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Psychopathologie de la vie quotidienne : sur l'oubli, le lapsus, le geste manqué, la superstition et l'erreur
Sigmund Freud
- PAYOT
- Petite Bibliotheque Payot
- 19 Janvier 2022
- 9782228928359
« Ce qu'on a oublié de faire une fois, on l'oubliera encore bien d'autres fois. » Oublier un nom, casser un bibelot familier, se tromper de clefs, commettre un lapsus, tous ces petits accidents ordinaires doivent s'interpréter comme des manifestations de l'inconscient. En effet celui-ci travaille sans cesse, infatigablement. Freud a montré comment le rêve était la voie royale d'accès à l'inconscient. Il dessine dans cet ouvrage de 1901 d'autres chemins vers cette part qui échappe à notre contrôle et qui, par ses manifestations, traduit nos désirs. Traduction entièrement révisée par Olivier Mannoni
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Totem et tabou : quelques correspondances entre la vie psychique des sauvages et des névrosés
Sigmund Freud
- PAYOT
- Petite Bibliotheque Payot
- 9 Juin 2021
- 9782228928366
"Un jour, les frères chassés se sont réunis, ont tué et mangé le père, ce qui a mis fin à l'existence de la harde paternelle." Freud résume ainsi le grand "mythe scientifique" qu'il a construit pour expliquer la naissance de l'humanité. S'appuyant sur un matériel anthropologique, linguistique, clinique, il cherche à comprendre ici la psychologie collective à l'aide de la psychanalyse. Le primitif, l'enfant et le névrosé sont les sujets de l'interprétation psychanalytique, qui devient, par la virtuosité de Freud, une théorie générale de l'humanité. Traduction entièrement révisée par Olivier Mannoni.
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Pourquoi la guerre ?
Sigmund Freud, Albert Einstein
- RIVAGES
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 11 Février 2005
- 9782743613648
Publié simultanément en allemand, en anglais et en français par l'Institut International de Coopération Intellectuelle, l'une des nombreuses émanations de la Société des Nations, en 1933, le fascicule Pourquoi la guerre ? est composé de deux longues lettre - l'une d'Einstein et l'autre de Freud.
Les deux auteurs, qui s'étaient rencontrés fin 1926, étaient restés en contact épistolaire. En 1932, quand l'IICI a demandé à Einstein de contribuer à l'un de ses volumes de « correspondance », c'est lui qui a proposé cet échange avec Freud sur le thème de la guerre.
Dans sa lettre, Einstein, qui venait de démissionner de l'IICI après la Conférence de Genève sur le désarmement (il n'approuvait pas le principe d'un « désarmement progressif »), rappelle ses convictions cosmopolitiques (seule une instance supranationale pourrait contribuer à éliminer la guerre) - même s'il ne semble plus y croire. Cette lettre, qui ne contient donc pas à proprement parler de « profession de foi », s'achève sur une question adressée à Freud : « Existe -t-il une possibilité de diriger le développement psychique de l'homme de manière à le rendre mieux armé contre les psychoses de haine et de destruction ? » Cet échange est l'occasion pour Freud de revenir sur la question de la guerre. La Première Guerre mondiale elle -même et les recherches qu'il avait menées à l'époque sur les « névroses de la guerre » avaient commandé dans l'oeuvre de Freud le passage de la première à la seconde topique et l'avènement du concept désormais central de la « pulsion de mort » (Au-delà du principe de plaisir, 1920). Cette réponse faite à Einstein contient la description la plus complète que Freud a donnée du phénomène de la guerre en termes de « pulsion de mort » et constitue à ce titre l'aboutissement de sa réflexion sur la guerre.
Interdit en Allemagne dès sa publication en mars 1933, il y a fort à parier que les exemplaires du fascicule Pourquoi la guerre ? qui avaient néanmoins circulé ont fini dans les autodafés du 10 mai 1933 dans lesquels les nazis ont brûlé - entre autres - les livres d'Einstein et de Freud... -
Le rêve de l'injection faite à Irma
Sigmund Freud
- PAYOT
- Petite Bibliotheque Payot
- 19 Février 2020
- 9782228925501
Pourquoi rêve-t-on ? Comment rêve-t-on ? Quel sens donner aux rêves ? Ces trois questions sont au coeur du rêve de l'injection faite à Irma que Freud fit dans la nuit du 23 au 24 juillet 1895 et qui est sans doute le rêve le plus célèbre de toute l'histoire de la psychanalyse. C'est en l'analysant en profondeur que Freud, en effet, élabore pour la première fois sa méthode d'interprétation des rêves...
