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anne de malleray
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Munis d'une iconographie unique issue des quatre coins du globe, grimpons avec le singe dans le grand arbre du savoir !Facétieux, joueur, malin, le singe ? Si proche de l'humain... jusque dans ses mimiques. Billebaude lève le voile sur les mystères de cet animal, plus que tous les autres en équilibre instable sur la ligne de partage entre culture et nature. En se rapprochant de lui via les jumelles locales et internationales de scientifiques, de littéraires autant que d'artistes, ce 23e opus bouscule nos préjugés sur l'animalité. Et si c'était notre propre humanité que l'on rêvait à la vue de nos proches cousins ?Billebaude est une revue de réflexion et de terrain sur nos relations à la nature. Chaque numéro invite des chercheurs en sciences du vivant et en sciences humaines, des praticiens et des artistes. Dans un contexte de crise écologique, Billebaude explore des outils théoriques, des pratiques, et accorde une place centrale à l'art pour recomposer les savoirs et réveiller notre sensibilité aux autres vivants.
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Quand ils arrivent en ville...La question de la place de la nature sauvage dans les villes s'est imposée ces dernières années comme un enjeu écologique - les villes, en France et en Occident plus largement, se dotent de plans d'action pour prendre en compte la faune sauvage dans le développement urbain - mais aussi comme un enjeu culturel - les habitants des villes expriment une sensibilité de plus en plus forte à la nature dans les métropoles - et enfin politique. Concilier développement urbain et nature sauvage en ville ne va pas de soi et soulève des enjeux de cohabitation entre les activités humaines et le maintien d'espaces non bâtis, de trames écologiques et d'espèces sauvages qui trouvent dans les villes un refuge alors que la qualité et la superficie de leurs habitats naturels diminue.Ce numéro proposera une réflexion à la croisée de ces problématiques, avec des analyses de chercheurs et chercheuses en sciences humaines, architecture, urbanisme, en écologie scientifique, des acteurs de terrain et des artistes.
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Le chien, meilleur ami de l'homme.Comment le chien est-il devenu le meilleur ami de l'homme ? Quelles ont été les étapes du rapprochement entre l'homme et le chien ? Compagnon de jeu, accessoire de mode, animal dressé pour toute sorte d'usages (chien d'aveugle, de traîneau, de garde, de sauvetage, de chasse...), le chien a réussi à se rendre indispensable dans toutes les sociétés, depuis la nuit des temps. Pour interroger cette place, ce numéro s'appuiera sur les travaux de nombreux chercheurs et chercheuses comme Valérie Chansigaud, historienne ; Florence Gaunet, ethnologue ; Charles Stépanoff, anthropologue ; ou Dominique Guillo, sociologue.Dans l'art aussi, le chien est roi. À travers plusieurs galeries de photographies et de peinture, ce numéro de Billebaude témoignera de l'intérêt des artistes pour nos fidèles compagnons. Alexandre Maral commentera les représentations du chien à la cour du roi. Vincent Lecomte, docteur en sciences de l'art présentera les oeuvres photographiques de l'artiste taiwanais Tou Yun-Fei. Martin Bethenod, directeur général de la Bourse du Commerce, analysera les étonnants portraits anthropomorphiques de braques de Weimar par le photographe américain William Wegman.Comment imaginer un numéro sur le chien sans proposer un détour dans l'univers de la bande-dessinée ? Philippe Delisle, professeur d'histoire contemporaine, s'y attellera justement pour tirer les portraits des inoubliables Milou, Idéfix, Bill et Rantanplan. Et, pour parachever ce Billebaude 21, Anne Simon, directrice de recherche au CNRS, nourrira dans un dossier spécial une réflexion philosophique sur la figure du chien dans la littérature, avec des extraits choisis de Virginia Woolf,Romain Gary et Jack London.Bonne lecture !
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Dans l'imaginaire contemporain, les rapaces apparaissent comme des oiseaux sauvages, majestueux, vivant loin des humains.Lancée en 2012 par la Fondation François Sommer et les Editions Glénat, Billebaude est une revue d'exploration et de réflexion sur les usages et représentations de la nature. Chaque semestre, la revue propose autour d'un thème - le loup, la forêt, la ruralité, etc. -, des contributions de chercheurs, journalistes, acteurs de terrain, artistes. Dans un esprit d'ouverture, la revue tisse des liens entre le monde de la recherche, de l'art et celui de la gestion de l'environnement autour des enjeux de conservation de la nature.
