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Nina Zivancevic
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Nina Zivancevic, auteure d'origine slave, vous convie à un périple inoubliable à travers plusieurs pays et continents. Sa plume, imprégnée des cultures et de l'histoire des terres qu'elle arpente, tisse une narration poétique, mêlant subtilement scènes inattendues et réflexions profondes. En artiste de la mémoire, l'auteure aborde le monde avec l'insolence d'une surréaliste et la curiosité d'un anthropologue multilingue. Smrti révèle une autobiographie égalitaire et transformatrice dans son approche de l'altérité. Chaque chapitre devient une singularité esthétique, créant un lien intime entre la mémoire et le rêve, une exploration des méandres du passé. Zivancevic; nous guide avec
élégance dans « le seul paysage auquel j'appartenais vraiment, le pays où vivait ma véritable famille - celle des poètes, écrivains, philosophes et artistes. Et peu importe où je vis, du moment que ces personnes font directement ou indirectement partie de moi. » Ce livre est un périple littéraire où les frontières de l'éphémère s'effacent, révélant l'essence intemporelle de l'humanité. -
Milos Crnjanski ; la Serbie, l'exil et le retour
Nina Zivancevic
- L'Harmattan
- Critiques Litteraires
- 24 Juillet 2007
- 9782296034051
Conu comme une monographie sur la vie de Milos Crnjanski, ce livre de Nina Zivancevic s'inspire de sa thse de doctorat " Milos Crnjanski en France " dont le sujet trs singulier est le destin de l'oeuvre d'un des fondateurs du " modernisme yougoslave ".
Milos Crnjanski attira l'attention du public franais dans les annes 80 et plus prcisment en 1986 lorsque Migrations, son clbre roman, fut couronn roman tranger de l'anne. Depuis cette date, de nombreux livres de Crnjanski ont t publis aux ditions L'ge d'Homme mais, curieusement, leurs destins ont t dissemblables : certains ont t carrment ngligs, d'autres ont eu une rception dcevante voire insignifiante.
Cette monographie suit les diffrentes tapes du destin de l'oeuvre et conjugue la rception franaise des oeuvres de Milos Crnjanski avec la vie bouleversante et exceptionnelle de l'auteur en Serbie puis en exil, en Angleterre et ailleurs. Etant donn que les oeuvres ont eu diffrents traducteurs, la monographie inclut aussi l'hritage littraire de Crnjanski envisag sous l'angle thorique de la traduction.
Une vaste bibliographie accompagne cette recherche dans sa tentative d'approfondissement du phnomne spcifique de la rception esthtique de l'oeuvre de Crnjanski.
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La poésie de Nina Živancevic procède de deux influences majeures : le surréalisme, et plus particulièrement le mouvement surréaliste serbe, d'une part, la beat generation dont elle fréquenta les auteurs, d'autre part. À cela s'ajout un souffle lyrique slave, qui imprègne chacun de ses poèmes d'une sensualité exacerbée.
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Pour la retrospective sur l'art des femmes yougoslaves contemporaines en exil qu'elle organisa à Paris en avril 2011, Nina Zivancevic réalisa le catalogue de l'exposition.
Outre une cinquantaine de reproductions couleures des oeuvres d'artistes majeures du xxe siècle, cet ouvrage constitue, sous forme d'entretiens entre l'auteur et les artistes, un véritable manuel d'histoire de l'art. Des dernières surréalistes (Ljubinka Jovanovic, Kosara Boksan) exilées à Paris dans les années 1960 aux jeunes prodiges des nouvelles technologies appliquées à l'art visuel (Selena Vickovic, Jelena Moskovic), en passant par la pionnière de l'art-performance, Marina Abramovic, trois générations de femmes révoltées sont décrites à travers le prisme de leurs créations.
Ce livre hommage aux femmes les plus brillantes de l'espace ex-yougoslave est donc bien plus qu'un catalogue d'exposition, il est une monographie polyphonique à l'usage de tous les amateurs d'art. -
J'ai été cette journaliste de guerre en Egypte
Nina Zivancevic
- L'Harmattan
- 2 Juin 2004
- 9782747565363
"Je traverse le Bazar d'Khalili, la puanteur du Caire, épices ambrées et tapis fraîchement tissés emplissent mes narines de plaisir ; ces images de pauvreté, de sexe clandestin et de t-shirts, ces images de mendiants, ces images du Tiers Monde qui s'écroule tandis que le Premier Monde est à son aise". Ce recueil est celui d'une poète dont le rayonnement en langue serbe, reflète la grande actualité d'une oeuvre poétique radicalement novatrice. Une oeuvre qui interpelle les ressources invisibles de la langue française.