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Au cours du printemps 1926, Theodor Reik, membre de la Société psychanalytique de Vienne, est l'objet d'une plainte pénale pour exercice illégal de la médecine. Freud entreprend aussitôt de rédiger ce petit livre auquel il va donner la forme d'un dialogue avec un «interlocuteur impartial». Ce recours au dialogue lui permet d'exposer et de discuter sans rien laisser dans l'ombre les arguments de ceux, nombreux jusque dans la communauté analytique, qui entendent réserver l'exercice de la psychanalyse aux seuls médecins. Défendre, à travers Reik, la Laienanalyse, l'analyse «profane», c'est affirmer, comme le souligne J.-B. Pontalis dans sa préface, l'irréductibilité de la psychanalyse à tout savoir constitué et «sacralisé». Le psychanalyste ne saurait tirer sa qualification et sa légitimité que de la psychanalyse elle-même. Que doit être alors sa formation ? Le débat, ouvert par Freud, n'est pas clos.Die Frage der Laienanalyse publié ici avec la postface de 1927 demeurée inédite en français et suivi d'un dossier établi par Michel Schneider, a d'abord paru sous le titre, quelque peu trompeur, de Psychanalyse et médecine.
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Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse
Sigmund Freud
- Folio
- Folio Essais
- 3 Novembre 1989
- 9782070325184
Introduire, pour Freud, ce n'est pas répéter du déjà connu, c'est presque toujours apporter du nouveau, ébranler le savoir constitué, même par lui. C'est ainsi qu'on trouvera dans les Nouvelles conférences, entre autres, une révision de la théorie du rêve, des aperçus troublants sur l'occultisme et une modification de ses vues, aujourd'hui hâtivement contestées, sur la féminité. Enfin, dans la dernière conférence, Freud dit avec une rare vigueur son refus de transformer la psychanalyse en Weltanschauung. On y rencontre cette profession de foi (nous sommes en 1933...) - étonnante de la part de celui à qui on reproche souvent d'avoir trop cédé aux séductions de l'irrationnel : «C'est notre meilleur espoir pour l'avenir que l'intellect - l'esprit scientifique, la raison - parvienne avec le temps à la dictature dans la vie psychique de l'homme.»
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Correspondance avec le pasteur Pfister : 1909-1939
Sigmund Freud
- GALLIMARD
- Tel
- 3 Mai 1991
- 9782070722938
«Oskar Pfister (1873-1956), fils de pasteur, suisse, pasteur lui-même, découvre les travaux de Freud en 1908, soit peu de temps après les Trois essais sur la théorie sexuelle, et cette rencontre oriente tout le cours de son existence. Pendant près d'un demi-siècle, il va tenter de concilier en sa personne, et dans une production littéraire très variée, les exigences de la psychanalyse et celles de son ministère. [...] Si Freud taquine parfois le Seelsorger, celui qui prend soin des âmes, il respecte toujours son interlocuteur, assez pour tenir compte de ses avis, assez surtout pour le malmener. Aussi le voit-on, tout au long de cette correspondance, soucieux en chaque occasion de marquer, sous l'accord apparent, les différences. Pas un mot de son côté pour entretenir le malentendu - entre l'athée et le croyant, entre l'analyste et l'éducateur. Mais des réticences, des mises en garde, des points de doctrine vigoureusement réaffirmés quand leur oubli, de proche en proche, conduirait à émousser le tranchant de la découverte. Il arrive alors que ce soit le pasteur qui se fasse sermonner.» J.-B. Pontalis.
