Victor Hugo nous fait entrer dans la tête d'un condamné à mort qui attend son exécution. On ignore qui il est, quel crime il a commis. Car l'auteur ne veut pas débattre mais montrer l'horreur et l'absurdité de la situation. Son texte a une telle puissance de suggestion que le lecteur, s'identifiant au narrateur, partage avec lui l'angoisse et les vaines espérances. Réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort, ce roman est aussi une admirable leçon d'écriture et d'humanité.
Nous republions Les Misérables en un volume au format XL, de manière à en procurer la lecture d'ensemble en un format qui reste agréable, en 1300 pages environ, dans l'édition annotée d'Yves Gohin qui est celle de Folio classique. On évite ainsi la tentation de ne pas acheter le tome II, cauchemar des libraires et des éditeurs.
De l'anthologie des Misérables à 2 euros jusqu'au Folio XL, en passant par l'édition en 2 tomes :
Trois formats, trois manières d'appréhender le chef-d'oeuvre de Hugo.
Les Misérables sont, rappelons-le, La Comédie humaine de Victor Hugo, où l'aventure d'un homme est celle d'une société, de ses passions, de ses révolutions. On monte des égouts au ciel, à travers tous les sentiments, des plus sordides aux plus élevés, tous les personnages, des Thénardier qui dépouillent les cadavres à l'évêque sublime, du forçat au policier, de l'enfant martyr au couple d'amoureux triomphant. Balzac, oui, et Dickens, et Dumas...
Les pages se tournent toutes seules, de ce roman qui vous fera pleurer dans votre lit, rire aux sports d'hiver et rester dans votre chambre sur les plages de l'île Maurice.
Victor Hugo, écrivain engagé, entreprend ici un vaste réquisitoire social. Loin de n'être que le récit de la réhabilitation d'un forçat évadé victime de la société, Les Misérables sont avant tout l'histoire du peuple de Paris. Jean Valjean, et le lien qui l'unit à Cosette, en est le fil conducteur et le symbole. Homme du peuple par excellence, damné et accablé par les humiliations successives, Jean Valjean prend sur lui le péché du monde et l'expie. Dans son effort incessant pour se racheter, il assume un destin tragique qui nous renvoie le reflet de l'humanité en marche.
Hugo retrace ici avec force les misères et les heures glorieuses des masses vivantes qui se retrouvent. Les événements se précipitent, les personnages se rencontrent, se heurtent, s'unissent parfois, à l'image de Cosette et de Marius. L'histoire du forçat évadé et de la petite miséreuse symbolisent quelque chose de plus grand : avec Les Misérables, Hugo réalise enfin l'esprit du peuple.
Victor Hugo, écrivain engagé, entreprend ici un vaste réquisitoire social. Loin de n'être que le récit de la réhabilitation d'un forçat évadé victime de la société, Les Misérables sont avant tout l'histoire du peuple de Paris. Jean Valjean, et le lien qui l'unit à Cosette, en est le fil conducteur et le symbole. Homme du peuple par excellence, damné et accablé par les humiliations successives, Jean Valjean prend sur lui le péché du monde et l'expie. Dans son effort incessant pour se racheter, il assume un destin tragique qui nous renvoie le reflet de l'humanité en marche.
Hugo retrace ici avec force les misères et les heures glorieuses des masses vivantes qui se retrouvent. Les événements se précipitent, les personnages se rencontrent, se heurtent, s'unissent parfois, à l'image de Cosette et de Marius. L'histoire du forçat évadé et de la petite miséreuse symbolisent quelque chose de plus grand : avec Les Misérables, Hugo réalise enfin l'esprit du peuple.
«Qu'est-ce que Les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, si le mot n'avait quelque prétention, Les Mémoires d'une âme. Ce sont, en effet, toutes les impressions, tous les souvenirs, toutes les réalités, tous les fantômes vagues, riants ou funèbres, que peut contenir une conscience, revenus et rappelés, rayon à rayon, soupir à soupir, et mêlés dans la même nuée sombre. C'est l'existence humaine sortant de l'énigme du berceau et aboutissant à l'énigme du cercueil ; c'est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l'amour, l'illusion, le combat, le désespoir, et qui s'arrête éperdu "au bord de l'infini". Cela commence par un sourire, continue par un sanglot, et finit par un bruit du clairon de l'abîme. Une destinée est écrite là jour à jour.» Victor Hugo.