Ce numéro se penchera sur l'histoire longue des relations entre les humains et les rapaces, des arts anciens de la fauconnerie (inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 2010) jusqu'aux programmes récents de réintroduction, en particulier français et européens. Ces relations diverses - de capture, d'apprivoisement, de dressage, d'autonomie - permettront de décrire et d'interroger les modalités possibles d'entrer en contact avec leurs mondes. -
Longtemps en Europe le roi des animaux ne fut pas le lion mais l'ours, admiré, vénéré, pensé comme un parent ou un ancêtre de l'homme. Réintroduits dans les Pyrénées en 1996, il reste 31 ours en France. Entre octobre 2016 et juin 2017, la grande exposition du MNHN sera consacrée à l'ours. Espèces d'ours permettra aux visiteurs de se familiariser avec le grand prédateur, découvrir son habitat, ses modes de vie et les enjeux de sa conservation. Une autre partie de l'exposition s'intéressera quant à elle aux relations entre les hommes et les ours dans l'histoire, de l'ours des cavernes au Teddy Bear. Ce numéro de Billebaude prolonge ce travail d'exploration. La revue vous invite à redécouvrir les ours sauvages et imaginaires qui au XXIe siècle peuplent encore les forêts et les mythes. Vous irez à la rencontre des âmes sauvages en Alaska et des « wilder mann » du photographe Charles Fréger, qui partagent encore le même monde que l'animal. L'écrivain Peter Heller vous racontera ses ours américains. Nous vous proposerons un pistage philosophique de l'ours à Yellowstone. Et en France, 20 ans après le premier lâcher d'ours en Pyrénées, vous serez invités à pister l'ours et mieux comprendre les conflits autour de sa réintroduction. Pourquoi les humains rendaient-il un culte à l'ours ? Quelle place reste-t-il pour l'ours ? Comment cohabiter lui ? Fidèle à son approche, Billebaude invite biologistes, écologues, historiens, philosophes, bergers, chasseurs et artistes pour mieux comprendre l'animal et la place du sauvage dans notre monde contemporain. Avec Michel Pastoureau, historien, Peter Heller, écrivain, Nasstaja Martin, anthropologue, Baptiste Morizot, philosophe, Charles Fréger, photographe, Sophie Bobbé, anthropologue, Anne Monier, conservatrice au musée des arts décoratifs... et des bergers, artistes, pisteurs qui le cherchent ou l'évitent dans les montagnes. (Liste non exhaustive - Sommaire en cours)
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Le retour du sauvage dans nos assiettes : plantes, champignons et « bonnes herbes »Pratique ancestrale, redécouverte aujourd'hui comme une façon d'imaginer un autre rapport à l'alimentation, la cueillette engage aussi d'autres relations à la nature sauvage. Elle questionne en creux les classifications et les pratiques issues de notre civilisation agricole et, au-delà, les modalités de nos relations avec les vivants qui nous nourrissent. Car refaire nôtres l'attention du cueilleur et le savoir oublié des « bonnes herbes», c'est se souvenir que les espaces sauvages sont également des territoires nourriciers, dont nous partageons l'usage et la connaissance avec d'autres espèces.Dans ce nouvel opus de Billebaude, revue qui interroge le rapport entre l'homme et la nature, seront évoquées les pratiques anciennes et parfois « magiques » d'herboristerie, détenues par des femmes, considérées comme des « sorcières » et réprouvées par l'émergence des sciences et de la médecine moderne. Nous aborderons également les nouvelles pratiques sur le terrain, la réintroduction de plantes sauvages dans les cuisines des grands chefs tels Marc Veyrat, Michel Bras, ou Jean Sulpice, qui ont décidé il y a quelques années d'ajouter à leurs recettes les fruits de leur cueillette.La Galerie sera consacrée à un herbier du Museum national d'histoire naturelle accompagné d'une histoire des herbiers en France.
