On les lit, on dévore leurs cases, on admire leurs planches, ils ont des fans partout mais les connaît-on vraiment ? Les grands noms de la bande dessinée, qu'ils soient dessinateurs ou scénaristes, ne sont pas du genre à se livrer aisément. Et pourtant, pour cet ouvrage unique, ils ont accepté de le faire. Michel-Édouard Leclerc, féru de BD depuis toujours, parrain-sponsor du festival d'Angoulême, a décidé d'aller à leur rencontre. Avec Chantal-Marie Wahl, il est parvenu à pénétrer leur univers. Qui sont ces artistes ? Comment travaillent-ils ? Quelles sont leurs sources d'inspiration, leurs techniques, leurs parcours ? Autant de questions auxquelles une cinquantaine de dessinateurs et scénaristes ont accepté de répondre. Un album de passionnés sur des créateurs qui le sont tout autant.
Un homme dont le patronyme s'affiche sur près de 600 magasins. Le seul chef d'entreprise, affirment les sondages, que les Français imaginent président de la République. Tel est Michel-Édouard Leclerc.
Cette étonnante popularité, il la doit à un indéniable talent médiatique, au poids économique des entreprises qu'il représente, mais aussi à un environnement familial qu'il évoque avec émotion.
Depuis vingt ans, aux côtés d'Édouard Leclerc son père, il n'a cessé de lutter pour la défense du pouvoir d'achat, contre l'inflation et les atteintes à la libre concurrence. Au moment où précisément une fraction de la société occidentale refuse que « le monde ne soit qu'une marchan-dise », Michel-Édouard Leclerc décrypte les nouvelles attentes sociales. Sur le développement durable, les OGM, la sécurité alimentaire, l'environnement, le commerce éthique, la diversité culturelle et l'accès de tous aux technologies, il prend position et s'engage !
Un ouvrage passionné, écrit par un homme qui dit avoir appris « chez les bons pères, et plus encore dans la littérature, que l'impertinence, cette forme douce de rébellion, pour peu qu'elle serve une cause généreuse, ouvre un champ d'écoute populaire autrement plus efficace que le relais des notables ».
Ernest Pignon-Ernest, artiste incontournable de la scène française, se livre sur son parcours et son processus de création dans cet ouvrage édité par le FHEL à l'occasion de sa grande rétrospective. Pionnier de l'art urbain, il dévoile 50 ans d'interventions dans l'espace public à travers ses installations, dessins et son oeuvre de photographe.
De Nice à Naples, Alger, Grenoble ou Soweto, il investit les murs du monde entier et colle ses dessins, figures poétiques et engagées, faisant de la ville son atelier et le théâtre des combats qu'il dépeint :
Rimbaud à demi effacé dans les rues de Paris, Pasolini en Pieta, caravagesque, couple expulsé collé sur le mur de son immeuble détruit, ouvrier au corps abimé par le travail ou personnages fantomatiques se tenant dans des cabines téléphoniques.
A ce témoignage, viennent s'ajouter les éclairages de Jean de Loisy : éléments biographiques, historiques, analyses d'oeuvres ou extraits des poètes qui habitent l'oeuvre de l'artiste.
Cet ouvrage monographique, édité à l'occasion de l'exposition du FHEL à l'été 2020, se propose de présenter l'oeuvre d'Enki Bilal de ses débuts dans la Bande dessinée jusqu'à aujourd'hui à travers un ensemble de ses dessins, illustrations, affiches, peintures, films et écrits.
Il s'en dégage de grands thèmes : personnages malmenés et inquiétants, décor de la ville ruinée et transformée, architecture, importance des machines, promiscuité avec les animaux, déréliction, violence partout installée, angoisse devant le monde et le pire qui est advenu, difficulté d'aimer, mais aussi espoir.
Témoignant de l'évolution du style d'Enki Bilal, ce livre montre l'originalité de sa vision, réaliste et fantastique, pessimiste et terrible, profondément marquée par l'Histoire et d'une force rarement exprimée. Enki Bilal, une épopée dans l'Histoire où tout est relié, le passé, le présent et le futur.
A l'occasion des 10 ans du Fonds Hélène & Edouard Leclerc pour la culture, cet ouvrage retrace l'histoire de la fondation, évoquant des rencontres marquantes avec les artistes contemporains invités et des oeuvres emblématiques des XXe et XXIe siècles.
