En général, la lecture d'un livre se fait avec l'esprit : le lecteur se concentre sur les signes du texte et se représente mentalement ce qui lui est donné à voir. C'est du moins notre tradition. Mais le livre est aussi un objet que l'on tient dans les mains.
Le Livre CLAP présente cette originalité d'inciter le lecteur à lire avec son corps : les situations, les attitudes et surtout les actions des per-sonnages montrées sur chaque double page peuvent être imitées par le lecteur. Il s'agit simplement de manipuler le livre en suivant les indi-cations du dessin, et de reproduire le bruit que cela fait dans la réali-té. Par exemple, si je vois face à moi le portrait d'un couple, en fermant le livre je pourrai faire en sorte que le personnage de gauche em-brasse celui de droite et imiter le bruit délicieux du baiser. Ou si je vois un grand papillon avec une aile sur la page de gauche et l'autre sur celle de droite, je vais pouvoir le faire « voler » en agitant les deux parties du livre qui s'articulent autour la reliure. Ce procédé permet de faire vivre la lecture en associant concrètement le livre et la personne qui le tient entre ses mains. Le plaisir est éprouvé totalement, autant par le corps que par l'esprit. Sans même qu'il soit nécessaire de le dire, le livre est alors ressenti comme un objet irremplaçable.
Dans ce livre, c'est toi qui choisis les héros, les lieux et les aventures que vous allez vivre. A chaque page, un labyrinthe : choisis un chemin et découvre un monde abracadabrant où les princesses combattent des monstres poilus et des singes traversent la galaxie à dos d'éléphant !
À toi d'imaginer les histoires les plus farfelues... et les raconter à tes parents !
Un abécédaire pour découvrir le sens des mots emblématiques de la foi chrétienne.
Chaque mot permet à l'enfant de faire le lien entre son quotidien et la vie de Jésus et de l'Église.
Ce livre-atelier astucieux encourage les enfants à se mettre dans la peau d'un artiste et à faire leurs propres expériences en dessinant animaux, portraits, objets et paysages. Madalena Matoso stimule leur imagination avec vingt oeuvres d'art au graphisme joyeux à compléter comme ils le souhaitent, guidés par les suggestions de l'illustratrice. Couleur ou noir et blanc, pastels, crayons, feutres ou découpages : tout est permis pour créer en s'amusant !
Un bûcheron, une forêt, un caillou, une pleine lune, un oiseau, des sucreries, une sorcière, une cage, un doigt, un os de poulet, un four, des bijoux...
Il était une fois ?... Il était une fois Hansel et Gretel bien sûr !
Huit contes en douze mots avant de les retrouver à chaque fois dans leur intégralité, essaimés des dessins de l'imagier, pour lire en famille, pour lire même quand on ne sait pas lire et découvrir ou redécouvrir les contes les plus célèbres d'après Grimm ou Perrault (Le Petit Chaperon rouge, Le Chat botté, Hansel et Gretel, Les Trois Petits Cochons, Boucle d'Or, Raiponce, Jack et le haricot magique, Les Fées).
Comment aborder la délicate question de l'égalité homme-femme?
Ce livre propose de le faire d'une manière très concrète: grâce aux images mobiles indépendantes qui constituent la partie inférieure et la partie supérieure de chaque page, l'enfant peut associer librement une figure masculine ou une figure féminine à telle ou telle activité de la vie quotidienne qui y est représentée.
Peut-être l'enfant sera-t-il guidé dans ses associations par les modèles qu'il aura observés autour de lui. Mais peut-être aussi voudra-t-il les refuser, les contourner, ou tout simplement en inventer d'autres. Telle est la configuration de ce livre qu'il laisse à l'enfant l'initiative de composer les scènes à sa guise, selon ses préférences, ses désirs ou sa fantaisie.
Cet ouvrage a été conçu en collaboration avec le Service à la petite enfance de la Ville de Genève.
Ce livre aime poser des questions. Ce livre préfère un monde plein de questions plutôt qu'un monde fait de réponses toutes faites. Au plus profond de lui-même, ce livre aime la confusion et pose des questions pour faire bouger le monde. Sans donner de réponses, ce livre interroge les questions, notamment les plus courantes, comme:Comment ça marche? C'est quoi ça? À quoi ça sert? Autant de bonnes questions sur l'inutile et l'essentiel.
Sous un même toit, se rassemble un nombre considérable de parties du corps : des têtes, des mains, des pieds, des os, des cheveux ou des seins.