Nous pensions avoir tout lu de Victor Hugo. Ses vers, appris par des générations d'élèves. Ses pièces, jouées par des générations d'acteurs. Ses romans, lus par des générations de lecteurs à travers le monde. Et sans doute un grand écrivain français, qui eut droit aux honneurs nationaux, appartient à chacun. Mais nous connaissons moins le Victor Hugo intime. Nous l'avions vu en père inconsolable après la mort de sa fille en 1843, en grand-père débonnaire en 1877. Nous le découvrons ici, à trente et un ans, en amant passionné.Cette édition regroupe pour la première fois des documents en grande partie inédits, tous conservés dans des collections privées, qui témoignent des deux premières années de l'extraordinaire relation entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Le volume comprend également un choix de poèmes et de scènes théâtrales inspirés à l'écrivain par son amante.Les deux carnets rédigés par Victor Hugo et le cahier tenu par Juliette Drouet sont intégralement reproduits en fac-similés et en transcription.
«Claude Gueux, honnête ouvrier naguère, voleur désormais, était une figure digne et grave. Il avait le front haut, déjà ridé, quoique jeune encore, quelques cheveux gris perdus dans les touffes noires, l'oeil doux [...], la lèvre dédaigneuse. C'était une belle tête. On va voir ce que la société en a fait».
S'inspirant d'un fait divers qui eut lieu à Paris en 1832, et quelques années après Le Dernier Jour d'un condamné, Victor Hugo écrit un nouveau plaidoyer contre la peine de mort. Il dénonce la misère qui frappe les classes laborieuses, l'intransigeance bornée des chefs, et montre l'enchaînement fatal qui conduit les pauvres au crime. Ce n'est pas l'individu qu'il faut condamner, c'est la société qu'il faut réformer. Dans un débat toujours actuel, il prône l'éducation contre la prison.
« Il était là, grave, immobile, absorbé dans un regard et dans une pensée. Tout Paris était sous ses pieds, avec les mille flèches de ses édifices et son circulaire horizon de molles collines, avec son fleuve qui serpente sous ses ponts et son peuple qui ondule dans ses rues, avec le nuage de ses fumées, avec la chaîne montueuse de ses toits qui presse Notre-Dame de ses mailles redoublées. Mais dans toute cette ville, l'archidiacre ne regardait qu'un point du pavé : la place du Parvis ; dans toute cette foule, qu'une figure : la bohémienne.
Il eût été difficile de dire de quelle nature était ce regard, et d'où venait la flamme qui en jaillissait. C'était un regard fixe, et pourtant plein de trouble et de tumulte. Et à l'immobilité profonde de tout son corps, à peine agité par intervalles d'un frisson machinal, comme un arbre au vent, à la roideur de ses coudes plus marbre que la rampe où ils s'appuyaient, à voir le sourire pétrifié qui contractait son visage, on eût dit qu'il n'y avait plus dans Claude Frollo que les yeux du vivant. »
L'angleterre a connu, cent quarante ans avant la france, une révolution, un parlement régicide, une république et une restauration fertile en règlements de comptes.
Victor hugo a choisi ce dernier épisode pour brosser un tableau épique de l'aristocratie anglaise à travers la destinée extraordinaire de gwynplaine, l'homme qui rit.
A la fois roman d'aventures, exposé historique et social, drame injouable et poème visionnaire, ce roman est le plus fou de tous les romans de hugo. c'est aussi le plus riche de toutes les obsessions de son auteur. on a cru pouvoir, à son propos, citer freud et le surréalisme.
Le bateau pris dans la tempête, la vision du pendu servant de vigie, la cabane-théâtre des saltimbanques, les tirades philosophiques d'ursus, les machinations du traître barkilphedro, la chirurgie monstrueuse d'hardquanonne, le portrait de la princesse perverse, l'or des palais et le scandale à la chambre des lords sont, plus que des morceaux de bravoure, des morceaux d'anthologie.
93 conclut le dialogue que Hugo a poursuivi toute sa vie avec la Révolution. 93, c'est la Convention, « assemblée qui a eu un duel avec la royauté comme Cromwell et un duel avec l'univers comme Annibal » et qui a « tranché le noeud gordien de l'histoire ».
Immense fresque épique, 93 est aussi l'histoire de trois hommes. Lantenac, l'homme du roi et de tout l'honneur de l'ancienne France. Cimourdain, le génie austère et implacable de la Révolution. Entre eux Gauvain, neveu de Lantenac et fils spirituel de Cimourdain, aristocrate passé au peuple, que Cimourdain fera guillotiner pour avoir permis la fuite de Lantenac et qu'il suit aussitôt dans la mort. « Au moment où la tête de Gauvain roulait dans le panier, Cimourdain se traversait le coeur d'une balle... Ces deux âmes s'envolèrent ensemble, l'ombre de l'une mêlée à la lumière de l'autre. »
Gilliat se rejeta en arrière, mais put à peine remuer.