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Notes en patins à roulettes (2016-2020)
Nina Zivancevic
- L'Harmattan
- Poesie(s)
- 22 Octobre 2020
- 9782343208725
Selon « Notes en patins à roulettes » Nina Zivancevic nous fait entendre qu'il s'agit bien de quatre langues sur lesquelles elle sinue de vivants qui l'ont quittée en morts qu'elle rejoindra comme chacune, chacun, un jour de promesses aux dieux. [...] A travers ce recueil, nous faisons connaissance et/ou re-connaissance de, avec Nina Zivancevic, un être du souci d'elle a-travers l'aimance des autres dont elle ne lâche rien pour le meilleur de leur mémoire en nous, le plus tendre de notre adresse silencieuse à eux : philosophes, poètes, comédiens, artistes, anonymes de lettres.
Philippe Tancelin -
Depuis plus de trente maintenant, grâce à ses très nombreuses publications, ouvrages analytiques, articles d'art spécialisés, et principalement recueils de poèmes, Nina Živancevic nous offre la sagesse de sa pensée, dans une créativité prolixe. Ses mots sont comme des rires, des cris qui soulagent au milieu des désespoirs et des sanglots quotidiens du monde. Sa poésie sonne et raisonne, elle prend l'intensité de la parole vraie qui parle au réel. Comme si elle inventait chaque fois une nouvelle langue au rythme imprévu de la réalité. Elle écrit comme elle vit dans la force du mouvement. Impromptue, surprenante, psychédélique et surtout émouvante, sa poésie ne finit pas de nous toucher au plus profond de notre être par la sincérité et la lucidité qui inspirent cette poétesse en permanence. Stavroula Bellos. Nina Živancevic poursuit dans son nouveau recueil de poésie La source de lumière le chemin de ses receuils précédents mais avec cette fois-ci avec un souffle politique semblable à celui d'Allen Ginsberg (dont elle fut l'assistante). En sa qualité de poète transnationale, elle évoque sa vie à Paris, marquée par la réalité française concernant la situation des migrants tout en se souvenant de son passé à Belgrade et de la Yougoslavie et de ses guerres civiles. Elle nous parle aussi de New York, des États-Unis confrontés à la question de la gentrification, mais aussi des évènements en Syrie et en Afghanistan. Nous sommes enfin émerveillés par ses pensées sur la Grèce Antique, sur les philosophes comme Nietzsche, Freud, Hannah Arendt, etc. Biljana D. Obradovi?. Parfois poésie dit 'didactique', parfois poésie-essai, parfois poésie d'images, parfois poésie du quotidien, presque toujours poésie dédiée à d'autres - l'écriture comme conversation, réponse, ouverture d'un dialogue futur. Cette compilation de textes par l'auteure Nina Zivancevic reflète une vie de rencontres intellectuelles, de rencontres produites à travers la musique (Lou Reed et John Cage) et des livres (Walter Benjamin ou de Kafka). Ses poèmes nous ouvrent sa porte, nous invitent à entrer et à voir et revoir ce que les livres, la musique, la cuisine, l'art plastique et les idées d'autres artistes ont légué à la poésie contemporaine. Jennifer K Dick. Illustration de couverture : Mihailo Stanisavac
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Sous le signe de cyber-cybèle
Nina Zivancevic
- L'Harmattan
- Poetes Des Cinq Continents
- 23 Mars 2009
- 9782296076891
C'est à une poésie du voyage singulier, en soi ou hors de soi, et de l'exploration en profondeur, dans des contrées du dedans ou du dehors, que nous convie Nina Zivancevic depuis son premier recueil en 1981. Ses poèmes en serbe, en anglais ou en français sont parcourus par les reflets miroitants de ses expériences intérieures, de ses trips, mais aussi de ses engagements et de ses observations sur le monde. La nostalgie du pays natal y côtoie la quête de terres inconnues.
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Amour n'est qu'un mot
Nina Zivancevic
- L'Harmattan
- Poetes Des Cinq Continents
- 21 Novembre 2012
- 9782336001319
La nonchalance ardente qui se joue par L'amour n'est qu'un mot est si intensément prenante que soudain on s'interroge : de quoi est fait ce surplus qui est un rien ? Comment se rattrape ce bond perpétuel, qui rejoint sa propre contradiction ? Le poème, chez l'auteur, est le chant même du désenchantement, qui tient en haleine la voix : parlant plus bas que sa propre écoute, mais la rejoignant sans cesse en joie. Jean-Pierre Faye