Depuis 1961, la France a mené 20 guerres sur 3 continents et 13 grandes opérations militaires de police internationale. La guerre est un état permanent de la France de la Ve République.
Pour autant, les Français ne le savent pas toujours, car ces opérations sont limitées dans leur ampleur et souvent lointaines. Du Tchad au Mali en passant par le Liban, le Rwanda ou l'Afghanistan, des centaines de milliers de « soldats nomades » ont ainsi été engagés pour la défense de la France. Michel Goya décrit cette « guerre mondiale en miettes » que conduit chaque président pour maintenir notre statut de puissance à travers plusieurs grandes périodes stratégiques et jusqu'aux bouleversements de la guerre en Ukraine. C'est une histoire qui n'a jamais été racontée ainsi, ni surtout analysée de manière critique par un historien et stratégiste, lui-même acteur de certains de ces engagements.
Les changements politiques, sociaux, techniques et économiques qui se sont succédé depuis la fin du XVIIIe siècle ont engendré de grands bouleversements au sein des nations devenues « industrielles », qui sont parvenues notamment à transformer l'énergie de manière nouvelle et à produire des biens en masse. Mais ce nouveau monde est aussi fait d'affrontements, et les armées sont naturellement au coeur de ces turbulences. Elles aussi sont amenées à se transformer, poussées par l'évolution en toute chose et surtout celle de leurs ennemis.
Quand et pourquoi innovent-elles dans la manière dont elles combattent ? Sont-elles condamnées, si elles ne sont pas assez rapides, à refaire la guerre précédente ? Est-il plus facile d'innover en temps de paix, ou au contraire en temps de guerre, au contact des réalités ? Comment s'articule, dans ces efforts, l'action des institutions internes aux armées avec les pouvoirs externes - de l'« arrière », du pouvoir politique et peut-être surtout de l'ennemi ? C'est à toutes ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Michel Goya avec une grande hauteur de vue. Abordant le phénomène de l'innovation militaire dans sa globalité, il décrit successivement la mue de l'armée prussienne face aux révolutions (1789-1871), la transformation de l'armée française pendant la Grande Guerre, l'évolution de la Royal Navy britannique (1880-1945), la stratégie de bombardement allié contre le IIIe Reich, la naissance et la place de l'arme atomique dans la guerre froide, l'évolution de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, enfin celle de l'US Army à partir de 1945 - autant d'exemples qui racontent et démontrent la nécessaire adaptation de l'art militaire et ses principales innovations depuis deux siècles.
14 juillet 1919. Un défilé militaire impressionnant consacre l'armée française. Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés au front et une célébration du triomphe de la France.
L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale. Lors des combats gigantesques de 1918, elle s'est montrée la plus grande, la plus moderne et, à partir de l'effondrement allemand, la plus puissante du monde grâce à une industrie de guerre imaginative et performante.
Michel Goya nous éclaire sur la manière dont cette armée s'est transformée jusqu'à la victoire finale et revient sur le processus qui l'a conduite de la gloire au déclin dans les années qui ont suivi.
Depuis 1961, la France a mené 19 guerres sur 3 continents ainsi que 13 grandes opérations militaires de police internationale. Elle est actuellement la seule nation européenne à combattre, au Sahel et au Proche-Orient. Elle est la seule à avoir des soldats en permanence dans les rues de ses grandes villes depuis 26 ans. Les soldats français sont les plus engagés au monde et la guerre est un état permanent de la France de la Ve République.
Pour autant, la France ne le sait pas vraiment car c'est un ensemble d'opérations limitées souvent lointaines et périphériques. Du Tchad au Mali en passant par le Liban, le Rwanda ou l'Afghanistan, des centaines de milliers de « soldats nomades » français ont été engagés dans une guerre mondiale pour la défense des intérêts de la France. Des milliers d'entre eux y ont été tués ou blessés.
Michel Goya nous décrit cette «guerre mondiale en miettes » que conduit chaque président de la République pour défendre le statut de puissance de la France. Il détaille la manière dont les forces armées françaises ont été employées au cours de trois grandes périodes de la guerre froide, de la mondialisation et de la guerre contre les organisations armées, parfois avec succès, parfois de manière désastreuse.
C'est une histoire qui n'a jamais été racontée de cette façon, ni surtout analysée de manière critique par un historien et stratégiste, lui-même acteur de plusieurs de ces engagements. Elle se conclut sur le décryptage des perspectives actuelles.
Combattre, c'est évoluer pendant quelques instants dans un monde régi par ses propres lois. En sortir vivant, c'est se réveiller épuisé, brisé ou exalté, mais toujours transformé. Pour comprendre cette vie près de la mort, Michel Goya nous confronte à l'expérience sous le feu : décider, risquer sa vie, tuer. Sous le feu est une description clinique de la manière dont les hommes, individuellement et collectivement, se conduisent en situation de danger extrême : l'énergie pour progresser dans les combats, l'effort pour éviter les risques, tout en cherchant à accomplir sa mission, mettent l'individu dans une tension insoutenable. à partir de son expérience personnelle et de témoignages.
Michel Goya offre une analyse originale et passionnantedu comportementdes hommesau combat.
En un mot, un livre hors du commun.
Les changements politiques, sociaux, techniques et économiques qui se sont succédés depuis la fin du XVIIIe siècle ont engendré de grands bouleversements au sein des nations devenues « industrielles », qui sont parvenues notamment à transformer l'énergie de manière nouvelle et à produire des biens en masse. Mais ce nouveau monde industriel est aussi un monde d'affrontements, et les armées sont naturellement au coeur de ces turbulences. Elles aussi sont amenées à se transformer, poussées par l'évolution en toute chose et surtout celle de leurs ennemis.