Il était comme cloué. de sa main gauche restée libre il prit son couteau qu'il avait entre ses dents, et de cette main, tenant le couteau, s'arc-bouta au rocher, avec un effort désespéré pour retirer son bras. il ne réussit qu'à inquiéter un peu la ligature, qui se resserra. elle était souple comme le cuir, solide comme l'acier, froide comme la nuit...
Brusquement une large viscosité ronde et plate sortit de dessous la crevasse...
On distinguait au côté opposé de ce disque immonde le commencement de trois autres tentacules, restés sus l'enfoncement du rocher. au milieu de cette viscosité il y avait deux yeux qui regardaient.
Ces yeux voyaient gilliat.
Gilliat reconnut la pieuvre.
Tout s'est éteint, flambeaux et musique de fête.
Rien que la nuit et nous ! félicité parfaite !
Dis, ne le crois-tu pas ? sur nous, tout en dormant, la nature à demi veille amoureusement.
La lune est seule aux cieux, qui comme nous repose, et respire avec nous l'air embaumé de rose !
Regarde : plus de feux, plus de bruit.
Tout se tait.
La lune tout à l'heure à l'horizon montait, tandis que tu parlais, sa lumière qui tremble et ta voix, toutes deux m'allaient au coeur ensemble ;
Je me sentais joyeuse et calme, ô mon amant !
Et j'aurais bien voulu mourir en ce moment.
(acte v, scène 3)
Ruy blas bon appétit messieurs ! - ministres intègres !
Conseillers vertueux ! voilà notre façon de servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure.
L'heure sombre où l'espagne agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts que d'emplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe fossoyeurs, qui venez le voler dans la tombe !
- mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur.
L'espagne et sa vertu, l'espagne et sa grandeur, - tout s'en va - nous avons, depuis philippe quatre, perdu le portugal, le brésil sans combattre :
En alsace brisach, steinfort en luxembourg :
Et toute la comté jusqu'au dernier faubourg :
Le roussillon, ormuz, goa, cinq mille lieues de côte, et fernambouc, et les montagnes bleues !
Mais voyez.
- du ponant jusques à l'orient.
L'europe, qui vous hait, vous regarde en riant.
Dans l'Italie du XVI? siècle, Angelo est le gouverneur de Padoue, tout-puissant en apparence. Car au-dessus de lui plane le pouvoir ténébreux et menaçant de Venise. Angelo est d'abord tyran chez lui en tant qu'époux despotique de Catarina. Soumise aux lois du mariage d'intérêt, la patricienne Catarina ne connaît l'amour qu'auprès de Rodolfo, un jeune homme qu'aime aussi une comédienne et courtisane, la Tisbe, amante d'Angelo. Dans l'ombre de ces quatre personnages se glisse l'inquiétant Homodei, figure de l'envie et agent de la vengeance. Face à Catarina et à la Tisbe, en qui se résume la condition des femmes, se dressent ainsi trois hommes que guide une inquiétante pulsion mortifère.Cette pièce historique, qui mêle drame politique et tragédie domestique, montre des êtres pris au piège d'un terrifiant univers d'oppression, de surveillance et de délation, où s'immiscent le désir et la passion.
Eh bien ! veux-tu que je prenne le voile ? Veux-tu que je m'enferme dans un cloître, dis ? Voyons, si l'on te disait : Cette malheureuse femme s'est fait raser la tête, elle couche dans la cendre, elle creuse sa fosse de ses mains, elle prie Dieu nuit et jour, non pour elle, qui en aurait besoin cependant, mais pour toi, qui peux t'en passer ; elle fait tout cela, cette femme, pour que tu abaisses un jour sur sa tête un regard de miséricorde, pour que tu laisses tomber une larme sur toutes les plaies vives de son coeur et de son âme, pour que tu ne lui dises plus, comme tu viens de le faire avec cette voix plus sévère que celle du jugement dernier : Vous êtes Lucrèce Borgia !
(Acte III, scène 3)
«Prostitution, vice, crime, qu'importe! La nuit a beau s'épaissir, l'étincelle persiste. Quelque descente que vous fassiez, il y a de la lumière. Lumière dans le mendiant, lumière dans le vagabond, lumière dans le voleur, lumière dans la fille des rues. Plus vous vous enfoncez bas, plus la lueur miraculeuse s'obstine.» «D'abord destiné au septième livre de la troisième partie des Misérables, et originellement intitulé 'Les Fleurs', ce texte, qui comporte sept chapitres (numérotés de III à IX), a été retiré du manuscrit, écarté mais non oublié, l'auteur souhaitant le réserver pour un autre projet, 'mon travail sur L'Âme ', note-t-il. Preuve que ces pages, venues du roman de 1862, portées par les silhouettes difformes des voleurs et des escarpes, se détachent et regardent vers un autre horizon ; elles désignent un plan supérieur, idéal, spirituel et métaphysique, auquel Hugo entendait sans doute consacrer les dimensions d'un livre. Retenons simplement l'impératif qui s'en dégage : scruter le fond de l'âme. Et pour ce faire, procéder par degrés, aller du fini à l'infini, de l'immanent au transcendant.» (Henri Scepi).
