Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Paloma Sanchez ibarzabal
-
Un nouvel album d'Anna Llenas pour se mettre dans la peau des autres et mieux comprendre le monde. Avec des illustrations pleines de peps !
Que se passerait-il si tu étais un chat ?
C'est par cette question que débute l'histoire, pleine de malice, ouvrant un large éventail de réponses possibles et amusantes et montrant que l'on peut s'aimer mais avoir des aspirations et des goûts différents. Si j'étais un chat... je ne voudrais pas aller au cinéma ou au théâtre le dimanche avec toi ; je préfèrerais rester à la maison et traquer les souris.
Tu aurais beau essayer de m'apprendre les couleurs, je ne les partagerais pas avec toi car un chat voit en noir et blanc ! Je n'aimerais pas que tu m'emmènes patiner ; je me promènerais plutôt de balcon en balcon. Mais si j'étais un chat, il y a une chose qui ne changerait pas : je serais toujours là pour toi !
-
Je voyage heureux dans ce vaisseau.
TOUM-TOUM... TOUM...TOUM.
C'est le bruit des moteurs.
Je n'ai pas de boussole ni de carte pour me guider.
Un jour j'ai ouvert les yeux et je me suis retrouvé ici, en train de voyager quelque part.
Comment suis-je arrivé dans cette capsule ? Je ne me souviens pas...
Où vais-je ? Je ne sais pas...
Cette histoire expose le début de la vie humaine à la première personne. Un bébé dans le ventre maternel parcourt un univers inconnu dans une capsule. Les battements du coeur de sa mère sont pour lui des bruits de moteurs qui le rassurent. Le lecteur accompagne ce voyageur en quête d'identité, interprétant avec lui un monde qu'il ne voit pas, qui ne lui arrive qu'à travers un fleuve qui le baigne dans ses histoires.Surgissent alors les grandes questions : Où allons-nous ? D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Que veut dire naître ? Naître, est-ce comme mourir ? Au fil des pages nous devinons un monde où il y a du bonheur et de la tristesse. De son point de vue, le héros comprend que les larmes sont la langue que l'on parle quand on ne comprend pas le monde. Il perçoit des sensations comme la peur, le doute, la curiosité et aussi l'espoir.
Mais un jour le vaisseau s'abîme et il en sort expulsé. Il a peur. D'une certaine façon, la naissance est vécue comme une expérience de mort dans ce qui fut son seul paradis connu : le ventre maternel. Mais, le voyage continue dans un nouvel univers où il n'est plus seul, car des mains l'attendent à la fin de sa chute.
L'illustrateur conçoit le ventre maternel comme un vaisseau spatial et le héros comme un astronaute qui débute à la fois un voyage vers lui-même et vers le monde extérieur. D'où l'idée de représenter un monde flottant, surréaliste, intemporel qui peu à peu se matérialise. Il imagine l'extérieur à travers les yeux du héros et représente une réalité délibérément confuse, innocente et, parfois, avec des clins d'oeil humoristiques provoqués par le désarroi du bébé- astronaute qui essaye de construire un monde qu'il ne connaît pas encore. Pour ce faire, il combine des dessins au crayon avec des collages de photos, qui construisent un monde intérieur et extérieur qui va de la rêverie à la réalité.
Dans ce voyage sensoriel, l'illustration, poétique et subtile, façonne les voix et les sons imprécis que le bébé perçoit, ainsi que les couleurs qu'il commence à deviner comme par exemple les rayons du soleil qui se faufilent dans son vaisseau. Du point de vue chromatique, les ocres dominent et alternent avec le rouge de la vie. Le bleu représente le ciel et le milieu aqueux où le héros voyage et imagine le monde.
L'illustrateur nous offre dans les pages de garde un amusement sous forme de voyage maritime et aérien de l'Espagne à l'Italie. Mon premier voyage est sa première oeuvre.
-
Parfois tu te perds dans la nuit et tu ne retrouves pas ta maison.
Dans une forêt inconnue tu marches sans but.
Dans cet album, l'auteur se tourne vers l'essence même de la thématique des contes traditionnels, mais sans renoncer à un point de vue moderne et transgresseur.
Le début de l'histoire est un classique de la littérature jeunesse de tous les temps : quelqu'un se perd, la nuit, dans la forêt.
