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Shs Editions
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Autrichien de nationalité, né en Moravie en 1856, est mort à Londres en 1939. Après des études de médecine à l'Université de Vienne et un stage à Paris, auprès de Charcot, il s'installe à Vienne comme spécialiste des maladies nerveuses. C'est là qu'il mettra au point la méthode psychanalytique.Son Introduction à la psychanalyse apporte au lecteur la somme la plus complète et la synthèse la plus accessible des idées freudiennes, dont l'importance ne fait que s'accroître dans le monde moderne.
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Une première ébauche de cet essai fut écrite entre mars et mai 1919. Freud avait travaillé en même temps à « L'inquiétant, dans lequel apparaissait déjà le terme de « contrainte de répétition ».
L'essai fut achevé en juillet 1920 et publié en décembre sous la forme d'un volume de l'Internationaler psychoanalytischer Verlag. Ce livre occupe une place essentielle parmi les grands écrits métapsychologiques de Freud, annonçant les oeuvres de la dernière période et particulièrement Le moi et le ça de 1923. Il est également dans la continuité des « Formulations sur les deux principes de l'advenir psychique », de « Pour introduire le narcissisme » et de « Pulsions et destins de pulsions ». -
Les troubles de la mémoire ont toujours préoccupé Freud, et ce, avant même la découverte de l'inconscient. Pratiquement toute son oeuvre s'en fait l'écho, mais nulle part aussi clairement que dans les textes réunis ici : la première des Cinq leçons sur la psychanalyse, qui raconte comment, dès l'origine, Freud et Breuer se sont interrogés au sujet des troubles mnésiques qu'ils constataient chez les patients hystériques ; et plusieurs chapitres de Psychopathologie de la vie quotidienne qui, des différentes sortes d'oubli aux fameux souvenirs-écrans, nous rappellent qu'un trouble de la mémoire peut se produire chez une personne saine et n'implique pas forcément une altération du cerveau.
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Contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique
Sigmund Freud
- Shs Editions
- 13 Février 2023
- 9791041943180
Dans la Contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique écrite en 1914, Freud retrace les débuts difficiles de la psychanalyse et les résistances qu'elle rencontra.
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Psychologie des masses et analyse du moi est un ouvrage écrit par Sigmund Freud en 1920 et publié l'année suivante sous le titre Masse psychologie und Ich Analyse puis traduit pour la première fois en français en 1924 sous le titre Psychologie collective et analyse du moi. Publié un an après Au-delà du principe de plaisir, il constitue le deuxième temps du grand remaniement théorique des années 1920 et sera suivi de l'article Le Moi et le Ça (19231). S'efforçant de combler le traditionnel fossé entre psychologie individuelle et psychologie sociale, Freud s'intéresse au psychisme de l'individu dès lors qu'il s'intègre à une foule, puis tente d'en tirer différents enseignements, tant sur le fonctionnement de l'individu que sur celui de la société.
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Les actes manqués : Introduction à la psychanalyse
Sigmund Freud
- Shs Editions
- 22 Janvier 2023
- 9791041942213
Nous désignons par actes manqués les phénomènes qui se produisent lorsqu'une personne prononce ou écrit, en s'en apercevant ou non, un mot autre que celui qu'elle veut dire ou tracer (lapsus) ; lorsqu'on lit, dans un texte imprimé ou manuscrit, un mot autre que celui qui est réellement imprimé ou écrit (fausse lecture), ou lorsqu'on entend autre chose que ce qu'on vous dit, sans que cette fausse audition tienne à un trouble organique de l'organe auditif. Une autre série de phénomènes du même genre a pour base l'oubli, étant entendu toutefois qu'il s'agit d'un oubli non durable, mais momentané, comme dans le cas, par exemple, où l'on ne peut pas retrouver un nom qu'on sait cependant et qu'on finit régulièrement par retrouver plus tard, ou dans le cas où l'on oublie de mettre à exécution un projet dont on se souvient cependant plus tard et qui, par conséquent, n'est oublié que momentanément. Dans une troisième série, c'est la condition de momentanéité qui manque, comme, par exemple, lorsqu'on ne réussit pas à mettre la main sur un objet qu'on avait cependant rangé quelque part ; à la même catégorie se rattachent les cas de perte tout à fait analogues. Il s'agit là d'oublis qu'on traite différemment des autres, d'oublis dont on s'étonne et au sujet desquels on est contrarié, au lieu de les trouver compréhensibles. À ces cas se rattachent encore certaines erreurs dans lesquelles la momentanéité apparaît de nouveau, comme lorsqu'on croit pendant quelque temps à des choses dont on savait auparavant et dont on saura de nouveau plus tard qu'elles ne sont pas telles qu'on se les représente. À tous ces cas on pourrait encore ajouter une foule de phénomènes analogues, connus sous des noms divers.
