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Paul Mattick
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Le Retour de l'inflation : Monnaie et capital au XXIe siècle
Paul Mattick
- Smolny
- 5 Avril 2024
- 9782490793204
Après deux décennies à se demander pourquoi l'inflation restait si faible malgré les mesures de relance post-2008, les économistes ont été les premiers surpris par la récente flambée des prix. Devenue une préoccupation majeure des décideurs politiques, ceux-ci en déduisent sans surprise la nécessité d'une compression des salaires et des dépenses publiques. Paul Mattick examine ce phénomène en le replaçant dans l'histoire longue du capitalisme et des théories monétaires. Explorant en termes nouveaux la nature même de l'argent, il fournit une compréhension concise, sans jargon, mais solidement étayée, de l'inflation récente, éclairant ainsi l'état de l'économie mondiale et ses enjeux sociaux.
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Les limites de l'intégration : l'homme unidimentionnel dans la société de classe
Paul Mattick
- Grevis
- 25 Juin 2021
- 9782956807858
En 1964, Marcuse publie L'Homme unidimensionnel dans lequel il analyse les mutations de la consommation et la réalisation d'un consensus social-libéral épuisant la critique et les potentialités révolutionnaires : la classe ouvrière aurait été parfaitement intégrée au processus de stabilisation de la société de classe, déplaçant l'enjeu révolutionnaire vers les marginaux, la contre-culture et l'intelligentsia.
Paul Mattick (1904-1981), un des plus grands penseurs marxistes et conseillistes américains, y répond en montrant les limites de l'intégration prolétaire dans le capitalisme. Un texte de 1969 d'une actualité déconcertante au regard des soulèvements populaires contemporains de par le monde.
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Communistes de conseils contre le capitalisme d'état
Karl Korsch, Paul Mattick, Otto Rühle, Anton Pannekoek
- Eterotopia
- Rhizome
- 23 Mars 2023
- 9791093250595
Si dans le concert de la vie historique moderne la « politique de puissance » (Machtpolitik) donne le la, le bolchévisme ne fait pas exception ; ce n'est point « l'utopie au pouvoir » mais l'apothéose du réalisme politique (Realpolitik).
Le bolchévisme, dont la pratique du pouvoir s'arc-boute sur le jargon marxiste-léniniste et ses mots vedettes, a établi un régime social sui generis analysé par ses critiques les plus lucides comme capitalisme d'État. Acteurs, pour beaucoup, de la Révolution allemande (1918-1923), témoins d'une apparition du trésor perdu de la Révolution sociale, vaincus par la contre-révolution, ceux-ci, communistes de conseils, nous ont légué une histoire qu'il nous faut transmettre. En effet, cette pensée permet de renouer avec le projet d'une critique conjointe de la politique et de l'économie politique.
Alors que la société spectaculaire fait les frais de la politique de puissance, le communisme de conseils est une alternative si nous voulons, au milieu des ruines d'une civilisation marchande universelle et tautologique rivée à la boucle rétroactive argent-marchandise-argent, nous frayer un chemin vers un monde où, pour citer Adorno, « la paix est l'état de la différence sans domination dans lequel les différences communiquent ».
L'actualiser en l'historicisant permet de revisiter le présent et, pour reprendre les catégories marxiennes, de relancer l'émancipation humaine par-delà l'émancipation politique (bourgeoise, capitalistique). Cet héritage, il nous faut le sauver tout en en faisant la critique, cathartique. En proie aux catastrophes du présent, il est urgent de faire revivre une utopie concrète, projet de justice et de bonheur. -
Oeuvre posthume de Paul Mattick (1904-1981), Marxisme, dernier refuge de la bourgeoisie ? fut la dernière expression de toute une vie de réflexion sur la société capitaliste et l'opposition révolutionnaire.
Connu surtout comme théoricien des crises économiques et partisan des conseils ouvriers, Paul Mattickfut aussi un acteur engagé dans les événements révolutionnairés qui secouèrent l'Europe et les organisations du mouvement ouvrier au cours de la première moitié du XXe siècle. A l'âge de 14 ans, il adhéra à l'organisation de jeunesse du mouvement spartakiste. Elu au conseil ouvrier des apprentis chez Siemens, Paul Mattick participa à la Révolution allemande.
Arrêté à plusieurs reprises, il manque d'être exécuté deux fois. Installé à Cologne à partir de 1923, il se lie avec les dadaïstes. En 1926 il décide d'émigrer aux Etats-Unis.
L'ouvrage présent est organisé autour de deux grands thèmes.
Poursuivant son travail de critique de l'économie capitaliste contemporaine (Marx et Keynes, les limites de l'économie mixte, Gallimard, rééd. 2011), Paul Mattick revient sur les contradictions inhérentes au mode de production capitaliste.