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Être fauve, lâcher les fauves, dompter les fauves, sentir le fauve : ce numéro explore la polysémie du mot à travers ses dimensions historiques, anthropologiques et artistiques. Le mot « fauve », adjectif ou nom, recouvre des sens variés. Aujourd'hui communément associé aux félins et aux grands prédateurs, fauve désigne à l'origine un nuancier de couleurs s'étirant entre le rouge, l'ocre et l'orangé, avant de qualifier des animaux, puis l'imaginaire de la bestialité.Ce terme éveille en nous un ensemble de représentations et d'imaginaires entremêlés de sauvage, d'animalité, de désir qui transparait dans la diversité des usages du mot et à travers une multitude d'expressions de langue française. Alors, qu'est-ce qu'être fauve ? Fauve est-il une bête ou fauve est-il un homme ? Une proie ou un prédateur ? Que dit le fauve de nos représentations fantasmées du sauvage et de l'animalité ? Ce nouveau numéro de Billebaude explore la polysémie de ce terme dont le sens demeure « entrouvert », avec ses zones d'ombre, à la lisière de l'humain et de l'animal, où interroger ce qui nous fascine dans l'altérité radicale et pourtant familière des autres vivants. Avec notamment les contributions de Michel Pastoureau, historien, Nastassja Martin, anthropologue, Baptiste Morizot, philosophe, Pierre-Olivier Dittmar, historien, Anne Simon, chercheuse en littérature et des artistes Jesse Darling, Abraham Poincheval, Antoine Boute, Cécile Serres, Noémie Sauve...
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Leurre : Ce sur quoi on aurait tort de se fonder, ce qui trompe. Disparaître, se travestir, jouer des tours, attirer ou effaroucher, leurrer ou être leurré... Ce numéro, explore les pratiques du leurre entre les vivants, aussi bien sur le temps long de l'évolution, comme le mimétisme ou le camouflage, qu'à l'échelle des interactions individuelles et collectives. L'iconographie de ce numéro cherche à tisser des liens et des points de contact entre la nature, l'art et l'artifice en remettant en question la séparation moderne entre nature et culture.La question du leurre pourrait de prime abord nous conforter dans une vision de la nature comme une guerre de tous contre tous - avec des trompeurs et des trompés, chacun défendant des intérêts égoïstes. C'est l'interprétation qui en est proposée dans une partie de la littérature scientifique en éthologie comme en biologie de l'évolution.Mais n'y-a-t-il pas cependant des dimensions qui nous échappent ? Nous essaierons de saisir ce qui se joue dans ces relations en croisant les regards de biologistes, éthologues, anthropologues, philosophes et artistes. En suivant les traces du cerf qui égare les chiens, celles des insectes attirés par des fleurs ou encore des biologistes qui partagent leur émerveillement devant les ruses des animaux qu'ils étudient - pieuvres transformistes, papillons mimétiques ou escargots « déguisés » en lichen... nous nous demandons ce que l'art du leurre peut nous apprendre des autres vivants. Nous cherchons à envisager « l'art du leurre » comme une pratique partagée de l'imitation, de la ruse, du travestissement et du camouflage.
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LE LOUP Animal sauvage, politique & symbolique Ennemis depuis plus de 30 000 ans, l'homme et le loup se sont disputés le territoire, transformant la France en champ de bataille. Depuis la période médiévale, et même plus tôt, la France est marquée du conflit sans cesse renaissant entre ces deux concurrents. Aujourd'hui, plus de deux cent cinquante loups ont recolonisé une douzaine de départements avec une dynamique qui n'a pas lieu de s'arrêter. On dénombre, hélas, de plus en plus d'attaques de troupeaux... et des battues sont à nouveau organisées.Source de controverses depuis son retour en France en 1992, le loup fascine, effraie et dérange. Alors qu'il était jusqu'à sa disparition, dans les années 1930, l'ennemi à éradiquer, son statut s'est inversé. Naguère honni, il est aujourd'hui protégé, ce qui pose, sur certains territoires, le problème de la cohabitation entre l'animal et les activités humaines. Le loup incarne bien la question du rapport à la nature en ce début de XXIe siècle. D'un côté la sacralisation - il ne faut pas empiéter sur son territoire -, de l'autre la menace du prédateur. Une question centrale se pose. Sur quelle légitimité fonder le retour du loup ? Ce numéro suit trois pistes. Celle, tracée par l'homme, de l'animal symbolique, source de représentations multiples et contradictoires. Celle de l'animal politique, dont le retour est source controverses sur la cohabitation avec l'homme. Enfin, celle de l'animal sauvage, peut-être la plus complexe.
