il suit Charles, un ami d'enfance, qui lui fait découvrir les plaisirs de la capitale. Entre Montparnasse et Montmartre, cafés-théâtres et cabarets, le jeune homme reprend goût à la vie. Pris dans le tourbillon parisien, il croise le chemin de Man Ray, Kiki de Montparnasse, Joséphine Baker... C'est dans cette atmosphère euphorique qu'il découvre le cinéma et se laisse gagner par cette passion. Mais Paris lui réservera bien des surprises.
Après La Môme Eglantine, Jeanine Berducat nous transporte dans le Paris de l'après-guerre, grisé d'excès pour oublier le deuil et les blessures. Une patiente enquête va permettre à Paul de reconstituer la jeunesse de sa mère dans cette ville tumultueuse, dont il ignorait tout, mais surtout de trouver sa propre voie.
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Enceinte, Clémence est confrontée à la mort de Mathieu, son mari. Quelques années plus tard, elle rencontre Yvan, qui l'aide à la ferme puis l'épouse. Ensemble, ils ont une petite Pauline. Le rude travail de la terre s'accomplit dans la joie d'une famille pleine de tendresse. Cependant, le monde s'assombrit peu à peu : le Front populaire fait une percée magistrale. Le fascisme sévit en Espagne et Hitler se montre menaçant. Tiraillé entre ses origines russes et françaises, Yvan s'inquiète de l'avenir. Bientôt ses craintes s'avèrent fondées et au village se réfugient famille et amis partis il y a quelques années.
Jeanine Berducat est une ancienne institutrice. Elle a écrit une vingtaine d'ouvrages en lien avec sa région. -
Aigurande et ses environs
Jeanine Berducat
- Editions Sutton
- Memoire En Images
- 1 Juillet 2005
- 9782842534813
Résumé bientôt disponible
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Coeur de pierre ou comment un drame familial peut déterminer un parcours de vie. Vincent, jeune homme actif, parfait mondain parisien, journaliste, adapté aux contraintes de la vie citadine et dont le destin semble tout tracé, va soudainement découvrir, avec les lenteurs paysannes, une autre manière d'être, d'autres valeurs, guides ou refuges, qu'il va faire siennes, avec étonnement d'abord, délectation ensuite. Du même auteur en grands caractères aux Editions de La Loupe : La Maison de Louise , Le Seigneur du Plaix Joliet .
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Gervais est un « limousinant ». En ce jour d'avril 1847, sur la place de Nouzerolles, aux confins de la Marche et du Berry, il se prépare pour cette grande transhumance annuelle qui le mènera vers la capitale, avec ses compagnons maçons. Un départ non sans inquiétude : il laisse derrière lui ses filles jumelles de 18 ans. Mais il n'est de meilleure solution que celle-ci pour survivre, quand les terres ingrates ne suffisent plus à nourrir toutes les bouches. À Paris, le temps est à la révolte. Dans les pas de Martin Nadaud, devenu son ami, le maçon va être emporté dans les journées révolutionnaires de l'hiver suivant, qui voient renaître la République. L'espoir, enfin, pour les plus faibles de connaître un monde meilleur ! Pourtant, le destin ne sera pas tendre pour Gervais et les siens.
À travers une fresque familiale saisissante, Jeanine Berducat évoque trente ans qui « changèrent le monde », de la deuxième République aux barricades de la Commune, jusqu'à l'instauration de l'école obligatoire.
Trente ans de combats et de souffrance pour qu'enfin, souffle un vent de liberté. -
Dans la famille Baraudon on est meunier de père en fils, dur à l'ouvrage et respectueux de son seigneur. Mais lorsque ce dernier laisse les rênes du domaine à un gendre qui dilapide ses biens, Jacques Baraudon voit l'occasion d'offrir à ses fils un avenir plus brillant que le sien.
Il ne reculera devant aucune peine : meunier, maquignon, scieur de long, usurier, tout à la fois. Il fera tout pour devenir propriétaire du château qui domine son moulin.
Construit à partir d'un fait réel ce roman relate l'histoire d'un homme qui décide de mettre toute sa volonté et toute son intelligence au service d'un pari impensable. -
Jeanine Berducat ouvre grand pour nous sa malle de souvenirs...
Au fil d'une soixantaine de textes et de dizaines de photos tirées d'albums de famille, elle remonte le temps pour restituer le quotidien de nos grands-mères. Sous sa plume revivent ces " gens ordinaires " qui constituaient le petit peuple des villes et des campagnes. Entre souvenirs et émotion, elle évoque des gestes oubliés, des métiers disparus qui sont autant d'appel à notre mémoire collective. C'est avec bonheur que l'on redécouvre cette humanité de marchandes de quatre saisons, de chanteuses de rues, de jardiniers et de gardes-champêtres, et que l'on retrouve les fragrances disparues de souvenirs presque éteints : la douceur d'un dimanche au bord de l'eau, la rude fraternité d'une journée de pêche d'étang, l'excitation d'un départ en vacances à bord de la Traction familiale...
