Filtrer
Langues
Accessibilité
Lola Lafon
9 produits trouvés
-
Quand tu écouteras cette chanson
Lola Lafon
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 23 Août 2023
- 9782253245209
« Le 18 août 2021, j'ai passé la nuit au musée Anne Frank, dans l'Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu'il n'en sait pas grand-chose. Comment l'appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment ? Est-ce un témoignage, un testament, une oeuvre ? Celle d'une jeune fille, qui n'aura pour tout voyage qu'un escalier à monter et à descendre, moins d'une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l'imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J'imaginais la nuit propice à accueillir l'absence d'Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s'est habitée, éclairée de reflets ; au coeur de l'Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver. »Lola Lafon fait résonner la voix de l'adolescente fauchée par l'Histoire avec les fantômes de son propre passé. Bouleversant. Clémentine Goldszal, Elle.Un récit délicat et personnel. Virginie Bloch-Lainé, Libération.Prix Décembre Prix Les Inrockuptibles.
1984. Cléo, treize ans, de milieu modeste, se voit un jour proposer d'obtenir une bourse délivrée par une mystérieuse Fondation pour réaliser son rêve : danser. Mais c'est un piège, sexuel, monnayable, qui se referme sur elle et dans lequel elle va précipiter d'autres collégiennes.
2019. Un fichier de photos est retrouvé sur internet et suscite un appel à témoins destiné à identifier les anciennes victimes de la Fondation. Devenue danseuse de variétés, Cléo comprend que le passé est revenu la chercher, et qu'il est temps pour elle d'affronter son double fardeau de victime et de coupable.
À travers le portrait qu'en dressent ceux qui ont croisé et aimé Cléo, Lola Lafon explore, dans ce roman d'une justesse bouleversante, les systèmes de prédation et leur mécanique implacable. Avec empathie, elle dit aussi les corps sublimés et les corps souffrants, les lois du silence, l'impossibilité du pardon, et le sourire obligatoire derrière lequel sont tapies tant de douleurs.Retraçant le parcours d'une fée gymnaste qui, dans la Roumanie des années 1980 et sous les yeux émerveillés de la planète entière, mit à mal guerres froides, ordinateurs et records, ce roman dont la lecture politique n'épargne ni le bloc de l'Est ni la version falsifiée qu'en donnait à voir l'Occident délivre une passionnante méditation sur l'invention et l'impitoyable évaluation du corps féminin.
En février 1974, Patricia Hearst, petite-fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, est enlevée contre rançon par un groupuscule révolutionnaire dont elle épouse la cause. Lola Lafon s'empare de cette icône paradoxale de la "story" américaine pour analyser son rayonnement dans l'espace public et le chavirement qu'elle a engendré dans le destin de ses héroïnes, trois femmes de générations différentes, une Américaine et deux Françaises.
C'est en 1996 que Kate Barry débute sa carrière de photographe. Les premières expérimentations sont consacrées à sa famille (sa mère Jane Birkin et ses demi-soeurs Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg) avant que la multiplication des commandes pour la mode et les magazines n'assoie sa renommée. Faisant fi des contraintes, Kate Barry impose son regard et développe des projets plus personnels, comme celui mettant en lumière les salariés du marché international de Rungis. Mais c'est dans ses paysages qu'elle exprimera le mieux sa sensibilité avec des atmosphères dépouillées, empreintes de poésie et de subtilité, à la fois mélancoliques et oppressantes.
Cet ouvrage, dirigé par Sylvain Besson, et préfacé par Lola Lafon, accompagne l'exposition qui lui rend hommage au musée Nicéphore Niépce.
Plusieurs personnalités reviennent pour l'occasion sur l'oeuvre et la personnalité de Kate Barry : l'écrivaine Salomé Kiner ; les photographes Dominique Issermann et Sarah Moon ; ses proches - Jane Birkin, Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg, ou encore son fils Roman de Kermadec.
Enfin, des artistes qu'elle a photographiés - Emmanuelle Béart, Monica Bellucci, Carla Bruni, Valeria Bruni-Tedeschi, Marie Darrieussecq, Catherine Deneuve, Reine Graves, Isabelle Huppert, Sophie Marceau, Chiara Mastroianni, Vanessa Paradis, Melvil Poupaud, Natacha Régnier, Laura Smet, Elsa Zylberstein - évoquent leur relation à la photographe.Grand format 34.90 €Landra s'est fait violer par un jeune homme «insoupçonnable», un proche en qui elle avait confiance. Depuis ce terrible 14 septembre, elle enfouit sa détresse et sa peur sous la colère, aux côtés des activistes anticapitalistes d'Étoile Noire Express. Le premier roman de Lola Lafon (La Petite Communiste qui ne souriait jamais) est un conte insurrectionnel incandescent.
