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Larry Tremblay
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«Il ne fallait pas peindre la surface des choses, mais ce qu'elle cachait. Ne pas peindre l'espace, mais le temps. Ne pas peindre ton corps, mais sa mort.» Librement inspiré de la vie du peintre Francis Bacon, Tableau final de l'amour fait le récit d'une quête artistique sans compromis, viscérale, voire dangereuse. Dans une Europe traversée par deux guerres s'impose la vision d'un artiste radical dont l'oeuvre entière, obsédée par le corps, résonne comme un cri. S'adressant à l'amant qui lui a servi de modèle - ce «petit voleur inexpérimenté» qui, en pleine nuit, s'est introduit dans son atelier -, le narrateur retrace les errances de leur relation tumultueuse.
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Les jumeaux Amed et Aziz auraient pu vivre paisiblement à l'ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s'empare de leur enfance. Un des chefs de la région vient demander à leur père de sacrifier un de ses fils pour le bien de la communauté. Comment faire ce choix impossible ? Conte moral, fable politique, L'orangeraie maintient la tension jusqu'au bout. Un texte à la fois actuel et hors du temps qui possède la force brute des grandes tragédies.
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D'enfers et d'enfants
Larry Tremblay
- La Peuplade
- Litterature Francophone
- 5 Octobre 2023
- 9782925141723
D'enfers et d'enfants propose cinq tableaux de l'a^me humaine sous la forme d'histoires saisissantes. Un homme rencontre une jeune fille qui joue de l'orgue sous la glace d'une rivie`re gele´e et revisite son passe´. Un autre sombre progressivement dans une rumination paranoi¨aque et conspirationniste qui le me`nera au pire. Un couple se de´chire jusqu'au drame autour de l'identite´ de genre de son enfant. Un fils tourmente´ confesse ses crimes sur la tombe de sa me`re. Un garc¸on malmene´ devient le petit chien qu'il a re^ve´ de posse´der.
Une question tenace traverse ces textes : Pourquoi arrive-t-il qu'enfance et enfer se partagent la me^me saison ?
Dans cette collection de fictions mettant en sce`ne des femmes et des hommes pris dans des engrenages glac¸ants, Larry Tremblay scrute sans jugement des de´tresses contemporaines et des abi^mes universels. Une e´criture au plus pre`s des tremblements souterrains du corps.
La vie a mal fait les enfants. Parce que ce n'est pas juste que les enfants soient oblige´s d'e^tre des enfants aussi longtemps. -
Un récit poétique incisif et rageur retraçant l'histoire d'un homme, du diable et de toutes les guerres.
Récit poétique bouleversant, L'oeil soldat présente l'univers d'un jeune homme halluciné et du pacte qu'il passe avec le Diable. Ce pacte lui permet, par un simple jeu de paupières, de changer de sexe, de couleur et d'époque.
Devenu ainsi soldat en un clignement d'oeil, il ne peut soudain plus taire l'horreur de la guerre. Pendant qu'il pleut des morts, une pensée adolescente à fleur de peau fait rage. Qu'y a-t-il derrière ce qui est ? Combien de fois encore faut-il trancher les gorges ? Que faut-il cesser d'être pour apaiser le rouge ?
Soutenant un rythme implacable, Larry Tremblay témoigne d'une expressivité brute et imagée pour révoquer les fondements de la violence. Il invite à décontaminer les mots, à bien ouvrir l'oeil - le gauche ou le droit.
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Dans une narration poétique, empreinte de sensibilie et d'humanité une souffleuse dévoile sa hantise de blesser les petits marmots de la rue de la Colline. Douze enfants frondeurs, turbulents et curieux qui n'ont peur de rien, surtout pas du chasseneige. Mais un beau matin de tempête, après avoir fait un rêve étrange, la souffleuse sort dans la rue habitée par un horrible pressentiment.
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Un album graphique candide et hilarant !
Depuis que son professeur lui a proposé de faire un reportage, Marco ne lâche plus son micro imaginaire. Tout se qui se passe dans sa vie de garçon de huit ans devient l'objet d'un "topo". Marco a tant de choses à rapporter qu'il en perd le sommeil. Ses parents n'en pouvant plus, tentent de lui interdire d'utiliser son micro. Marco se met alors à dessiner des histoires sur un mur... deux murs... tous les murs ! Ah, l'insatiable désir de raconter !
" Le lecteur suit Marco, 7 ans et demi et des poussières, à travers son quotidien, à l'école, à la maison, avec ses amis et dans ses reportages imaginaires. S'en suivent des dialogues parfois loufoques, mais aussi des questionnements fort intelligents." -
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Larry Tremblay cultive depuis longtemps une fascination pour luvre de Francis Bacon pour sa théâtralité des corps, sa physique de lâme et sa métaphysique de la chair. Pour écrire ce livre autour de luvre du peintre, il fait exploser lun de ses tableaux. Pas un vrai, bien sûr. Ni un faux dailleurs. Et, pour dire vrai, pas totalement lun des siens non plus. Mais le tableau qui, au fil des ans, sest peint au sein de limaginaire du poète, à partir des interrogations que luvre soulève. On assiste ainsi à un dialogue entre la manière de Bacon, dune douleur toujours reconduite, et le poème de Tremblay, corps dévalisé dans son attention même quil porte au déroulement du tableau.