Cette monographie est éditée par le Fonds Hélène & Edouard Leclerc de Landerneau à l'occasion de la grande exposition qu'il consacre à Françoise Pétrovitch. Véritable ouvrage de référence, le livre, dont chaque chapitre s'ouvre sur la parole de l'artiste, retrace l'ensemble de son parcours de façon chrono-thématique, dévoilant au passage des images des ateliers et des oeuvres jamais montrées ou réalisées pour l'exposition. De nombreux écrits de spécialistes de l'histoire de l'art ou même de la romancière Marie Darieussecq, qui livre pour l'occasion un texte inédit, s'y succèdent. Accompagnés de quelques 200 illustrations ils font Écho À la richesse de l'oeuvre de Françoise Pétrovitch et de ses techniques : peintures, sculptures, dessins, céramiques, estampes et vidéos. A travers les images récurrentes de l'artiste ou « motifs-traits » (mains, yeux fermés, personnages hybrides, fragiles, enfants ou animaux, etc.) c'est un travail sur le regard qui se découvre et nous propose son interprétation du monde.
Une oeuvre d'art actuel incontournable.
Libres Figurations - Années 80 rassemble plus de cinquante artistes emblématiques du courant artistique international qui s'est répandu à la fin des années 1970 et au début des années 1980 sous les appellations de Figuration libre en France, Graffiti aux États-Unis, Neue Wilde Malerei en Allemagne, Les Nouveaux Artistes en URSS... Il raconte les épisodes de cette histoire et constitue un rare témoignage sur cet art non académique, souvent provocant, fun, inspiré de la culture populaire, né dans la rue, dans les clubs, dans les revues autant que dans les ateliers et qui entretient un lien très fort avec la scène rock, punk, la BD, les comics et les médias.
Quand la France bascule dans le confinement le 17 mars 2020 à midi, rien n'est vraiment prêt, car aucun scénario d'anticipation n'a pu imaginer les problèmes qui vont surgir avec la pandémie de Covid-19. Durant cette crise sanitaire majeure, la majorité des Français naviguent entre chômage partiel et télétravail, mais des centaines de milliers de travailleurs du commerce restent à leurs postes. Les voilà devenus des personnels essentiels.
Des cohues en magasin pour sauver un paquet de pâtes aux bagarres dans des aéroports chinois pour sécuriser l'achat de masques chirurgicaux, en passant par les batailles de communication et les échanges informels avec les politiques, Michel-Edouard Leclerc nous propose une plongée inédite et passionnante dans les coulisses de la gestion de crise. Il nous explique comment cette pandémie aura incontestablement bouleversé le commerce et la consommation, et s'interroge sur la façon dont les entreprises parviendront à retrouver leurs marques, alors que le digital semble avoir bouleversé nombre de leurs repères.
Publié à l'occasion d'une grande exposition réunissant pour la première fois les collections du musée des Arts décoratifs de Paris et de la Fondation Dubuffet, cet ouvrage de référence porte son regard sur une figure majeure et singulière de l'art au 20e siècle, Jean Dubuffet.
Autour d'images d'archives et de reproductions d'oeuvres, il offre une découverte inédite du grand oeuvre de Jean Dubuffet.
Organisé en quatre sections (L'Homme du commun, Célébration de la matière, L'Hourloupe, Les dernières années), il apporte un éclairage sur des oeuvres majeures ou des périodes phares des deux collections.
Chaque section est introduite par un texte de Jean Dubuffet, suivie d'un récit de sa vie relatif à la période concernée et illustré de documents.
Jacques Monory est un artiste contemporain des plus importants et des plus singuliers. Dès les années 1960, au côté du mouvement de la Figuration Narrative, il développe une oeuvre qui s'affirme comme une écriture, avec sa signature - l'utilisation récurrente d'une couleur, le bleu -, et sa thématique propre - la relation essentielle avec sa vie (réelle, imaginaire, sublimée).
Dans cette monographie dirigée par Pascale Le Thorel, on retrouve le témoignage de Jean-Jacques Beineix (qui s'est inspiré de l'univers de l'artiste pour son film Diva) et un entretien inédit entre Henri-François Debailleux et Jacques Monory.
L'ouvrage propose de nombreuses archives ainsi que des textes de plusieurs spécialistes sur ses sources d'inspiration, ses films, ses relations avec Jean-François Lyotard ou encore Christian Boltanski.
Au milieu des années 70, deux revues ont particulièrement contribué à renouveler les codes graphiques de la bande dessinée, en publiant des scénarios plus subversifs ou plus en phase avec l'actualité sociale, politique et culturelle. Il s'agit de Métal Hurlant - 1975-1987 et (A SUIVRE) - 1978-1997.
Présenté par Michel-Édouard Leclerc et Jean Baptiste Barbier, sous la forme d'entretiens, cet ouvrage donne la parole aux principaux acteurs de cette aventure éditoriale dans laquelle se sont pleinement révélés Moebius, Tardi, Comès, Muñoz, Druillet, Bilal, Pratt, Schuiten...
