Laurence Vielle
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- Billets d'où est la première anthologie personnelle de Laurence Vielle. Elle réunit ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits qu'elle performe ces derniers temps sur scène. Elle entrouvre ainsi les portes de son univers !
- Ici, Laurence Vielle désire le monde et ceux qui y vivent. Au fil des pages, elle tisse des ponts entre les mots, joue avec la syntaxe et les sonorités, l aisse jaillir les images inventant, ainsi son propre langage celui d'une poésie qui claque, qui déboule, qui emballe. -
Zébuth ou l'histoire ceinte et L'imparfait racontent les déambulations de personnages marginaux qui semblent toujours flirter avec les limites de leur condition humaine. Un pas de danse, un cri soudain, une étrange aptitude à dialoguer avec d'autres créatures (les oiseaux, les morts) ou à se confondre avec l'in-humain (visage-caillou, chevelure végétale, enfant du vent...) révèlent leur monstruosité et leur fragilité, leur singularité au regard du reste des vivants. Puisant dans un fond mythologique et religieux, ces poèmes-récits parlent du monde d'aujourd'hui : le merveilleux est convoqué pour figurer la quête identitaire d'êtres aux contours difficilement saisissables, pour traduire leur capacité de désajustement à l'égard d'un réel que le mode rationnel échoue à appréhender.
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"Jan et Laurence sont deux poètes de Belgique, l'un néerlandophone l'autre francophone.
Dans le cadre du projet Europalia 'Trains and Tracks', ils ont pris, pendant cinq jours, fin janvier 2022, des derniers trains, en Wallonie, en Flandres, à Bruxelles.
Tous deux aiment dire leurs mots sur la scène.
Le Lien internet vous permet d'écouter leurs textes et d'entendre certaines de leurs rencontres.
Bon voyage.
Pour écouter : https://soundcloud.com/user-714807472" -
À la Chartreuse de Dijon, la cafétéria de l'hôpital psychiatrique est un radeau au milieu du grand parc, entouré de pavillons.
La rencontre peut encore avoir lieu, la parole et les rires y circulent en dépit des médicaments et traitements qui altèrent les corps et les âmes. Lieu d'attache, lieu d'amarre, associé aux sons rassurants de la vaisselle, du brouhaha des voix, lieu de confidence où le son de la guitare répare des électrochocs.
Nous avons habité la cafét quelques jours par mois. Nous y avons rencontré des êtres fragiles, abîmés, meurtris et reçu des pépites de vie. La matière de notre création ? Les voix de ceux qui vivent un temps plus ou moins long à l'hôpital. Ils sont les héros de notre spectacle; ils en ont l'étoffe, la splendeur épique, douloureuse et inouïe. Poème à dire, à chanter, spectacle-concert, oratorio polyphonique, ballade rock sous médocs pour coeurs et âmes fêlés, "René, qu'est-ce qui te fait vivre ?" est un peu tout cela. Les visages d'Eva, peints sur le vif, semblent nous dire que nous sommes tous patients du grand hôpital du monde, boiteux tragiques.
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Laurence Vielle, vanaf 2016 de Belgische Dichter des Vaderlands, moet je vooral zien en horen lezen. 'Wat ik schrijf is spreekmateriaal, klankmateriaal. Ik lees graag hardop wat geschreven is,' zegt ze. Geen Wonder dat ze haar debuut maakte in het vermaarde Théâtre-Poème te Brussel, haar geboortestad. Een lezing door Laurence Vielle is altijd een feest. Haar toneelopleiding aan het Koninklijk Conservatorium te Brussel is daar zeker niet vreemd aan. Al meer dan twintig jaar treedt ze op met sprankelende avondvullende vertoningen, doorgaans in samenspel met muzikanten. Een voorbeeld daarvan is Herschepping van de wereld, die eind 2006 in het Maison de la Poésie te Parijs in première ging. Geboren met de wind biedt een staalkaart uit bijna twintig jaar poëzie, van De onvoltooid verleden tijd (1998) over Dag Gaston (2010) tot haar recentste bundel OEF (2015). Dichter en vertaler Jan H. Mysjkin volgt en vertaalt haar nu al vijftien jaar, sinds hij haar voor het eerst hoorde lezen. Geboren met de wind is de vierentwintigste titel die hij bij het PoëzieCentrum publiceert.
