Le roman d'une possession diabolique, d'un envoûtement, comme si le mystère du XIXe siècle resurgissait dans le Paris du XXIe.
Un Américain installé à Paris, une façade aux motifs intrigants, un chat énigmatique, un voisin glaçant, un cadavre et...
... la réalité qui soudain se fissure, laisse la voie libre à d'anciennes messes noires, à des rites occultes, à des textes mystiques dont on croit percevoir l'écho dans des nuits de sexe de plus en plus hard, entre backrooms et apps de rencontre.
Qui trop contemple l'abîme...
Peu à peu l'Américain sombre dans la folie. Un Horla le hante. Ce livre est le récit de sa chute.
Nicolas Chemla signe ici un texte hypnotique, dans une langue qui se joue des genres, tour à tour classique et survoltée. Il ressuscite le trouble distillé par les grands auteurs décadents du XIXe siècle en le confrontant au vertige de notre époque désespérément plate. Dans L'Abîme, le mystère reprend brutalement ses droits.
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023
En 1929, Friedrich Murnau, l'un des plus grands cinéastes au monde, abandonne le confort d'Hollywood pour rallier, à bord d'un petit voilier, les Marquises d'abord puis Tahiti et Bora-Bora. C'est là qu'il réalise Tabou, « le plus beau film du plus grand auteur de films », selon Éric Rohmer.
Mais ce chef-d'oeuvre incomparable est maudit. Son tournage sera marqué par les drames et les catastrophes. Et Murnau, comme basculant dans son propre film, mourra tragiquement une semaine avant la première du long-métrage.
Murnau des ténèbres est le roman vrai de cette expédition fascinante. Dans un style à la beauté envoûtante, Nicolas Chemla conjugue le récit d'aventures, le conte fantastique et la méditation philosophique. À la frontière du rêve et de la réalité, de la vérité et de la fiction, il signe un texte à rebours de toutes les modes et renoue avec le souffle des grands écrivains-voyageurs comme Joseph Conrad, Herman Melville ou Pierre Loti.
Rentrée littéraire 2021 ;
L'épopée tragique et visionnaire de l'anti-Schwarzenegger... et du rêve américain.
« Il se demandait à quoi devait ressembler un roman du bodybuilding ? À quoi ressemblerait une prose sous stéroïdes ? Gonflée, boursouflée, hypertrophiée ? À la fois ronde et tendue, symétrique et structurée ? Ou bien répétitive, crescendo ? Toute en puissance lourde ou à l'inverse, en mouvements rapides et légers, contrôlés ? Nue ? Après avoir fait un texte de son corps, écrit avec ses muscles et sa chair un poème de la force virile, il lui fallait trouver le langage qui écrirait le roman du corps. » Entre 1975 et 1985, dans le monde entier, Mike Mentzer incarna l'homme idéal - un corps spectaculaire, en ce qu'il joignait la perfection des formes classiques et la promesse d'une surhumanité nouvelle. Il fut l'un des monstres sacrés d'une jeune discipline, le bodybuilding. Avec cette faculté inédite d'être aussi écrivain, théoricien et philosophe. Aujourd'hui encore, ils sont des milliers à tenter de percer son énigme, à vouloir comprendre pourquoi Arnold Schwarzenegger jura sa perte - et même, s'il en fut la cause. Monsieur Amérique nous fait entrer dans la peau de ce personnage hors du commun pour conter son épopée et celle d'un pays en crise. C'est un roman du masculin, construit et déconstruit, de la chair et de la fonte, un roman du rêve américain et du crépuscule qu'il portait, peut-être, déjà, en germe.
Un livre d'avant-garde. Vous détestez les Bobos ? Vous allez haïr les Boubours - à moins que vous n'en soyez un. Une nouvelle forme humaine émerge et prolifère depuis le début des années 2010 : le Bourgeois-bourrin ou Boubour.
Un livre qui va faire débat. Né du rejet du Bourgeois-bohème (Bobo), cette élite molle à la mentalité bien-pensante qui a envahi la sphère publique et médiatique, le Boubour oppose désormais sa vision du monde : masculinisme surgonflé, symboles ostentatoires de la puissance, discours anti-intello et faussement transgressif. Bienvenue dans l'univers du Boubour.
Un livre drôle et féroce. C'est ainsi qu'après la pensée unique (qui est toujours celle des autres), le bon sens est revenu en flèche dans les débats publics, tout comme les notions de suivre un sens commun et d'observer plus de virilité dans la décision politique. Le Boubour est le dignitaire satisfait de ce clinquant décomplexé, une sorte de missionnaire tout azimut du confort intellectuel et de l'habitude.
Le Boubour, comme le poujadiste en son temps, est une dérive naturelle de la démocratie en démagogie. Il était temps de se pencher sur ce bipède qui prend de l'ampleur, et de le décaper en s'amusant.
Ce livre est dédié aux femmes entrepreneurs, et plus spécialement, aux 48 femmes d'Algérie, d'Egypte, du Liban, du Maroc, des Territoires Palestiniens, de Tunisie et de Turquie qui ont participé au 1er Salon Euro-Méditerranéen de la Micro-Entreprise Féminine. Brodeuse, couturière, céramiste, directrice de coopérative,. Toutes ces femmes, venues de 7 pays différents et aux parcours variés, ont un objectif commun : jouer un rôle dans la vie économique locale et nationale.
Promouvoir et valoriser leur travail, le rendre visible est aujourd'hui aussi important que leur donner accès aux marchés et leur permettre de commercialiser leurs produits. Car leur activité est une source de revenus mais également un levier qui leur permet de renforcer leurs capacités, de prendre confiance en elles et de faire changer l'image de la femme au sein de la famille, du village ou plus généralement de la société.
Le 1er Salon Euro-Méditerranéen de la Micro-Entreprise Féminine s'est tenu à Strasbourg du 12 au 16 novembre 2008, dans le cadre du volet OFF des Journées Européennes du Développement. Il a été organisé par 8 acteurs du développement - BATIK International (France), Fatma Bnet N'soumer (Algérie), EACD (Egypte), Al Majmoua (Liban), AMSSF/MC (Maroc), PMDI (Territoires Palestiniens), enda inter-arabe (Tunisie) et KEDV (Turquie) - et soutenu par la Ministère des Affaires Etrangères, l'Agence Française de Développement et la Fondation de France.
Nicolas Chemla évoque avec mordant l'écrivain du Nouveau Journalisme et du « réel comme hallucination » Tom Wolfe. Clarisse Gorokhoff part à l'aventure outre-Atlantique pour nous parler de son monstre sacré, bigger than life, Norman Mailer. Gilles Marchand livre sa vision du romancier qui fut reconnu dans le monde entier pour l'inoubliable Le Monde selon Garp John Irving. Delphine Bertholon nous décrit son grand amour littéraire pour celle qui lui reste un mystère, même après avoir dévoré son oeuvre, la discrète mais incontournable Laura Kasischke. Le critique littéraire Alexandre Fillon nous dit, non sans nostalgie, à quel point l'écrivain de la génération X au talent démoniaque Bret Easton Ellis a compté pour lui.