Jean-Pierre Dionnet, co-fondateur de Métal Hurlant, Benoît Peeters, Étienne Robial, Philippe Manoeuvre et les artistes eux-mêmes nous racontent les histoires croisées de ces revues emblématiques.
Henry Moore est l'un des sculpteurs les plus influents du XXe siècle et le premier artiste britannique mondialement connu de son vivant. Incarnation du modernisme de l'après-guerre, son art amorce le renouveau de la sculpture en Grande-Bretagne, un mouvement qui se poursuit encore aujourd'hui. Cet ouvrage monographique accompagnant l'exposition présentée au FHEL et réalisée en collaboration avec la Henry Moore Foundation de Perry Green réunit un ensemble exceptionnel d'oeuvres très rarement montrées en France.
Richement illustré, l'ouvrage rassemble douze auteurs, qui contribuent à réactualiser la lecture de la sculpture de Moore et des grandes thématiques qui traversent son oeuvre, constituant ainsi un appareil critique inédit et de référence sur l'artiste.
Artiste majeur du XXe siècle, Alberto Giacometti a produit une oeuvre prolifique et hors norme, dans l'espace mythique de son atelier de Montparnasse à Paris. Des travaux de la période pré-surréaliste et surréaliste, à ceux de la maturité centrés sur la figure, cet ouvrage propose une relecture originale d'une trajectoire artistique sans équivalent.
Richement illustré, le livre explore les grands axes de cette quête artistique qui, au travers des sculptures, peintures, dessins et lithographies, s'emploie à restituer la complexité de l'expérience humaine.
En septembre 2015, l'Opéra national de Paris inaugure sa « 3e scène ». Aux côtés de l'Opéra Bastille et du Palais Garnier, celle-ci est un espace digital de création.
La vocation de cette « 3e Scène » numérique est de commander à des artistes des créations à travers des oeuvres originales proposant un regard inédit sur l'univers de l'opéra, de la musique, de la danse, sur notre patrimoine, sur l'architecture de ces deux théâtres et sur les métiers de l'Opéra national de Paris.
Édité à l'occasion de l'invitation de la « 3e scène » au FHEL en 2016, ce livre nous fait découvrir le projet ainsi qu'une sélection de 12 oeuvres de la « 3e scène » présentées lors de cet événement.
Ce dialogue entre le peintre-illustrateur Nicolas Vial et Michel-Edouard Leclerc soulève des questions liées aux enjeux écologiques et économiques essentiels de notre époque. Prenant appui sur des dessins de Nicolas Vial parus pour beaucoup au fil de l'actualité dans le quotidien Le Monde, les deux hommes échangent autour de ces sujets polémiques mais aussi sur l'aspect esthétique des oeuvres, le tout sur un ton décalé, parfois provocateur.
Le Fonds Hélène & Édouard Leclerc est heureux de présenter la première rétrospective internationale consacrée en France à l'oeuvre de Lorenzo Mattotti, du 6 décembre 2015 au 6 mars 2016.
Tout à la fois peintre, illustrateur, auteur et voyageur, Mattotti développe depuis les années 1970 une oeuvre protéiforme alternant albums de bande dessinée traduits dans le monde entier, illustrations de textes classiques (Pinocchio de Collodi ou Le Pavillon dans les dunes de Stevenson.), affiches et illustrations pour des journaux et des revues internationales (Le Monde, Vanity Fair, The NewYorker.), collaboration avec des artistes (Lou Reed, Wong Kar-Wai, Soderbergh et Antonioni.).
Carnets, dessins, tableaux, projets d'affiche ou d'illustration, planches originales : rassemblant près de trois cents oeuvres célèbres ou inédites, cette exposition permet de parcourir les différents chapitres d'un grand voyage introspectif placé sous le signe de l'imaginaire, de l'art de la composition et du pouvoir expressif de la couleur.
Né en 1954 en Italie, Lorenzo Mattotti vit et travaille à Paris.
Le livre : contenus et intérêts - Un entretien de Michel-Édouard Leclerc avec Lorenzo Mattotti, et David Rosenberg, commissaire de l'exposition - Un texte de David Rosenberg sur les inspirations de Mattotti - Le parcours de l'exposition organisée en 18 sections thématiques (Là-bas / Caboto, Métamorphoses, Michaux : Au Pays de la Magie, Mood, Psyché, The Raven, Anges, Ravages, Violence / Stridence, Déréliction, Obscure Clarté, Ondoyant, Envol, Commedia, Attirance, Amour, Incandescent, Oltremai), chaque section s'ouvrant par un texte de David Rosenberg et comprenant de nombreuses reproductions des oeuvres exposées - Des repères biographiques et bibliographiques