Mais, l'histoire s'éloigne vite des conventions du genre.
Bien que l'habitude veuille que l'on utilise plutôt la première ou la troisième personne l'auteur choisit ici le « tu » et maintient l'ambiguïté par rapport au héros : nous ne savons pas si c'est une fille ou un garçon. Ce « tu » fait peut-être référence à un autre protagoniste, le lecteur. Paloma Sanchez, peu amie des scènes réalistes, situe le voyage du retour au foyer dans des endroits étranges et oniriques. Dans son parcours, le héros n'est pas seul. Les voix des étoiles, de l'écho de la Fin du Monde, des joncs dans les pierres l'encouragent à continuer.
Mais une voix le conduit à une autre, et ainsi de suite jusqu'à l'infini. Le chemin devient un labyrinthe ou une spirale chaque fois plus fantastique dont on ne peut réchapper.
Et y a-t-il quelqu'un de plus indiqué que Joanna Concejo (Fumée, Mention White Raven) pour illustrer les territoires de la fantaisie. Les paysages de cette histoire semblent faire partie du monde des songes. Les images défilent, comme dans un rêve, mais nous ne savons pas ce qui nous attend après avoir tourné la page. Pour obtenir cet effet d'irréalité qui s'adapte si bien à l'histoire, elle utilise des crayons de couleur et des collages. Des illustrations poétiques, belles et étranges à la fois, difficiles à interpréter, accompagnent la prose rythmique de l'auteur. La même sensation d'étrangeté ressent le héros qui, déboussolé, cherche sa maison. Pendant qu'il traverse ces parages surréalistes, il entend des voix qui crient Continue !
Soudain, une voix murmure Réveille-toi, la nuit est terminée.
C'est la voix qui te ramène toujours chez toi.
-
Cette histoire expose le début de la vie humaine à la première personne. Un bébé dans le ventre maternel parcourt un univers inconnu dans une capsule. Les battements du coeur de sa mère sont pour lui des bruits de moteurs qui le rassurent.
Le lecteur accompagne ce voyageur en quête d'identité, interprétant avec lui un monde qu'il ne voit pas, qui ne lui arrive qu'à travers un fleuve qui le baigne dans ses histoires.
Surgissent alors les grandes questions : Où allons-nous ?
D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Que veut dire naître ? Naître, est-ce comme mourir ? Au fil des pages nous devinons un monde où il y a du bonheur et de la tristesse.
De son point de vue, le héros comprend que les larmes sont la langue que l'on parle quand on ne comprend pas le monde. Il perçoit des sensations comme la peur, le doute, la curiosité et aussi l'espoir.
Mais un jour le vaisseau s'abîme et il en sort expulsé. Il a peur. D'une certaine façon, la naissance est vécue comme une expérience de mort dans ce qui fut son seul paradis connu : le ventre maternel. Mais, le voyage continue dans un nouvel univers où il n'est plus seul, car des mains l'attendent à la fin de sa chute.
L'illustrateur conçoit le ventre maternel comme un vaisseau spatial et le héros comme un astronaute qui débute à la fois un voyage vers lui-même et vers le monde extérieur.
D'où l'idée de représenter un monde flottant, surréaliste, intemporel qui peu à peu se matérialise. Il imagine l'extérieur à travers les yeux du héros et représente une réalité délibérément confuse, innocente et, parfois, avec des clins d'oeil humoristiques provoqués par le désarroi du bébé- astronaute qui essaye de construire un monde qu'il ne connaît pas encore. Pour ce faire, il combine des dessins au crayon avec des collages de photos, qui construisent un monde intérieur et extérieur qui va de la rêverie à la réalité.
Dans ce voyage sensoriel, l'illustration, poétique et subtile, façonne les voix et les sons imprécis que le bébé perçoit, ainsi que les couleurs qu'il commence à deviner comme par exemple les rayons du soleil qui se faufilent dans son vaisseau. Du point de vue chromatique, les ocres dominent et alternent avec le rouge de la vie. Le bleu représente le ciel et le milieu aqueux où le héros voyage et imagine le monde. L'illustrateur nous offre dans les pages de garde un amusement sous forme de voyage maritime et aérien de l'Espagne à l'Italie. Mon premier voyage est sa première oeuvre.
-
-