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Théâtre à lire et à jouer Tome 4
Alain Batis, Christine Blondel, Monique Enckell, Larry Tremblay
- Lansman
- Printemps Theatral
- 22 Avril 2002
- 9782872823086
Dans le cadre du "printemps théâtral", des auteurs dramatiques ont été invités à écrire une pièce courte pour des jeunes comédiens de 8 à 18 ans.
Cette nouvelle collection propose la découverte de textes, très éclectiques par la forme et le fond, écrits par des dramaturges désireux de partager avec les jeunes - mais aussi les enseignants et les artistes qui les encadrent - leur imaginaire, leur sensibilité, leur histoire.
Le présent volume regroupe : sara, d'alain batis. pluie vient de naître. alors que sa mère décide de se reposer, elle part à la recherche de son père.
Nûn, le rire de la baleine, de christine blondel. la quiétude d'un petit village vient de voler en éclat : une énorme baleine s'est échouée sur la plage.
3 octaves 112, de monique enckell. léa ne parvient pas à terminer la chanson qu'elle a écrite. dans les couloirs du métro, elle rencontre octave. roller, de larry tremblay. roméo et juliette, comme sur des roulettes. une variation sur le thème des amants éternels et de l'inéluctabilité de leur sort.
Les âges sont donnés à titre indicatif et peuvent varier en fonction du type de jeu et de mise en scène.
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Le garçon au visage disparu
Larry Tremblay, Pierre Lecrenier
- Kennes Editions
- Green Team
- 21 Avril 2021
- 9782380753233
Jérémy se plaint que son père, travailleur humanitaire, délaisse sa famille au profit d'étrangers vivant à l'autre bout du monde. Il faudrait qu'il soit lui-même à moitié mort, pense-t-il, pour que son père lui exprime enfin son amour. Lorsque Jérémy apprend que celui-ci a été pris en otage, son univers bascule, la culpabilité le ronge.
Le lendemain de son anniversaire, sa mère le retrouve dans son lit sans visage. Les oreilles, les yeux, le nez de son fils ont disparu. Désemparée, elle contacte d'abord un policier, puis un psychiatre et enfin un prêtre afin qu'ils l'aident à comprendre cette étrange disparition. Évidemment, personne ne la croit... Ne serait-ce pas elle qui aurait perdu l'esprit ?
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Gaby Létourneau exige, pour ses seize ans, que sa mère lui offre un Parker plaqué or. Sa mère s'exécute. Gaby découvre que tout ce qu'elle écrit avec le Parker se réalise par la suite. Elle décide d'écrire "le plus beau roman du monde". Et elle réussit: elle a même dépassé Balzac, son idole. Son frère Aurélien, jeune poète, jaloux d'elle, s'enfuit en Afrique avec son roman. Peu de temps après, son cadavre est retrouvé sauvagement mutilé. Qui a tué Aurélien ? Quatre ans passent. Depuis la mort de son frère, Gaby souffre d'un blocage : elle n'arrive plus à écrire une seule ligne. Aujourd'hui, à 15 heures, Gaby a rendez-vous avec l'étrange Docteur Limestone. Elle veut qu'il l'aide à retrouver l'inspiration... Le ventriloque, depuis sa création à Paris en 2001, suscite un incontestable intérêt international, en français et en traduction.
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Trente-sept courtes scènes, trente-sept meurtres. Trente-sept interactions, parfois très brèves, entre des personnages qui surgissent de nulle part et qui s'évanouissent tout aussi rapidement, le temps de prononcer quelques phrases, de se contredire et, absurdement, de mourir. Dégoût, envie, soif de pouvoir, désoeuvrement, tout, ici, est une raison de tuer, comme si la violence ainsi banalisée pouvait résoudre n'importe quel conflit.
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Cinq personnages au crépuscule de leur existence vieillissent devant nous par à-coups et occupent comme ils le peuvent un temps circulaire, parfois sensibles à l'époque, parfois en guerre contre elle.
Leur souffrance physique, leur drôlerie innée, leur malaise existentiel les traversent pêle-mêle, frappés qu'ils sont par l'étrangeté du monde et soucieux de continuer à y participer. Sous le regard énigmatique d'un clown muet, leurs « coups de vieux » successifs les transforment peu à peu en pantins décatis tandis que résonne leur parole claire et tranchante, légère comme une ritournelle, tragique comme l'imminence de la fin. -
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