« Laurenzaccio : la vengeance d'un homme bafoué, habillé en assassinat politique. Nous sommes en 1536 à Florence, la superbe, la mythique. La victime, Alexandre de Médicis, Duc de la cité. L'auteur, Lorenzo, Lorenzino, Lorenzaccio, selon le costume qu'il porte au gré des missions qui lui sont confiées par son cousin de Duc. Faits historiques relatés par l'historiographe Benedetto Varchi, George Sand reprend l'évènement pour en faire une oeuvre à lire dont la puissance dépasse l'écriture d'un Alfred de Musset timide, alors amant de la dame qui lui offrit la pièce en cadeau. C'est sombre, c'est cru, c'est terriblement tragique et désespérément drôle. Plus le crime est horrible, plus le rire nous en protège. L'oeuvre résonne étonnamment avec l'actualité politique. Rien n'aurait changé ? C'est à croire. Alors si ce « polar renaissance » vous intrigue, courrez lire, voir et entendre ce spectacle délicieusement décapant sous les traits du clown Laurent interprété par Philippe Pillavoine et mis en scène par Mario Gonzalez, son compère et complice ».
Fabien Chabanne, premier spectateur de « Laurenzaccio ».