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P C. Renaud
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Né en 1888 à Nancy où sa famille s'était installée après l'annexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, il était l'un des fils d'Auguste Daum et le neveu d'Antonin Daum, les maîtres verriers de l'Art Nouveau.
Paul, qui leur a succédé au lendemain de la Première Guerre mondiale, a marqué de son empreinte la manufacture durant les « Années Folles ». Audacieux, il a su capter et anticiper les modes qui lui ont permis de prendre le virage de l'Art Déco, un style avec lequel la verrerie a excellé.
Cet ouvrage, fruit de plusieurs années de recherche, restitue le parcours de ce personnage hors du commun. Comblé d'honneurs de 1914 à 1918, période durant laquelle il a servi dans l'aviation, il a fait, à partir de 1920, triompher la verrerie dans de nombreuses expositions. Il a défendu les intérêts de l'industrie verrière menacée par une concurrence étrangère croissante et parfois déloyale. Adjoint au maire de Nancy, il a créé l'Aéroclub de l'Est aux côtés de Christian Moench, André Bailly et Marie Marvingt.
D'un caractère entier, voire excessif pour certains, Paul Daum est entré dans la Résistance à la fin de l'année 1940. Arrêté à Paris par la Gestapo en février 1943, il est mort en déportation un an plus tard.
Cet ouvrage vous fait entrer dans l'intimité de la verrerie de la Première à la Seconde Guerre mondiale. Une période faste quelques années seulement, avant qu'elle ne subisse les conséquences économiques et politiques du krach boursier de 1929. Si son père Auguste s'était révélé comme un gestionnaire rigoureux et son oncle Antonin un artiste à l'imagination fertile, Paul Daum réunissait, à lui seul, ces deux talents à une époque où il lui a fallu affronter des situations inédites. -
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L'aviation a dien bien phu - de la genese a la chute du camp retranche novembre 1952 - juin 1954
Renaud P-C.
- Regi Arm
- 4 Avril 2024
- 9782377830848
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Aviateurs en indochine - dien bien phu - novembre 1952 - juin 1954
Renaud P-C.
- Grancher
- 19 Février 2003
- 9782733908150
Au-dessus de la vallée de Diên Biên Phu, le 20 novembre 1953, à 10 h 30.
Une armada de Dakota largue les parachutistes du Bataillon Bigeard. Le spectacle est grandiose. Baptisée " Castor ", la plus grande opération aéroportée de toute la guerre d'Indochine n'aurait pas été déclenchée si, ce jour-là, la météo n'avait pas été favorable... La décision d'installer une base aéro-terrestre en pleine brousse, à 300 kilomètres d'Hanoi dans une région contrôlée par le viêt-minh, incombe au général Navarre, Commandant le Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient.
Le 1er janvier 1954, alors que ses services de renseignements l'alertent sur les moyens considérables que l'ennemi achemine depuis la Chine, il prédit : Diên Biên Phu sera avant tout une bataille d'aviation. Du 20 novembre 1953 au 7 mai 1954, les Aviateurs allaient devoir pousser progressivement leur action au-delà des limites de la résistance humaine. Sans les équipages de l'Armée de l'Air, de l'Aéronavale, de l'Aviation Légère d'Observation d'Artillerie, des Compagnies Aériennes civiles réquisitionnées mais aussi de pilotes Américains héritiers des Tigres Volants, le camp retranché- n'aurait jamais vu le jour et la garnison n'aurait pu survivre et combattre.
Outre les conditions météorologiques le plus souvent médiocres, les équipages ont dû affronter une DCA ennemie agressive et meurtrière, comparable à la Flak allemande au-dessus de la Ruhr durant la Seconde Guerre mondiale. La piste, neutralisée dès les premiers jours de l'attaque par l'artillerie viêt-minh, obligea les Dakota et les Flying Boxcar à faire du ravitaillement d'assaut dans des conditions plus difficiles qu'à Stalingrad, tandis que les chasseurs et les bombardiers piquaient sur les nombreux canons et mitrailleuses.
Plusieurs années de recherches ont été nécessaires à l'auteur pour recueillir les témoignages et consulter de nombreuses archives souvent inédites, militaires et civiles, officielles et privées, françaises et étrangères, lui permettant ainsi de relater dans le détail le rôle joué par les Aviateurs du 30 novembre 1952, jour où le poste a été enlevé une première fois par le viêt-minh, à la récupération des blessés et des évadés après les combats, en mai et juin 1954.
Cinquante ans après, Aviateurs en Indochine constitue le premier livre qui traite, dans son ensemble, de l'action de l'aviation durant La Bataille de Diên Biên Phu, qui, en fait, fut La Bataille de la guerre d'Indochine.
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Nord Vietnam, le mardi 16 janvier 1951 en fin de journée.
- Restez sur le secteur. Ordre du commandant en chef. On ne discute pas avec le général De Lattre de Tassigny. Malgré la nuit qui tombe et un trou ourlé de métal éclaté sur l'extrados de l'aile gauche, le lieutenant Perfettini, pilote de chasse du Normandie-Niémen, doit rester au-dessus du champ de bataille. Tel un fleuve qui vient de rompre ses digues, des colonnes de soldats viêt-minh coiffés de casques hérissés de branchages dévalent les pentes du Tam Dao pour s'emparer de la garnison de Vinh Yen, dernier verrou avant Hanoi.
Guidées par un petit avion d'observation, les patrouilles de Kingcobra et de Helicat enchaînent les piqués et les passes de strafing. Dans le crépuscule, des balles traçantes strient et illuminent le ciel qui s'assombrit. Cinquante ans après, le grand public retient encore de la guerre d'Indochine le cliché de combattants progressant dans les rizières ou dans la jungle au coupe-coupe. Pourtant, ces derniers doivent beaucoup aux Aviateurs qui ont souvent surgi à point nommé pour les dégager de situations critiques, voire désespérées.
De la sinistre Plaine des Joncs, dans le sud, à la sanglante Route Coloniale N° 4 dont le tracé épousait celui de la frontière avec la Chine, les équipages de l'Armée de l'Air, de l'Aéronavale et de l'Armée de Terre ont apporté un soutien logistique et tactique déterminant aux troupes au sol. Ils se sont risqués au-dessus de régions montagneuses couvertes d'une épaisse végétation, de dédales de calcaires et de grandes étendues lacustres, avec, en prime, une D.C.A.
Ennemie dont l'efficacité ne cessait de croître et des conditions météorologiques parfois déplorables. Ils ont été engagés dans les combats les plus importants au Tonkin comme à Vinh Yen, Hoa Binh, Nghia Lo, Na San et dans le Delta du Fleuve Rouge, mais aussi en Annam, en Cochinchine, et même au Laos et au Cambodge. Ce livre, fruit de deux années de recherches au cours desquelles les souvenirs des derniers survivants ont été recueillis et confrontés aux archives, relate de nombreuses missions de guerre : crashs en zone hostile, bombardements et strafing, duels meurtriers avec les mitrailleuses anti-aériennes, retours difficiles avec des avions endommagés, parachutages d'assaut pour ravitailler des postes cernés, sauvetages par les premiers hélicoptères de blessés et d'équipages en détresse, vols dans les nuages au-dessus de régions mal cartographiées...