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Véronique Dufief
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Dans La souffrance désarmée, Véronique Dufief racontait comment sa bipolarité était devenue son chemin de guérison spirituelle. Dans Bonjour vieillesse, elle faisait l'éloge des vies atteintes par la limite d'âge, mais abondantes de bonté. Dans ce nouveau livre, elle nous introduit dans le secret de sa joie : être là, avec soi-même et les autres, et humer à chaque instant un parfum d'éternité. Cet ouvrage, superbement écrit, est une invocation à ne fuir le réel sous aucun prétexte. Mais plutôt à l'embrasser en étant pleinement présent à soi, aux êtres et aux choses de la vie.
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Guérir, ce n'est pas ne plus être malade, c'est être dans la Vie, être vivant jusqu'à l'incandescence de la fragilité ". À partir de l'expérience d'une maladie psychique, la bipolarité, l'auteur propose une réflexion concrète, au fil de son carnet de bord, sur le chemin intérieur que permet de faire l'épreuve décapante, mais aussi régénératrice, de la souffrance. Une joie libératrice communicative ressort de ce témoignage qui manifeste, avec une force qui transperce les mots, la réalité d'une Présence vivifiante.
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Pour éclairer le visage des femmes qui marquent de leur présence l'Ancien et le Nouveau Testament, l'auteur a voulu se laisser porter par le rythme et la couleur des récits bibliques et les donner à relire en écrivant dans leur marge.
Elle s'est arrêtée de préférence à quelques portraits pour permettre au lecteur de faire par lui-même le travail d'intériorisation qui a donné lieu à ce livre.
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Un réflexion sur le temps qui passe et les premières difficultés de l'âge.
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Frêle « maison de feuilles », ce livre a été écrit pour offrir l'hospitalité à tous ceux que touche, de près ou de loin, la fragilité psychique : patients, familles, amis, médecins, soignants, esprits attentifs à leurs propres obscurités. Nous sommes tous habités par la même aspiration : que puisse avoir lieu une rencontre fondatrice, qui donne à chacun son vrai visage, même si nous ne sommes à l'abri que d'un « fragile asile ».
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Ce recueil poétique invite à accueillir la fragilité comme les fleurs accueillent la lumière, avec la conscience pleine de gratitude que sur terre l'Eternité est déjà commencée et que le présent en est la porte étroite.
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Ce recueil poétique « de printemps », à travers un triple pèlerinage à Assise, à l'abbaye bénédictine de Saint-Wandrille et à Reims, propose de « tenir la main » du Temps Présent pour vivre les temps forts du Carême, de Pâques et de la Pentecôte dans des lieux de haute spiritualité.
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Contempler avec Victor Hugo
Véronique Dufief
- Salvator
- Un Coeur Qui Ecoute
- 14 Septembre 2017
- 9782706715594
Rien de tel que d'être célèbre pour être méconnu. Laissant de côté le colosse des statues officielles, Véronique Dufief, qui a partagé dix ans de sa vie avec Victor Hugo, nous invite à découvrir un visage ami, infiniment proche et délicat. Pour descendre dans les abysses de l'âme humaine, redécouvrons ce guide merveilleux. Il a exploré toutes les dimensions de l'existence. Il a aussi accepté, avec autant d'humilité que d'humour, de se laisser travailler jusqu'au tréfonds, dans la solitude, la faiblesse et le deuil, par l'inlassable exercice de la contemplation. En tête à tête, pendant vingt ans, avec la mer.
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Certains éléments minéraux entrent dans la composition du corps en quantité infinitésimale. Pourtant, s'ils font défaut, notre corps tombe malade. Il en va de même de la poésie et des poètes : leur silence, leur contemplation, et les mots qu'ils rapportent de leur coeur à coeur avec la beauté du monde peuvent passer inaperçus. Pourtant, ils sont d'une importance vitale pour l'irrigation de notre vie intérieure, En nous proposant d'Entrer dans l'invisible, Véronique Dufief prend le chemin de la simplicité enfantine, et avec les mots de tous les jours, avec la fraîcheur des images essentielles, nous aide à pénétrer dans l'obscure intimité de l'être en nous permettant de prier avec des mots tout neufs.
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Musset, la leçon des proverbes
Véronique Dufief-sanchez
- L'Harmattan
- Critiques Litteraires
- 7 Janvier 2015
- 9782343051543
L'exemple concret de trois proverbes, un en vers, Les Marrons du feu, et deux en prose Il ne faut jurer de rien et Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, permet de découvrir le théâtre en liberté que Musset a pratiqué à sa façon en inventant littéralement un nouveau genre littéraire : le proverbe. La gageure poétique et dramatique que tient ici Musset est de défaire le dire pour le refaire à neuf dans sa polyphonie.
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VICTOR HUGO ET LE DÉSIR DE SAVOIR : dans Quatrevingt-Treize, La Forêt mouillée, La fin de Satan
Véronique Dufief-sanchez
- L'Harmattan
- 1 Janvier 2002
- 9782747527453
A quel type de savoir la littérature donne-t-elle accès avec les moyens poétique qui sont les siens ? En quoi la pratique de la littérature - lecture ou écriture - est-elle propre à éduquer l'imaginaire, à faire de l'intuition, du travail sur les images, un instrument de connaissance de soi, de l'autre et du monde ? Ces questions, posées à Hugo à travers l'étude de trois de ses oeuvres, permettent d'envisager sous un nouveau jour les rapports entre littérature et connaissance.