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Passonmouronvivons passent nos corps aux pavés arrimés tous ces passants à ma fenêtre toutes ces lumières qui s'allument aux fenêtres le soir petits théâtres où nous passons tu crois toi que les pavés gardent mémoire ? passons comme poussières d'ailes de papillons s'effacera la rue le libraire le café au coin et puis bientôt l'église maison communale prison du haut et puis la ville entière et puis toute la terre qui vibre à chaque étoile filante nous chante passant tout simplement passons
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Bonjour Gaston
Laurence Vielle, Valérie Carro
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 8 Février 2013
- 9782875050403
Un petit livre magique. Du Laurence Vielle de très grand cru, ici, avec des portraits des gens «quelconque» et donc uniques d'une Bruxelles autant réaliste que mythique... « C'est un rêve le rêve que tous on ait un toit ce rêve-là c'est un rêve tu crois dis un rêve tous un toit pour ne pas crever de froid pas assez jamais assez mais on y croit on y croit à ce rêve ce rêve poser dans la ville des cités des maisons mieux que des tentes mieux que rien que ce soit joli si on peut joli que tu t'y sentes bien c'est un rêve le rêve que tous on ait un toit ... »
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Du Coq à Lasne : épopée pour la scène, documentaire poétique
Laurence Vielle
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 8 Février 2013
- 9782875051127
...Je ne sais pas pourquoi j'ai marché du Coq à Lasne. Peut-être pour traverser la Flandre. Parce que vous voyez, Le Coq, c'est une petite ville flamande le long de la mer du nord, et Lasne, c'est un gros village en Wallonie. Pour aller du Coq à Lasne, on a traversé les trois régions de la Belgique, la région flamande, le plat pays, dont la langue officielle est le néerlandais, qu'on appelle aussi le flamand, et puis la région bruxelloise dont les deux langues officielles sont le néerlandais et le français, et puis une lamelle de région flamande coincée entre la région bruxelloise et la région wallonne, pour arriver à Lasne, le bord de la région wallonne, où la langue officielle est le français...
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Http://www.etatdemarche.net
Laurence Vielle, Jean-Michel Agius
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 8 Février 2013
- 9782930355719
MODE D'EMPLOI Un danseur-vidéaste, Jean-Michel Agius (il habite à Paris). Une comédienne-écrivaine, Laurence Vielle (elle habite à Bruxelles). Un spectacle où s'allient danse, texte, image et musique. Musiciens-compositeurs : Catherine Graindorge au violon samplers Elie Rabinovitch à la batterie Lumière : Isabelle Van Peteghem Regards extérieurs : Laurence Giraud, Pietro Pizzuti, Oonagh Duckworth LE PARCOURS Une marche d'un mois entre Bruxelles et Paris, 600 kilomètres; le trajet se fait surtout le long des canaux, ensuite en France, nous faisons un détour vers la côte marine (Cap Gris-Nez, Boulogne), pour revenir vers Paris. LE TEMPS DE LA MARCHE Un temps étirable, réitérable. Une marche en plusieurs temps. Chaque fois, reprendre le chemin où nous l'avons laissé. 1er temps : du 26 juillet au 15 août 2005, ensuite en septembre et une troisième période au printemps. Le dernier jour de marche, c'est le 14 juillet 2006. ÉQUIPEMENT Sacs à dos, carnet pour écrire, caméra, enregistreur pour garder traces des rencontres... UN BLOG OÙ CHAQUE JOUR, NOUS RACONTONS NOTRE MARCHE: http://www.etatdemarche.net
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J'aime marcher dans mon quartier, dans les rues, les campagnes, et glaner, comme dans le film d'Agnès Varda, « les glaneurs et la glaneuse », il y a des glaneurs de légumes, de boutons, de cartes postales, de rebuts, de bouts de ficelles. Moi ce sont les mots, les mots des autres, les miens, et les rythmes du monde. Puis j'écris,
et j'aime dire ces mots-là.
Il y a quelques mois, j'ai vu Claude Guerre. Je l'ai aimé, de suite.
Je croyais, après l'avoir entendu au téléphone, rencontrer un vieillard aux cheveux blancs. J'ai rencontré Claude, oiseau incandescent de la poésie.
Il nous a proposé cette aventure, cette récréation.
Depuis plusieurs années, avec Matthieu Ha d'abord, et puis d'autres artistes, je dis les mots que j'écris. Le spectacle s'appelle toujours « Paroles en stock », un stock de mots qui peut s'élargir, se vider, se renouveler, se répéter.
Toutes ces personnes sont intimement liées à mon écriture.
Certains des textes de cette récréation ont été écrits en travail avec eux (tout dernièrement, une marche de 650 kilomètres de Bruxelles à Paris avec Jean-Michel, www.etatdemarche.net). -
Domo de Poezia / bouteilles à la mer... Ce sont les poèmes écrits par Laurence Vielle, pendant le temps de son rôle « poélitique » de poétesse nationale (2016-2017), accompagnés d'un CD où Vincent Granger, aux clarinettes, aux claviers, aux sons, y apporte son talent de musicien. Des poèmes en lien avec la ville, les mouvements du monde, un voyage en Indonésie, les journées de la femme, de la poésie, une traversée de Saint-Amand, de la Belgique, des mers, du pays, de la vie.
Un appel à ouvrir chacun une maison de la poésie. Des mots comme bouteille à la mer, tu viens de la ramasser sur le rivage, toi lecteur. Ouvre-la. C'est pour toi.