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Sigmund Freud présenté par lui-même / Selbstdarstellung
Sigmund Freud
- Folio
- Folio Bilingue
- 20 Février 2003
- 9782070420131
"On a beau connaître ou croire connaître par coeur les étapes de l'itinéraire de Freud, les différents temps de cette décisive aventure de l'esprit qui fut la sienne, on a beau savoir à quel point il fut convaincu de la portée de la "jeune science" qu'il a pas à pas constituée en se refusant à la limiter à une méthode de traitement des "maladies nerveuses", on reste, à la lecture de ce petit livre, saisi par la passion intransigeante de cet homme, par sa volonté tenace de s'avancer toujours plus loin sur le chemin qu'il a tracé pour nous et d'abord pour lui-même ; on admire sa certitude, qu'aucun échec, qu'aucun obstacle ne parvinrent à ébranler - tout au contraire -, que la psychanalyse, c'est lui, Freud, jusqu'à l'identifier à sa propre vie." J.-B. Pontalis.
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Ce volume réunit 13 des 23 ouvrages publiés par Freud et 7 de ses 123 articles. Leur point commun : Freud y traite de l'art, de la culture, de la politique, des origines de l'humanité. De la psychanalyse appliquée, en quelque sorte. D'où le titre donné au recueil, qui comprend :
Livres (*) et articles .
* L'Interprétation du rêve (1899-1900) .
* Sur le rêve (1901) .
* Trois essais sur la théorie de la sexualité (1905) .
* Le Délire et les rêves dans Gradiva de W. Jensen (1907) .
« L'Auteur et l'Imagination » (1908) .
* Cinq conférences sur la psychanalyse (1909) .
« Sur le sens contradictoire des mots primitifs » (1910) .
* Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci (1910) .
* Totem et tabou (1912-1913) .
« Le Motif du choix entre les coffrets » (1913) .
« Le Moïse de Michel-Ange » (1914) .
« Une difficulté de la psychanalyse » (1917) .
« Un souvenir d'enfance dans Poésie et vérité » (1917) .
« L'Inquiétante étrangeté » (1919) .
* Au-delà du principe de plaisir (1920) .
* Psychologie de masse et analyse du Moi (1920) .
* Le Moi et le Ça (1923) .
* L'Avenir d'une illusion (1927) .
* Le Malaise dans la civilisation (1930) .
* L'Homme Moïse et la religion monothéiste (1939) .
On a ajouté à l'apparat critique des éditions originales en poche, un index des noms et une chronologie très fournie, en fin de volume.
Préface d'Élisabeth Roudinesco, postface de Jean-Pierre Lefebvre, directeur du programme de la « petite bibliothèque Freud » au Seuil.
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Penguin great ideas: civilization and its discontents
Sigmund Freud
- Adult Pbs
- Great Ideas
- 2 Septembre 2004
- 9780141018997
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L'inquiétante étrangeté sera cette sorte de l'effrayant qui se rattache aux choses connues depuis longtemps, et de tout temps familières.
Rédigé en 1919, cet essai de Sigmund Freud explore un concept très particulier exprimé par un mot allemand littéralement intraduisible, et qualifiant l'impression suscitée par des situations ou des phénomènes qu'il nous arrive à tous de rencontrer, tant dans la vie réelle que dans les oeuvres d'art - coïncidences étranges, rencontres improbables, pressentiments inexplicables... C'est un texte consacré au malaise ou au contraire à l'enchantement, provoqué par certaines ambiguïtés de la réalité qui nous troublent et nous font brusquement perdre nos certitudes et nos repères.
C'est aussi un texte qui nous parle du fantastique en littérature. Cette inquiétante étrangeté que Freud tente ici d'analyser en l'interprétant à sa façon, Paula Jiménez la fait surgir pour nous dans des images qui obligent notre oeil et notre esprit à basculer dans un univers délicieusement inquiétant et étrangement fascinant.
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In what remains one of his most seminal papers, Freud considers the incompatibility of civilisation and individual happiness, and the tensions between the claims of society and the individual. We all know that living in civilised groups means sacrificing a degree of personal interest, but couldn't you argue that it in fact creates the conditions for our happiness? Freud explores the arguments and counter-arguments surrounding this proposition, focusing on what he perceives to be one of society's greatest dangers; 'civilised' sexual morality. After all, doesn't repression of sexuality deeply affect people and compromise their chances of happiness?