De tous ces exemples se dégage une seule et même conclusion : les actes manqués ont un sens et indiquent les moyens de dégager ce sens d'après les circonstances qui accompagnent l'acte. -
Introduction à la psychanalyse, Leçons Tome 1 et 2
Sigmund Freud
- Shs Editions
- 19 Janvier 2023
- 9791041942053
Introduction à la psychanalyse est un ouvrage qui reproduit des cours donnés par Freud à l'université de Vienne de 1915 à 1917, « devant un auditoire composé de médecins et de profanes des deux sexes ». Il est publié en trois parties, puis en un seul volume en 1916-1917. Les Conférences d'introduction à la psychanalyse sont destinées à exposer de manière accessible aux non-spécialistes certains principes et objets constitutifs de la psychanalyse, tels ceux d'inconscient, de libido, de rêve, d'actes manqués et de névrose.
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J'ignore combien d'entre vous connaissent la psychanalyse par leurs lectures ou par ouï-dire. Mais le titre même de ces leçons : Introduction à la Psychanalyse, m'impose l'obligation de faire comme si vous ne saviez rien sur ce sujet et comme si vous aviez besoin d'être initiés à ses premiers éléments. Je dois toutefois supposer que vous savez que la psychanalyse est un procédé de traitement médical de personnes atteintes de maladies nerveuses. Ceci dit, je puis vous montrer aussitôt sur un exemple que les choses ne se passent pas ici comme dans les autres branches de la médecine, qu'elles s'y passent même d'une façon tout à fait contraire. Généralement, lorsque nous soumettons un malade à une technique médicale nouvelle pour lui, nous nous appliquons à en diminuer à ses yeux les inconvénients et à lui donner toutes les assurances possibles quant au succès du traitement. Je crois que nous avons raison de le faire, car en procédant ainsi nous augmentons effectivement les chances de succès. Mais on procède tout autrement, lorsqu'on soumet un névrotique au traitement psychanalytique. Nous le mettons alors au courant des difficultés de la méthode, de sa durée, des efforts et des sacrifices qu'elle exige ; et quant au résultat, nous lui disons que nous ne pouvons rien promettre, qu'il dépendra de la manière dont se comportera le malade lui-même, de son intelligence, de son obéissance, de sa patience. Il va sans dire que de bonnes raisons, dont vous saisirez peut-être l'importance plus tard, nous dictent cette conduite inaccoutumée.
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J'ignore combien d'entre vous connaissent la psychanalyse par leurs lec- tures ou par ouï-dire. Mais le titre même de ces leçons : Introduction à la Psychanalyse, m'impose l'obligation de faire comme si vous ne saviez rien sur ce sujet et comme si vous aviez besoin d'être initiés à ses pre- miersélé ments. Je dois toutefois supposer que vous savez que la psychanalyse est un procédé de traitement médical de personnes atteintes de maladies nerveuses. Ceci dit, je puis vous montrer aussitôt sur un exemple que les choses ne se passent pas ici comme dans les autres branches de la médecine, qu'elles s'y passent même d'une façon tout à fait contraire.
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Je me réjouis de pouvoir reprendre avec vous le fil de nos causeries. Je vous ai parlé précédemment de la conception psychanalytique des actes manqués et des rêves ; je voudrais vous familiariser maintenant avec les phénomènes névrotiques qui, ainsi que vous le verrez par la suite, ont plus d'un trait commun avec les uns et avec les autres. Mais je vous pré- viens qu'en ce qui concerne ces derniers phénomènes, je ne puis vous suggérer à mon égard la même attitude que précédemment. Alors je m'étais imposé l'obligation de ne point faire un pas sans m'être mis au préalable d'accord avec vous ; j'ai beaucoup discuté avec vous et j'ai tenu compte de vos objections ; je suis même allé jusqu'à voir en vous et dans votre « bon sens » l'instance décisive.
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