Poche 9.20 €Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s'annonce
Lola Lafon
- Actes Sud
- Babel
- 7 Mai 2014
- 9782330032760
Émilienne, surnommée Émile, s'éteint doucement. Son coeur s'est arrêté, quelques minutes trop longues, et malgré la machine qui désormais la maintient en vie tout porte à croire qu'elle ne se réveillera plus. Près d'elle veille la narratrice, son amie, sa presque-soeur. C'est à elle qu'il incombe de raconter Émile, celle qu'elle appelait vingt fois par jour, celle sans laquelle elle ne serait pas la même, celle qu'elle a rencontrée à un groupe de parole du mardi soir.
Émile et la narratrice partagent plus qu'une amitié : un traumatisme, une violence indicible dont elles ont chacune été victime et qui a marqué leur chair autant que leur âme. De ça aussi il faut parler, puisque c'est ce qui les a réunies, qui les a soudées. La narratrice, danseuse classique, a fait découvrir la danse à Émile, ainsi que cette idole de sa jeunesse, la danseuse étoile Sylvie Guillem, qu'on appelle Mademoiselle Non. Émile quant à elle partageait avec son amie ses indignations, ses engagements, cette ferveur qu'elle mettait à se rendre utile pour toutes les personnes qui en avaient besoin - enfants en difficulté, adolescents à problèmes, femmes battues, demandeurs d'asile... Toutes deux aimaient fréquenter la Cinémathèque française où elles ont vu pour la première fois celle qu'elles appelaient la "Petite Fille au Bout du Chemin".
Cette Petite Fille recroise la route de la narratrice privée d'Émile pour la projeter dans la vie dont elle tentait de s'abstraire depuis deux ans, depuis la nuit fatidique de sa presque-mort. Une vie violente où on souffre et où on crie, mais une vie vibrante où on se révolte et où on s'aime, une vie qui aurait un sens, ensemble, pour tous les autres comme pour soi. Par ses excès, par son énergie têtue, la Petite Fille au Bout du Chemin invoque la colère et le feu poétique comme antidotes à l'apathie, à la honte, aux "quand même" pourris de renoncement d'une société abrutie par l'indifférence et la méfiance face à tout ce qui semble étranger ou inconnu.
Dans ce roman palpitant des spasmes de la folie, des doutes du désir et des vertiges du rêve, Lola Lafon proclame l'insurrection nécessaire des jeunes femmes aspirant à la liberté de leur corps, de leurs sentiments, de leurs choix, de leur monde.
Poche 10.20 €Refusant de se plier aux règles d'un mode de vie préfabriqué et de se laisser gagner par la somnolence généralisée, Emylina est en quête. Une quête pour la liberté de vivre autrement, loin de ce monde qu'elle exècre, peuplé de ces "Presque Morts affolés d'être encore vivants"... Un roman débordant de vitalité, d'une insolence contagieuse, qui rend hommage aux pères inoubliables et aux résistants de toujours.
Poche 9.30 €Le loup, l'épée et les étoiles
Lola Lafon
- Editions De L'Aube
- Le Un En Livre
- 6 Octobre 2022
- 9782815951951
«?C'est chaque fois un bonheur de lire Lola Lafon. Ses bonheurs d'écriture deviennent des bonheurs de lecture, mais prenons garde à la douceur de la langue qui parfois se coupe jusqu'au sang. [...] Qu'elle traite du mépris masculin tournant à la goujaterie ou qu'elle fasse un sort à la «gauche» qu'elle n'évoque qu'avec des guillemets pour s'en protéger, tant elle a trahi ses idéaux et ceux qui la soutenaient, Lola Lafon n'y va pas avec le dos du clavier pour faire ses gammes côté grave ou côté aigu. [...] [Elle] écrit juste, d'une écriture accordée à tous les temps de la joie ou de la colère, de l'émotion ou de la lutte. C'est pourquoi, une fois le livre ouvert, on peine à le refermer avant la toute fin.?» Éric Fottorino Directeur de l'hebdomadaire Le 1
Un article a été ajouté à votre panier.