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Correspondance 1906-1914
Sigmund Freud, Carl Gustav Jung
- GALLIMARD
- Connaissance De L'inconscient
- 1 Avril 1992
- 9782070721597
On a longtemps cru que la correspondance entre Freud et Jung n'avait pas été conservée, alors qu'elle l'était, et avec le plus grand soin, par les deux interlocuteurs:en une liasse bien ordonnée dans le cabinet de Freud, et, par Jung, dans une «cache» personnelle dont il portait la clé sur lui. La publication des lettres fut ensuite sans cesse différée, Jung se montrant d'abord franchement opposé, puis réticent et contradictoire. Il fallut de longues négociations avant que l'édition n'en soit finalement confiée à un «neutre», un universitaire américain, William McGuire, qui s'engagea à ne faire de commentaires qu'historiques.Ce silence, ces atermoiements, cette prudence disent à eux seuls que l'enjeu de l'intense activité épistolaire (360 lettres échangées en l'espace de huit ans) n'est pas seulement ici la confrontation de deux pensées accentuant peu à peu leurs divergences, mais une relation où les préoccupations politiques touchant la reconnaissance et l'expansion de la «cause» s'intriquent avec les conflits inconscients des protagonistes:relation difficile, chargée d'ambivalence, entre deux hommes également déterminés et vigilants.Le secret qui a longtemps retardé - refoulé - la publication d'un document assurément capital pour l'histoire des idées n'est que l'écho d'un roman dans lequel Jung et Freud ont été passionnément engagés. Ce roman d'une alliance, et d'une mésalliance, gravite autour du «complexe paternel». Que les deux alliés-adversaires y soient soumis, cela n'a pas échappé à l'oeil, évidemment intéressé, d'Emma Jung:les quelques lettres, fort vives, qu'elle adressa à Freud figurent dans cette édition.
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"Ma Vie et la Psychanalyse" est une autobiographie de Sigmund Freud, publiée en 1925. Dans cet ouvrage, Freud retrace son parcours personnel et professionnel, offrant un aperçu de l'évolution de la psychanalyse et de sa propre vie.
Freud commence par décrire son enfance à Vienne, ses études de médecine et son intérêt croissant pour la neurologie et la psychopathologie. Il raconte ses premiers travaux sur l'hystérie et ses collaborations avec des collègues comme Josef Breuer, qui ont conduit à la formulation des concepts fondamentaux de la psychanalyse.
Le livre explore les développements majeurs de la théorie psychanalytique, notamment la découverte de l'inconscient, la théorie du rêve, le complexe d'Oedipe et les mécanismes de défense. Freud discute également des défis et des controverses rencontrés au cours de sa carrière, ainsi que de l'expansion de la psychanalyse à travers le monde.
Freud aborde sa vie personnelle, y compris ses relations familiales et ses amitiés, tout en réfléchissant sur les influences intellectuelles et culturelles qui ont façonné sa pensée. "Ma Vie et la Psychanalyse" offre une perspective intime sur l'homme derrière la théorie, révélant son dévouement à comprendre le psychisme humain et à établir la psychanalyse comme une discipline scientifique. -
Les frères Karamazov ; Dostoïevski et le parricide
Fedor Dostoïevski, Sigmund Freud
- GALLIMARD
- Les Classiques Russes
- 22 Novembre 1935
- 9782070219766
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Ma vie et la psychanalyse / Psychanalyse et médecine
Sigmund Freud
- GALLIMARD
- 14 Août 1928
- 9782070225729
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Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient
Sigmund Freud
- GALLIMARD
- 19 Février 1930
- 9782070225736
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"Moïse et le monothéisme" est un ouvrage écrit par Sigmund Freud, publié en 1939. Dans ce livre, Freud propose une interprétation audacieuse de l'histoire de Moïse et de l'origine du monothéisme. Il avance l'hypothèse que Moïse n'était pas hébreu mais un noble égyptien, adepte du culte monothéiste du pharaon Akhenaton. Selon Freud, Moïse aurait imposé ce culte aux Hébreux avant d'être assassiné par eux lors d'une révolte. Cette théorie controversée est basée sur une analyse psychohistorique et anthropologique, combinant des éléments de l'histoire biblique avec des concepts de la psychanalyse. Freud explore également les implications psychologiques de la religion monothéiste, la culpabilité collective et le rôle de la mémoire et du refoulement dans la formation de la conscience religieuse. "Moïse et le monothéisme" est une oeuvre qui illustre l'application des idées psychanalytiques à l'étude de la culture et de l'histoire, tout en soulevant des questions profondes sur l'identité et les origines religieuses.
