Franz Stock, allemand, prêtre, est aumônier des prisons de Paris entre 1940 et 1944. Il accompagne ainsi plus de mille résistants fusillés au mont Valérien.
Après la guerre, il dirige l'expérience unique du Séminaire des barbelés, près de Chartres, où sont rassemblés les prisonniers de guerre allemands se préparant à la prêtrise. Marqué par les mouvements pour la paix, il est l'un des artisans de la réconciliation franco-allemande.
Épris de liberté, ce colporteur a joué un rôle phare dans les débuts de la guerre de Vendée de 1793. La vie de celui qu'on surnomme « le saint de l'Anjou » peut se résumer en une phrase : vivre libre de croire. A 34 ans, il devient le premier généralissime de la grande armée catholique et royale. Son curé et ami, l'abbé Cantiteau, retrace son destin dans une lettre écrite en 1807 au Pin-en-Mauges, à l'un des premiers historiens de la Vendée en quête de témoins. Suivons les méandres de ses souvenirs, au moment ou il prend la plume ...
Juillet 1940 : alors que les troupes françaises viennent de subir l'une des plus grandes défaites de leur histoire, Martin Wisenfalf, médecin strasbourgeois, retrouve sa femme Elisabeth, qui est juive, et sa fille. Devant le rattachement prochain de l'Alsace au Reich, il trouve plus prudent d'envoyer sa famille à Paris chez un cousin. Il lui reste à trouver un moyen d'obtenir des laissez-passer pour les voir régulièrement.
C'est chose faite grâce à un professeur de médecine qui s'intéresse de près aux recherches de Martin sur les maladies infantiles. Durant près de deux ans, la guerre semble avoir oublié la famille Wisenfall qui vit au gré des quelques jours passés ensemble tous les trois mois. Mais le drame les rejoint lorsque Martin est engagé de force dans une division SS sur le front de l'Est. Pendant ce temps, la surveillance des Juifs parisiens s'intensifie...
L'histoire est construite autour de flash-back qui permettent de passer du front de l'Est à la période heureuse de la famille Wisenfall, tenant le lecteur en haleine. Herr Doktor mélange le cadre de la seconde guerre mondiale et le récit intimiste centré sur une famille ballottée par le destin. Ici, pas de grands héros résistants ou d'immondes collaborateurs, les personnages ne sont que des êtres dont le seul objectif est de sauver ceux qui leur sont chers.
Ce n'est que poussé par les événements que Martin devra prendre parti, sans renier pour autant le serment d'Hippocrate. Quelle humanité reste possible dans l'inhumanité ? Le dessin sensible et expressif de Régis Parenteau-Denoél permet de faire passer les multiples sentiments par lesquels passent les personnages. L'ambiance des planches est parfaitement soutenue par les couleurs chaudes d'Anna qui illuminent un album au propos sombre.
Épris de liberté, ce colporteur a joué un rôle phare dans les débuts de la guerre de Vendée de 1793. La vie de celui qu'on surnomme « le saint de l'Anjou » peut se résumer en une phrase : vivre libre de croire.
À 34 ans, il devient le premier généralissime de la grande armée catholique et royale. Son curé et ami, l'abbé Cantiteau, retrace son destin dans une lettre écrite en 1807 au Pin-en-Mauges, à l'un des premiers historiens de la Vendée en quête de témoins.
Suivons les méandres de ses souvenirs, au moment ou il prend la plume ...