Un livre-album comme un vrai bain de jouvence, richement illustré.
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Lauréat du Prix LuVU 2017 de la médiathèque municipale de la ville de Saran Une lettre va changer sa vie. Céline, enseignante célibataire à Paris, découvre, en décachetant ce pli d'un notaire berrichon, tout un pan de son histoire familiale qu'elle ignorait, à commencer par le lieu de ses origines. En héritant de la maison de Louise, sa tante, elle va partir sur les traces de cette mémoire occultée, sur les sentiers du lac d'Eguzon. Cette mémoire, elle va la retisser, en fouillant l'âme de cette maison et des secrets qu'elle recèle. A travers cette quête, elle va se découvrir des attaches profondes avec ce milieu rural et cette région qui lui étaient inconnus. Au fil d'une intrigue bien menée, Jeanine Berducat nous livre un roman vrai, autour de ses thèmes de prédilection, ceux de la transmission et de la fidélité à un terroir si cher à son coeur. Auteure de plus d'une dizaine d'ouvrages aux Editions La Bouinotte, dont la série des «Authentiques» qui a connu un beau succès de librairie, Janine Berducat évoque, avec beaucoup de
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Hier en Boischaut sud ; au pays des bouchures
Jeanine Berducat
- Editions Sutton
- Temoignages Et Recits
- 1 Juillet 2005
- 9782849100325
Résumé bientôt disponible
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En cette fin des années 30, la vie s'écoule paisiblement dans les paysages harmonieux des confins de la Marche et du Berry. Cette terre des environs de Fresselines, aussi âpre que séduisante, attire à elle de nombreux artistes, parmi lesquels Léon Detroy. Il plante son chevalet et peint en pleine nature, suscitant la curiosité, l'étonnement, parfois la méfiance. Sa rencontre va transformer la vie d'Henri, fils d'un cultivateur du cru qui voit cette « fantaisie » d'un mauvais oeil.
Pourtant, la fureur du monde n'est pas sans conséquence pour le paisible village. Une famille espagnole vient y trouver refuge. Puis c'est David, petit autrichien de cinq ans, envoyé par sa famille juive, qui devra réapprendre à vivre, à parler, à sourire. Mais la guerre est là, qui va bientôt arracher les hommes à cette terre. Et rien ne sera plus comme avant.
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Voici près de sept ans que Jeanine Berducat propose une rubrique consacrée aux objets anciens dans les colonnes de l'hebdomadaire l'Écho du Berry. Un travail patient de collecte, de recherche et d'explication, qui forme une vaste fresque des usages populaires des 19e et 20e siècles.
Cet inventaire fait état d'une manière de vivre, d'usages désormais pour la plupart disparus. Ils évoqueront bien des souvenirs aux plus anciens et permettront aux autres d'identifier des objets inconnus, voire étranges.
On découvrira ainsi que les enfants des années 1900 apprenaient le maniement du fusil à l'école, que l'on conservait les fromages dans des chadères suspendues au plafond, que l'on creusait des rigoles à l'aide de « tailles-pré » et qu'une bouillote pouvait prendre la forme d'un récipient en terre.
L'ensemble est classé en 11 catégories et recense 100 objets différents. Un travail de mémoire indispensable, qui confine souvent à l'inventaire poétique.
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Clémence est née en Berry, dans un village qui peine à se remettre de la grande saignée de 14-18. Dans cet univers laborieux, la jeune fille s'accorde cependant sa part de rêves, dans le pré des églantines ; jusqu'au jour où elle prendra la décision de quitter cette terre, fuyant la volonté de son père qui veut la marier contre son gré, et se retrouvera à Paris ! La découverte de la capitale est un choc pour cette provinciale formée à l'école des traditions rurales du silence et du sort accepté. Du même auteur aux Editions de la Loupe : La môme églantine , 2016, et sept autres titres tous disponibles sur notre site internet.
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François est un homme du monde d'avant.
De ceux qui ont bâti ce pays, le nôtre, sans laisser leur nom dans l'histoire.
Leur projet, à eux, était de survivre, de « gagner leur vie » selon l'expression consacrée.
François le maçon, c'est l'odyssée d'un laborieux, parti de sa Marche natale pour construire le Paris moderne à la force de sa truelle, aux côtés des autres immigrés de l'intérieur.
Il a tout vécu, François, la chaude fraternité des compagnons, la tragédie de la Commune, le bonheur qui se cache dans le pré... sans jamais se départir de cette dignité qui est la marque distinctive des « Authentiques ». Quelle dure et courageuse leçon de vie !
Avec ce livre écrit à la gloire des ouvriers-paysans, c'est à tous les « oubliés du grand tableau d'honneur » que Jeanine Berducat rend hommage.
Un hommage mérité.