S'ensuit un réquisitoire contre l'intégration du mouvement ouvrier qui, en adoptant les principes de la politique bourgeoise, a abandonné définitivement toute possibilité de dépassement du capitalisme. Un texte éclairant pour une période où la crise dévoile la nature instable et socialement dangereuse du capitalisme.
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La révolution fut une belle aventure ; des rues de Berlin en révolte aux mouvements radicaux américains (1918-1936)
Paul Mattick
- L'Echappee
- Pour En Finir Avec
- 21 Octobre 2013
- 9782915830767
Gamin révolté des rues du Berlin de l'après-Grande guerre, Paul Mattick commence par s'engager dans le mouvement spartakiste avant de devenir communiste anti-bolchevique. Au coeur des années de feu de la révolution allemande (1918-1924), il nous raconte son incroyable parcours, entre action directe et répression, illégalisme et clandestinité. Le reflux du mouvement révolutionnaire et la montée en puissance des forces autoritaires - stalinisme et nazisme -, le poussent, comme tant d'autres, à l'émigration.
Aux États-Unis, il s'engage aux côtes des IWW et d'autres groupes radicaux, puis il participe au grand mouvement des chômeurs des années 1930 où se mêlent hobos, syndicalistes et révolutionnaires. Il nous plonge dans ces moments d'intense agitation sociale, aujourd'hui méconnus.
La belle aventure, ce fut, d'un continent à l'autre, la traversée des années bouillonnantes de l'« âge des extrêmes ». Paul Mattick la raconte avec une sagacité qui laisse toute la place à ses camarades de lutte, à ses ennemis aussi, aux débats d'idées qui accompagnent toujours l'action, à la rencontre des ouvriers radicaux avec les avant-gardes artistiques de l'époque, expressionnistes et dadaïstes. Ce témoignage exceptionnel restitue l'ambiance de mondes disparus secoués par le puissant désir d'une société libérée de l'exploitation. Désir qui court au fil de ces pages et qui est, lui, d'une fraîcheur et d'une actualité saisissante. -
Assèchement des liquidités, déséquilibres commerciaux colossaux, baisse vertigineuse du taux de profit : l'actuelle crise du crédit est, tautologiquement, une crise de confiance qui affecte les fondements mêmes de l'économie marchande. C'est ce que décrit Paul Mattick dans ce recueil de quatre articles sur la crise économique amorcée aux Etats-Unis. A contre-courant des économistes sociaux-démocrates ou des libéraux fraîchement convertis à l'interventionnisme étatique, Mattick souligne qu'aucune politique keynésienne - pas plus qu'un simple « retour de la confiance » - ne résoudra les problèmes que soulève cette crise. La source de tous ces problèmes, c'est le rapport social capitaliste lui-même. Tant que les êtres humains ne sauront pas le dépasser en actes, les aberrations du système ainsi que les calamités sociales, culturelles et environnementales se perpétueront et s'aggraveront. Face à l'affaiblissement de l'ubuesque caste financière, déconsidérée et privée pour l'heure de marge de manoeuvre, la balle est plus que jamais dans le camp de la multitude tumultueuse.
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Un jour, une crise, grave, brutale, dévasta l'économie mondiale : les usines fermèrent, le chômage explosa, les maisons furent hypothéquées, leurs habitants jetés sur les routes et les banques cessèrent de prêter à ceux qui en avaient le plus besoin. On parla alors de dépasser le marché, de moraliser l'économie libérale, d'inventer un avenir humaniste alternatif. On parla même d'un retour du marxisme. Enfin Keynes parut et l'économie mixte dont il s'institua le théoricien insuffla une deuxième vie au système capitaliste, démentant du même coup les prédictions de Marx. Mais ce système n'était-il pas appelé à se heurter de nouveau, un autre jour, à des limites historiques ? A cette question essentielle, Paul Mattick (Berlin 1904 - Boston 1981), militant et théoricien de la gauche allemande révolutionnaire et antistalinienne, refusant la dictature du parti centralisé au profit de l'auto-organisation ouvrière à travers des conseils élus, a consacré cet ouvrage qui traite de problèmes fondamentaux - l'accumulation du capital, la monnaie, l'automation, le sous-développement, le capitalisme d'Etat, etc. De la confrontation entre Keynes et Marx, il conclut que nombre d'analyses de ce dernier ont encore partie liée avec l'avenir, notre avenir.
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Il est difficile d'imaginer un monde sans argent : il occupe une place centrale dans nos vies quotidiennes et régitIl est difficile d'imaginer un monde sans argent : il occupe une place centrale dans nos vies quotidiennes et régit
l'organisation même de nos sociétés. De nombreux artistes ont choisi de traiter de cette puissante force sociale et des effets qu'elle exerce sur nous.