Quand et pourquoi innovent-elles dans la manière dont elles combattent ? Sont-elles condamnées, si elles ne sont pas assez rapides, à refaire la guerre précédente ? Est-il plus facile d'innover en temps de paix, ou au contraire en temps de guerre, au contact des réalités ? Comment s'articule, dans ces efforts, l'action des institutions internes aux armées avec les pouvoirs externes - de l'« arrière », du pouvoir politique et peut-être surtout de l'ennemi ? C'est à toutes ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Michel Goya avec une grande hauteur de vue. Abordant le phénomène de l'innovation militaire dans sa globalité, il décrit successivement la mue de l'armée prussienne face aux révolutions (1789-1871), la transformation de l'armée française pendant la Grande Guerre, l'évolution de la Royal Navy britannique (1880-1945), la stratégie de bombardement allié contre le IIIe Reich, la naissance et la place de l'arme atomique dans la guerre froide, l'évolution de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, enfin celle de l'US Army à partir de 1945 - autant d'exemples qui racontent et démontrent la nécessaire adaptation de l'art militaire et ses principales innovations depuis deux siècles.
Une analyse du conflit entre Israël et le Hezbollah au sud du Liban en 2006, qui a abouti à plus de 1.000 morts, à la destruction des infrastructures du pays, à une marée noire en Méditerranée et à des opérations qualifiées de crimes de guerre par Amnesty International. Il évoque la stratégie occidentale, qui nie la guerre pour privilégier des opérations de maintien de la paix.
Depuis la brillante victoire de 1991 contre l'armée irakienne, les armées occidentales ont vu leur efficacité relative décliner face aux organisations armées du grand Moyen-Orient, pour des coûts humains et financiers qui, au contraire, se sont envolés.
Les forces armées françaises n'ont pas échappé à ce phénomène de "stagflation tactique" et une réflexion en profondeur s'est imposée afin de mieux accorder l'outil de défense, les nécessités stratégiques du temps et les ressources de la nation. Res militaris regroupe l'ensemble des fiches rédigées, en toute liberté d'esprit pendant deux ans, pour le Général d'Armée Jean-Louis Georgelin, Chef d'état-major des Armées (CEMA).
Le ler mai 2003, sur le pont du porte-avions abraham lincoln et sur fond de bannière "mission accomplie", le président bush annonçait la fin des combats en irak.
En réalité, ce n'était que le début de l'enlisement de l'"hyperpuissance" dans un conflit qui marque sans doute le début d'une nouvelle ère dans l'art de la guerre. contrastant avec l'abondante littérature parue au moment de la chute de bagdad en avril 2003 et célébrant la guerre éclair à l'américaine, les opérations de guérilla et de contre-guérilla qui ont suivi, si elles ont fait régulièrement la une des médias n'ont jamais fait l'objet d'un travail de vulgarisation, ce qui témoigne de l' embarras des experts face à ce qui apparaît comme une sévère remise en question de la puissance militaire occidentale.
Irak: les armées du chaos comble cette lacune en offrant pour la première fois au grand public une analyse tactique écrite par un spécialiste militaire des conflits au moyen-orient, décrivant en détail les différentes facettes de ce conflit complexe et changeant, depuis les premières attaques dans le "triangle sunnite" au printemps 2003 jusqu'au "sursaut" américain de 2007 et son succès relatif.
Dialogue au sommet sur la guerre en Ukraine Depuis février 2022, chacun d'entre nous est bombardé d'informations sur la guerre en Ukraine. Des informations hachées, parcellaires, souvent contradictoires, dans lesquelles on ne sait comment démêler le vrai du faux. Depuis son début, Michel Goya et Jean Lopez se concentrent sur ce conflit, le premier en tant que chroniqueur militaire pour une chaîne d'information continue, le second comme spécialiste de l'histoire militaire russe et soviétique. Tous deux ont décidé d'entamer un dialogue de plusieurs mois, en échangeant informations et analyses. L'ours et le renard est le résultat de ce long et passionnant échange au jour le jour. Précédés d'une indispensable introduction sur l'histoire longue de la relation russo-ukrainienne, cinq chapitres nous font pénétrer au coeur des combats, relevant les surprises (et elles n'ont pas manqué !), les forces les faiblesses, les bévues, les révélations et les nouveautés apportées par ce conflit qui a déjà fait plus de 350 000 victimes et mis le monde, et singulièrement l'Europe, sens dessus dessous. C'est littéralement les clés d'une Histoire qui se fait sous nos yeux que livrent Michel Goya et Jean Lopez, forts de leurs expériences complémentaires. Cet ouvrage est indispensable non seulement aux amateurs d'histoire militaire mais à tout citoyen désireux de comprendre l'énorme embrasement qui se produit à l'est et dont chacun craint que des flammèches viennent jusqu'à nous.
Que savons-nous de la présence militaire française en Afghanistan ? A quoi sont confrontés nos soldats ? Il est frappant de constater le décalage entre la violence des faits et l'indigence du traitement médiatique réservée à ce conflit.
Pour faire la lumière sur cette épineuse question, les auteurs de cet essai propose d'expliquer au lecteur la situation de l'armée française en Afghanistan depuis le début de la guerre. Il s'agit donc d'écrire l'histoire de cette guerre française à partir d'un certain nombre de témoignages recueillis par les auteurs, dont celui d'un colonel en charge des opérations dans la province de Kapisa, l'une des plus dangereuses et exposées du pays.
Le colonel Michel Goya est chercheur à l'IRSEM (Institut de recherche stratégique de l'Ecole Militaire) et dirige le pôle " Nouveaux conflits ". Camille Sicourmat est chargée d'études à l'IRSEM.
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