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With Great Loves, Penguin bring you the most seductive, inspiring and surprising writing on love in all its infinite variety... Sigmund Freud, the founder of modern psychoanalysis, remade our view of the human mind by exploring the unconscious forces that drive us. This collection of his groundbreaking writings on the psychology of love examines the nature of desire, transgression, fantasy and erotic taboo. United by the theme of love, the writings in the Great Loves series span over two thousand years and vastly different worlds. Readers will be transported to different places and introduced to love's endlessly fascinating possibilities and varied forms: romantic love, platonic love, erotic love, gay love, virginal love, adulterous love, parental love, filial love, nostalgic love, unrequited love, illicit love, not to mention lost love, twisted and obsessional love...
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Ich will gleich zum Eingang sagen, daß ich nicht eine intellektuelle Schwierigkeit meine, etwas, was die Psychoanalyse für das Verständnis des Empfängers (Horers oder Lesers) unzugänglich macht, sondern eine affektive Schwierigkeit: etwas, wodurch sich die Psychoanalyse die Gefühle des Empfängers entfremdet, so daß er weniger geneigt wird, ihr Interesse oder Glauben zu schenken. Wie man merkt, kommen beiderlei Schwierigkeiten auf dasselbe hinaus. Wer für eine Sache nicht genug Sympathie aufbringen kann, wird sie auch nicht so leicht verstehen.
Aus Rücksicht auf den Leser, den ich mir noch als vollig unbeteiligt vorstelle, muß ich etwas weiter ausholen: In der Psychoanalyse hat sich aus einer großen Zahl von Einzelbeobachtungen und Eindrücken endlich etwas wie eine Theorie gestaltet, die unter dem Namen der Libidotheorie bekannt ist. Die Psychoanalyse beschäftigt sich bekanntlich mit der Aufklärung und der Beseitigung der sogenannten nervosen Storungen. Für dieses Problem mußte ein Angriffspunkt gefunden werden, und man entschloß sich, ihn im Triebleben der Seele zu suchen. Annahmen über das menschliche Triebleben wurden also die Grundlage unserer Auffassung der Nervosität.
Die Psychologie, die auf unseren Schulen gelehrt wird, gibt uns nur sehr wenig befriedigende Antworten, wenn wir sie nach den Problemen des Seelenlebens befragen. Auf keinem Gebiet sind aber ihre Auskünfte kümmerlicher als auf dem der Triebe. -
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Ich schicke voraus, daß ich kein Kunstkenner bin, sondern Laie. Ich habe oft bemerkt, daß mich der Inhalt eines Kunstwerkes stärker anzieht als dessen formale und technische Eigenschaften, auf welche doch der Künstler in erster Linie Wert legt. Für viele Mittel und manche Wirkungen der Kunst fehlt mir eigentlich das richtige Verständnis. Ich muß dies sagen, um mir eine nachsichtige Beurteilung meines Versuches zu sichern.
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Meine Damen und Herren! Es ist mir ein neuartiges und verwirrendes Gefühl, als Vortragender vor Wißbegierigen der Neuen Welt zu stehen. Ich nehme an, daß ich diese Ehre nur der Verknüpfung meines Namens mit dem Thema der Psychoanalyse verdanke, und beabsichtige daher, Ihnen von Psychoanalyse zu sprechen. Ich will es versuchen, Ihnen in gedrängtester Kürze einen Überblick über die Geschichte der Entstehung und weiteren Fortbildung dieser neuen Untersuchungs- und Heilmethode zu geben.
Wenn es ein Verdienst ist, die Psychoanalyse ins Leben gerufen zu haben, so ist es nicht mein Verdienst. Ich bin an den ersten Anfängen derselben nicht beteiligt gewesen. Ich war Student und mit der Ablegung meiner letzten Prüfungen beschäftigt, als ein anderer Wiener Arzt, Dr. Josef Breuer, dieses Verfahren zuerst an einem hysterisch erkrankten Mädchen anwendete (1880-1882). Mit dieser Kranken- und Behandlungsgeschichte wollen wir uns nun zunächst beschäftigen. Sie finden dieselbe ausführlich dargestellt in den später von Breuer und mir veroffentlichten »Studien über Hysterie«