Écrit à seize ans, en quinze jours, Bug-Jargal est le premier roman de Hugo. Il raconte la révolte des esclaves de Saint-Domingue en 1791. Sept ans plus tard, l'auteur le remanie pour en faire un roman d'aventures visionnaire, foisonnant, excessif et baroque. En même temps que Bug-Jargal se bat pour l'affranchissement des siens, Hugo entend se libérer de l'esclavage des conventions littéraires. Car, pour lui, un livre sur la révolte doit s'écrire dans une langue révoltée, qui laisse la part belle à l'imagination, à l'inavouable, à l'obscur. Dans ce roman riche en abîmes et fertile en monstres, Hugo est révolutionnaire, et ne le sait pas encore.
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en sept points :
De quoi s'agit-il ? D'un François Ier libertin et jouisseur, oublieux de ses devoirs, séduisant toutes les femmes, les violant même parfois, et de son valet, Triboulet, un fou méchant à la cour et mélancolique en privé, un père exclusif et jaloux d'une fille encore vierge.
De cette pièce, Verdi a tiré un de ses chefs-d'oeuvre, Rigoletto.
Quatrième livre des Contemplations, Pauca meae fait basculer le recueil d'un autrefois préservé vers l'aujourd'hui du deuil. Ensemble cohérent consacré à la mort de Léopoldine, il regroupe nombre des chefs-d'oeuvre de la veine élégiaque hugolienne, de « Trois ans après » à « Demain dès l'aube ».Nouveaux programmes de français des classes de Secondes : « La poésie au XIXe siècle : du romantisme au symbolisme ».
Ce qui devait n'être qu'une préface à la traduction de Shakespeare par le fils, François-Victor Hugo, devient grâce au père un véritable traité sur le génie, paru en 1864. À partir d'une dynastie qui comprend Homère, Eschyle, Dante, Rabelais ou encore Cervantès, Hugo élabore une théorie et une nouvelle histoire, celle des génies, qui remplace celle des généraux et des tyrans. Il les présente dans un récit poétique d'idées, d'une forme si originale qu'on ne la retrouve que chez Nietzsche, Péguy, Valéry ou Malraux. C'est aussi l'occasion pour Hugo, en exil à Guernesey, de dresser un bilan du Romantisme - en faisant, à peine déguisée, son autobiographie intellectuelle - et d'annoncer la modernité littéraire.
Livre-monstre, d'une érudition folle, William Shakespeare est surtout l'hommage rendu par Hugo à l'éternité de l'art et à l'immortalité des créateurs.
Hier, 22 février, j'allais à la Chambre des pairs. Il faisait beau et très froid, malgré le soleil et midi. Je vis venir rue de Tournon un homme que deux soldats emmenaient. Cet homme était blond, pâle, maigre, hagard ; trente ans à peu près, un pantalon de grosse toile, les pieds nus et écorchés dans des sabots avec des linges sanglants roulés autour des chevilles pour tenir lieu de bas ; une blouse courte, souillée de boue derrière le dos, ce qui indiquait qu'il couchait habituellement sur le pavé ; la tête nue et hérissée. Il avait sous le bras un pain. Le peuple disait autour de lui qu'il avait volé ce pain et que c'était à cause de cela qu'on l'emmenait.
Alors que la querelle du Cid fait rage et qu'un décret de Richelieu, ministre de Louis XIII, a interdit les duels, la célèbre courtisane parisienne, Marion de Lorme, se réfugie à Blois, à l'abri des regards : bien décidée à changer de vie, elle attend son amant, Didier, qui ne la connaît pas encore sous son vrai nom, mais sous celui de Marie. Et pour cause : il exècre Marion de Lorme, «une femme, de corps belle, et de coeur difforme». Rien n'aurait pu assombrir cette histoire d'amour, si Didier n'avait pas provoqué en duel un certain Saverny, ancien amant de Marion...
Marion de Lorme figure parmi les premières pièces de l'auteur. D'abord interdit par la censure en 1829, le drame le plus cornélien de Victor Hugo sera finalement joué en 1831, un an après Hernani. Au moment où Victor Hugo l'écrit, Marion de Lorme prépare déjà la révolution du romantisme au théâtre : la représentation inédite de la querelle du Cid au coeur du drame préfigure en effet les enjeux de la bataille d'Hernani.