On trouve dans ce « grimoire ancien » le récit des fées et des princesses qui ont nourri la légende arthurienne mais aussi les grands mythes du Moyen Âge. Morgane, Guenièvre, Viviane ou encore Dahut et Mélusine, dévoilent, sous la plume de Sandrine Gestin, le secret de leur destinée.
On trouve dans ce « grimoire ancien » le récit des légendes des belles dames des royaumes oubliés. Sandrine Gestin nous accompagne au fil des pages vers ces contrées merveilleuses, où se sont réfugiées les dernières grandes fées qui hantent notre imaginaire et nos souvenirs d'enfants.
Fées, sirènes, dryades, ondines... s'épanouissent dans ce petit précis de féerie, précieux et parfaitement indispensable !
Ces grimoires précieux richement illustrés et sur des thématiques liées au merveilleux constituent une collection de petits livres «clin d'oeil» destinée à s'enrichir au fil des mois. À l'usage des rêveurs!
C'était un matin juste avant l'aube. D'une blancheur immaculée, une biche se tenait à l'orée de la forêt, fébrile, tout son être tendu vers le soleil levant. Je retins mon souffle et me fis toute petite. Un infime mouvement, une brindille qui casse... Elle sursauta et ses grands yeux noirs se posèrent sur moi. Ce fut comme une caresse. Furtif instant, si éphémère que je crus le rêver. Puis, comme l'on se jette dans le vide, elle bondit dans les bois.
Mais avant de disparaitre, elle me lança un dernier regard qui me bouleversa... Je compris alors qu'elle était la Blanche Biche, cette créature mi-femme, mi-animal... qui, chaque nuit se métamorphose. Et j'avais croisé son chemin... Ce jour-là, j'ai su que les contes de fées disaient vrai.
Je me suis éveillée au son d'une voix...
merveilleuse et envoûtante. Elle m'emportait, me prenait tout entière et me transportait dans des bras bienfaiteurs. Mon coeur battait au rythme de la musique... J'en tremblais de joie... Une larme s'est frayé un chemin à travers mes paupières closes. J'ai ouvert les yeux... Mon coeur a cessé de battre un instant. Ou aurait dit un ange. Cette créature diaphane et immaculée chantait pour moi. Elle m'observait de son regard limpide en me souriant...
de toute son âme.
Comment évoquer les licornes autrement qu'en leurs accordant la part du rêve et de l'imaginaire dont elles sont le symbole. Ce livre richement illustré nous plonge dans les récits des grands voyageurs des siècles passés où se mêlent la légende et les récits singuliers.
La 4ème édition de l'agenda scolaire de Sandrine Gestin, qui fidélise chaque année un public de plus en plus nombreux, est illustrée par des images extraites de son nouveau livre "Les Dames de Brocéliande"
Les illustrateurs comme sandrine gestin ne sont pas simples faiseurs d'images - une alchmie déjà assez magique en soi - mais aussi des messagers et des scaldes.
Ils sont de ceux qui ont goûté le sang du dragon et comprennent le chant des oiseaux. ils ont parlé avec le chevalier vert et regardé la morrigan chevaucher dans la brume. ils sont capables de voir le château sur la septième vague. les corbeaux sont assis sur leurs épaules.
Je me suis arrachée au sol comme on déracine une mauvaise herbe. Sans douceur. Il le fallait bien, sinon j'aurai fini par me fondre dans la terre. Et il était encore trop tôt. J'ai regardé le petit caillou gris tombé par terre. Caillou parmi les cailloux. Je me suis penchée pour le ramasser. Mes doigts le touchaient presque. Que devais-je faire ? Il m'avait fait souffrir. Il m'avait fait revenir chez moi. Que devais-je faire ? Mes doigts l'ont touché, presque malgré moi. Et les murmures des secrets enfouis ont envahi mon coeur. Chuchotements inaudibles, presque imperceptibles. Petit caillou gris, berceau de mystères inavouables. Précieuses confidences susurrées prématurément. Je le sentais, je le savais. Sans comprendre, j'entendais la vois inquiète d'une femme accablée. Cette femme, je devais le retrouver. Celle qui a scellé les arcanes. Celle qui savait les secrets.
Les chouettes hululent dans la nuit, et les ombres s'animent. Les enfants de l'aube s'endorment et ceux de la nuit s'éveillent. Un cliquetis de chaînes, un raclement sur du bois... Et l'enfant lune se libère, s'extirpe du vieux chêne et s'élance.
Choses précieuses.
Petites choses. infimes et sans importance. comme le chant des oiseaux nocturnes. gazouillis timides, limpides comme de l'eau. petits invisibles qui sèment la légèreté dans cette nuit sans fin. ils me rappellent le chant de mes soeurs, qui, la nuit tombée, se réunissaient pour célébrer la vie. toutes mes soeurs, qui pleuraient de joie devant notre mère, mère de toutes les mères.
C'est un bien curieux narrateur qui nous entraîne dans l'univers onirique de Sandrine Gestin, puisqu'il s'agit de Lily, son chat !
Observateur passionné, il brosse par touches subtiles un portrait émouvant de sa maîtresse.