Dans ce livre, les mathématiques nous aident à dénombrer les parties du corps et les activités de la famille. Une fois les calculs faits, on apprend à connaître la famille tout de suite mieux...
Avec du temps, les glaces fondent, les fruits mûrissent, les cheveux poussent, les yeux s'habituent à l'obscurité, les pneus s'usent, ils deviennent lisses (le crâne de certaines personnes aussi!), et les enfants grandissent. Autant de changements, parfois imperceptibles, parfois très profonds, qui témoignent du temps qui passe et nous entraîne avec lui. Mais au sein de cette grande ronde de la vie mise en couleur par le graphisme ensoleillé de Madalena Matoso, il est certaines choses précieuses qui demeurent...
On a aimé les romans d'Alice Vieira, la voilà poète pour les petits.
Jouons cette partie de cache-cache aux couleurs généreuses.
J'aime bien me balader.
Je descends les escaliers en courant, je saute les marches quatre à quatre et en un rien de temps je suis dans la rue. Dans la rue, il n'y a pas de plafond. Le vent souffle. Parfois il pleut, parfois le soleil brille. Dans la rue, il n'y a pas de parois. Il y a des routes, des façades et des places, mais le monde est immense (je crois qu'il n'a pas de fin).
Soudain, le bébé commença à pleurer. Oscar le berça, le prit dans ses bras... mais il continuait à pleurer. Il lui chanta une berceuse, le promena dans la maison...
Cela ne servit à rien ! Alors, Oscar pensa : ce bébé a faim...
Il chercha dans la cuisine, mais le frigo était vide.
Parfois, pour voyager, un geste suffit. Comme ici : il faut simplement ouvrir cette petite merveille et se balader au fil des pages.
À l'intérieur, nous attendent des plaines immenses, vides, blanches, où flânent les ours...
Dans cet endroit si éloigné de tout, vit un petit Esquimau qui nous montrera le monde à travers ses yeux. Nous découvrirons que les Esquimaux perçoivent mille blancs différents, aussi différents les uns des autres que le jaune du bleu. Blanc goutte, blanc flocon, blanc nuage...
D'une façon simple, Isabel Minhós s'approche dans cet album du peuple esquimau. Elle le présente dans son aspect le plus quotidien : à l'intérieur des igloos, en parcourant les paysages glacés ou en naviguant en kayak.
Mais en plus de découvrir un grand méconnu, comme cela arrive souvent avec toutes les minorités, nous sentirons aussi le froid, le vent, les flocons de neige qui se collent sur notre figure... grâce à la magie des mots.
Cet album nous enveloppe avec les mots et nous caresse avec les images. Madalena Matoso, dans cette deuxième collaboration avec OQO, décrit ce peuple qui habite des latitudes si éloignées, avec les yeux de l'innocence. À travers ses collages, nous découvrons des icebergs, des tempêtes, un enfant... C'est difficile de ne pas se mettre dans la peau des Esquimaux. Tout en eux inspire de la sympathie (leurs vêtements hauts en couleur et lumineux) ou de la tendresse (leur relation avec la nature). Les scènes de l'illustratrice aident à évoquer ces sentiments : la glace qui fend sous les pieds ; les nuages hauts et froids, les flocons qui tombent comme des plumes... Un album qui regarde avec simplicité vers l'autre côté du monde et qui pose une question finale : les Esquimaux voient mille blancs. Combien de blancs peux-tu voir ? À travers cet album, les plus petits vérifieront de façon spontanée et amusante, ce qu'il y a de vrai dans le fait que les coordonnées géographiques et culturelles conditionnent notre façon de voir le monde.
Un matin, dans limmeuble trop calme de cette petite fille, un
énorme camion de déménagement attire lattention de tout
le voisinage. Il savère que ce nouvel habitant est un chien
saxophoniste qui fume la pipe ! Quand arrivent tour à tour un
couple déléphants qui entrelacent leur trompe dune drôle de façon,
puis un crocodile branché un brin rappeur, les voisins sont de plus en
plus scandalisés Exceptée la narratrice de lhistoire qui, ayant appris
à connaître ses nouveaux voisins, sentend merveilleusement avec
eux. Mais les parents de la fillette ne partagent pas cet enthousiasme
et prennent « de haut » les nouveaux arrivants. Et pour cause
limage de fin nous réserve une surprise de taille à ce sujet !
Un album sensible et plein dhumour sur la tolérance
dont le propos est soutenu par un graphisme très joyeux !