Ce roman évoque, à travers une fiction, la vie et l'esprit d'Auguste Le Breton, écrivain majeur du roman policier français des années 1950 et 1960. Auguste Le Breton, l'auteur de plus de 80 policiers est aussi célèbre pour les adaptations cinémas de ses principaux romans : Razzia sur la Chnouff, Le Clan des Siciliens, etc. L'inventeur du « rififi » ou du « verlan », le maître de l'argot, a côté des plus grands acteurs comme des plus grands truands.
Corbel Marek, auteur rompu aux polars et aux thrillers décrit dans ce nouveau roman noir, une société humaine qui connaît des différences sociales à ce point lourdes qu'une partie de la vie est devenue underground à Paris. On y croise un riche avocat peu investi dans sa charge, et le sulfureux responsable d'une agence d'administration d'immeubles successivement assassinés par des armes incendiaires en tous points comparables, le commandant Letica, une quinquagénaire en proie à la méfiance de sa hiérarchie à la brigade criminelle, renâcle à croire à l'oeuvre d'un tueur en série, Linda Kacimi une capitaine "DGSI" aux ambitions politiques affirmées au nom de l'antiterrorisme, confrontée aux luttes partisanes entre l'ancien maire et son successeur sur fond de spéculation immobilière, et enfin, Manlius, un enquêteur privé de retour à Paris après une vingtaine d'années d'absence. On y rebat les cartes sociales, politiques et économiques, on tue, on meurt, on enquête, on lutte pour compenser
Deux morts suspectes viennent troubler le début de l'automne 2011 dans le Nord-Finistère. Une dame très riche et très âgée meurt dans un incendie. Quelques jours plus tard, le corps d'un ancien terroriste allemand d'extrême gauche est repêché à proximité de l'arsenal de Brest. Le lien entre les victimes ? Elles ont été tuées avec la même arme, une très vieille arme.
Ce premier roman historique de l'auteur aborde au moyen d'une intrigue policière, un épisode authentique de l'Occupation longtemps enfoui sous les gravats de la rade brestoise.
Le commissaire Madec, patron d´une des brigades du légendaire « 36, Quai des Orfèvres », s´apprête à coffrer en flagrant délit un important groupe de dealers en banlieue parisienne.
Mais l´arrestation tourne mal avec la grave blessure d'un policier municipal et surtout la mort de l´un des bandits. Une étrange bavure à l´origine d´émeutes dans les quartiers chauds de la ville.
La hiérarchie administrative du « 36 » met en avant la responsabilité de Madec, considéré comme un flic réactionnaire et dépassé. Le commandant Le Coz, anti portrait du commissaire, est donc chargé par le syndicat d´organiser la défense de son collègue.
Au milieu des complots, manipulations et intérêts politiques qui compliquent l'affaire, Le Coz va mener l'enquête sur les origines complexes du drame, dans « une banlieue rouge » meurtrie...
Novembre 2011. Plougouvelin, station balnéaire du Nord Finistère.
La brigade de gendarmerie du Conquet retrouve le cadavre de la riche et très âgée Marie Le Moign dans sa villa, membre de l'empire entrepreneurial porcin du même nom. Quelques heures plus tard, la gendarmerie maritime repêche, dans la rade de Brest, le corps d'Hans Schwitzer, un ancien activiste de la Fraction armée rouge ouest-allemande. Le capitaine Gourmelon et le lieutenant Oudjani vont progressivement unir leurs efforts dans cette enquête après avoir découvert que le meurtre de la veuve fortunée et le supposé suicide de Schwitzer ont été réalisés avec la même arme de guerre, datant de l'époque de l'Occupation.
Au même moment, Maryse Dantec, jeune retraitée, venue veiller son vieux père souffrant, à Brest, décide de reprendre ses études d'histoire.
C'est l'occasion, pour l'ex-institutrice de s'intéresser aux premières actions de résistance à l'arsenal et de réveiller les fantômes de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.