Domo de Poezia / flessenpost... Dit zijn de gedichten die Laurence Vielle schreef tijdens haar «poëlitieke» functie van dichter des vaderlands (2016-2017). Ze worden vergezeld door een cd waarop Vincent Granger met klarinet, klavier en klank zijn muzikale talent de vrije loop laat. Gedichten die verband houden met de stad, het reilen en zeilen van de wereld, een reis naar Indonesië, vrouwendag, poëzie, een bezoek aan Sint-Amands-aan-de-Schelde, een ronde van België, met de zee, het land, het leven. Een oproep aan iedereen om zelf een huis van de poëzie te openen.
Woorden als een fles in zee. Lezer, we nodigen je uit om haar van het strand op te rapen. Maak haar open. De boodschap is tot jou gericht.
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Urgence poétique
Laurence Vielle, Corentin Lahouste, Collectif
- PU DE LOUVAIN
- 24 Décembre 2020
- 9782875589385
Il y a urgence climatique, urgence environnementale, urgence de justice sociale et d'accueil. Et pour métamorphoser nos êtres en péril, il y a aussi URGENCE POÉTIQUE...
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Domo de poezia : Bouteilles à la mer / Flessenpost / Flaschenpost
Laurence Vielle
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 1 Février 2018
- 9782875053008
Domo de Poezia / bouteilles à la mer... Ce sont les poèmes écrits par Laurence Vielle, pendant le temps de son rôle « poélitique » de poétesse nationale (2016-2017), accompagnés d'un CD où Vincent Granger, aux clarinettes, aux claviers, aux sons, y apporte son talent de musicien. Des poèmes en lien avec la ville, les mouvements du monde, un voyage en Indonésie, les journées de la femme, de la poésie, une traversée de Saint-Amand, de la Belgique, des mers, du pays, de la vie. Un appel à ouvrir chacun une maison de la poésie. Des mots comme bouteille à la mer, tu viens de la ramasser sur le rivage, toi lecteur. Ouvre-la. C'est pour toi.
Domo de Poezia / flessenpost... Dit zijn de gedichten die Laurence Vielle schreef tijdens haar «poëlitieke» functie van dichter des vaderlands (2016-2017). Ze worden vergezeld door een cd waarop Vincent Granger met klarinet, klavier en klank zijn muzikale talent de vrije loop laat. Gedichten die verband houden met de stad, het reilen en zeilen van de wereld, een reis naar Indonesië, vrouwendag, poëzie, een bezoek aan Sint-Amands-aan-de-Schelde, een ronde van België, met de zee, het land, het leven. Een oproep aan iedereen om zelf een huis van de poëzie te openen. Woorden als een fles in zee. Lezer, we nodigen je uit om haar van het strand op te rapen. Maak haar open. De boodschap is tot jou gericht. -
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"Ce petit livre est un trésor. Une tisserande y a maillé, mot à mot, les propos d'une femme dotée d'écoute qui a voué sa vie au partage de la beauté. Laurence Vielle est cette muse qui tisse, s'avoue. Un trésor..." (extrait de la préface de Pietro Pizzuti)
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Cette année, en Belgique, Europalia met à l'honneur l'Indonésie.
L'Indonésie... 13 466 îles.
On me propose d'y partir, écrire.
Le culte des ancêtres. Sulawesi.
Je ne connais pas cette île.
Il y a des moments de la vie où le sol se dérobe.
Partir à Sulawesi, vers l'inconnu paraît une tâche au-dessus de nos forces.
Et puis, on atterrit là-bas.
C'est la nuit. Fadil et le poète Faissal Oddang nous attendent.
Juillet 2017, le voyage commence.
S'ouvre le sourire.
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« Pendant que je te parle
un oiseau vole dans une gare
pendant que je te parle
un oiseau vole dans une cathédrale »
Poèmes de la poète et performeuse belge Laurence Vielle, édités à l'occasion de son invitation au festival des Voix vives de la Méditerranée (section Francophonie) - où elle a été adulée par le public. -
Laurence Vielle ne manque pas de souffle. Elle court dans les trains, elle marche sur la terre. Elle cavale les mots, elle fréquente assidûment. Elle écrit par vivre. Elle vit par écrire. Elle vit tout court, naturellement. Mais tout aussi naturellement, elle écrit court aussi. Elle n'écrit pas finalement. Elle ne cherche pas à écrire, comme disait l'autre : elle trouve. Elle trouve par terre, bien sûr, gros malin, sur terre où sont les humains. C'est une philosophe de la rue. Elle n'a rien à vous donner, mais peut vous rendre à vous-même si vous vous prêtez à son jeu des mots... La poésie qui refuse d'être un quelconque décor embellissement du monde. La poésie qui pense le monde en s'amusant de lui. La poésie qui ne s'évacue pas dans la tour d'ivoire. La poésie qui travaille d'arrache-pied sa texture vocale, sa densité de communication.