Ce livre se présente sous la forme originale d'une exposition dans laquelle, salle après salle, le visiteur/lecteur découvre des oeuvres qui toutes analysent la place et le rôle de l'argent dans le monde contemporain. L'art qui est ici exposé révèle une grande diversité de démarches et de pratiques. Certains artistes représentent ou utilisent de véritables devises dans leurs oeuvres, tandis que d'autres s'attachent à des aspects plus abstraits tels que les flux monétaires internationaux. Certains créent des objets onéreux à partir de matériaux précieux ou façonnent des copies sculpturales de produits de luxe. D'autres, à l'opposé, fabriquent des oeuvres à l'aspect rudimentaire qui soulèvent la question de la valeur monétaire. Certains, estimant que l'art est un produit de consommation utilitaire comme un autre, imaginent des
oeuvres que l'on a peine à distinguer d'un objet de design ou d'une réalisation architecturale, tandis que d'autres proposent des oeuvres qui traitent du commerce, y compris celui de l'art. D'autres encore envisagent l'art comme un moyen d'explorer et d'éprouver des alternatives qui pourraient un jour défier voire remplacer notre système capitaliste. Tous s'interrogent sur la fonction complexe de l'argent dans notre société de consommation.
Par leur art, les artistes de cet ouvrage nous aident à comprendre les mécanismes de l'argent et à mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.l'organisation même de nos sociétés. De nombreux artistes ont choisi de traiter de cette puissante force sociale et des effets qu'elle exerce sur nous.
Ce livre se présente sous la forme originale d'une exposition dans laquelle, salle après salle, le visiteur/lecteur découvre des oeuvres qui toutes analysent la place et le rôle de l'argent dans le monde contemporain. L'art qui est ici exposé révèle une grande diversité de démarches et de pratiques. Certains artistes représentent ou utilisent de véritables devises dans leurs oeuvres, tandis que d'autres s'attachent à des aspects plus abstraits tels que les flux monétaires internationaux. Certains créent des objets onéreux à partir de matériaux précieux ou façonnent des copies sculpturales de produits de luxe. D'autres, à l'opposé, fabriquent des oeuvres à l'aspect rudimentaire qui soulèvent la question de la valeur monétaire. Certains, estimant que l'art est un produit de consommation utilitaire comme un autre, imaginent des
oeuvres que l'on a peine à distinguer d'un objet de design ou d'une réalisation architecturale, tandis que d'autres proposent des oeuvres qui traitent du commerce, y compris celui de l'art. D'autres encore envisagent l'art comme un moyen d'explorer et d'éprouver des alternatives qui pourraient un jour défier voire remplacer notre système capitaliste. Tous s'interrogent sur la fonction complexe de l'argent dans notre société de consommation.
Par leur art, les artistes de cet ouvrage nous aident à comprendre les mécanismes de l'argent et à mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.
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Staline, Trotski : l'héritage de Lénine
Willy Huhn, Paul Mattick
- Spartacus
- 14 Novembre 2019
- 9791094106358
Trotski, assassiné au Mexique en août 1940 sur ordre de Staline, s'est voulu, contre celui-ci, le continuateur de la Révolution et de Lénine. Mais la politique qu'il aurait menée était-elle fondamentalement différente de celle de Staline ? Les analyses par Paul Mattick de son Staline, et de ses conceptions politiques par Willy Huhn en font douter. Trotsky comme Staline se réclamaient des méthodes de monopolisation du pouvoir créées par Lénine. Si celles-ci ne sont plus revendiquées que par un petit nombre de pays (dont, tout de même, la République populaire de Chine), elles se sont maintenant banalisées : sans vouloir s'assurer une mainmise aussi complète sur la société, nombre de gouvernants autoritaires en appliquent certaines. C'est pourquoi la connaissance de l'héritage de Lénine est encore aujourd'hui d'un intérêt certain.''
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Marx et keynes - les limites de l'economie mixte
Paul Mattick
- GALLIMARD
- Les Essais
- 16 Février 1972
- 9782070281541
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De la pauvreté et de la nature fétichiste de l'économie
Paul Mattick
- Ab Irato
- 1 Janvier 2026
- 9782911917868
L'analyse marxienne du capitalisme n'est ni une théorie économique ni une théorie politique. En montrant que la politique bourgeoise est dominée par les questions économiques, que celles-ci ne sont que les représentations idéologiques de relations sociales de classe, il a mis en évidence les limites de ces deux catégories, la politique et l'économique, pour expliquer la réalité sociale. Le mouvement ouvrier, dans sa lutte contre le capitalisme, aura à abolir et le capital et l'Etat, à remplacer « l'économique » et « la politique » par l'auto-organisation des producteurs libres et associés.