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Quand les animaux rivalisent avec les architectes !Comment les animaux construisent-ils leurs habitats ? Comment y vivent-ils, en couple, en famille ou en société élargie ?Pour y répondre nous nous intéresserons à des espèces et des milieux divers : les termites, les castors dont les architectures façonnent le paysage, les rats des moissons qui tissent leurs nids en hauteur entre deux épis, les républicains sociaux, dont les nids peuvent loger plusieurs centaines d'individus... Ce numéro sera consacré aux architectures animales dans la diversité de leurs formes, de leurs modes de construction et de leurs fonctions. En les observant, nous chercherons à mieux comprendre les relations entre congénères ou entre espèces.Comment, nos architectures humaines peuvent-elles s'adapter aux présences animales ? Comment leurs manières d'habiter nous inspirent-elles ? Ce numéro accompagnera l'exposition de l'artiste Eva Jospin, qui proposera une carte blanche au musée de la Chasse et de la Nature en octobre 2021 et sera au coeur d'une saison thématique sur les architectures naturelles dans la programmation du musée.
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À l'égal de l'ours ou du lion, le cerf fait partie des royautés animales.Revenant sur les mythes et symboles dont ses bois ont été affublés, ce numéro explorera en quoi le cerf est une figure centrale de l'imaginaire du sauvage en Occident, depuis l'Antiquité. Nous verrons comment ces représentations, renouvelées dans le contexte écologique contemporain, s'entremêlent à l'histoire de la présence réelle du cerf dans les forêts françaises et européennes en particulier.
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Explorez les différentes façons de suivre la piste des animaux et de comprendre leurs modes d'existence.Pourquoi un numéro sur le pistage ? La façon dont les animaux vivent, le plus souvent cachés des hommes, est source de mystères. L'art du pistage, détenu par les chasseurs, les scientifiques et les naturalistes, consiste à lire la nature pour repérer les traces de vie animale. Qui vit ici ? Comment fait-il son territoire ? Le pistage est une forme d'enquête sur la vie animale à travers les signes que l'on est capable de lire dans la nature. Pister permet de comprendre la façon dont les animaux habitent un territoire et donc la façon dont ils sont perturbés par nos activités.Ce numéro reviendra sur les origines du pistage, à travers des témoignages et des récits d'anthropologues, il explorera les formes actuelles du pistage avec les nouvelles technologies. Des acteurs de terrain raconteront leurs pratiques. Des résultats scientifiques permettront de découvrir les modes d'existence propre à différents animaux (oiseaux, loups, martes, jaguar...). On y découvrira comment, chacun à son échelle, devenir pisteur en apprenant à lire autrement, même en ville, la nature qui nous environne. Enfin, des artistes, à travers leurs oeuvres, chercheront à représenter et nous faire sentir à quoi ressemble un territoire animal.
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Du sphinx à la chimère, Billebaude explore les représentations animales dans nos cultures.L'animal imaginaire est celui que l'on invente, dans les contes et les mythes. Quelles sont les formes contemporaines de ce bestiaire fantastique ? En remontant le fil de notre histoire commune avec les animaux, nous explorerons la façon dont notre imaginaire, depuis la nuit des temps, est peuplé de leurs silhouettes, de leurs mouvements et de leurs chants.Cet imaginaire évolue dans le temps. Il est relatif à ce qui est réel, à la façon dont nous connaissons et dont nous vivons avec les animaux. Licorne, pieuvre, mammouth, chouette seront racontés par des chercheurs en histoire, anthropologie, littérature, comme ces animaux dont les territoires se situent à la frontière étroite entre le réel et l'imaginaire. Sous quelles formes existent-ils, quels mythes invente-t-on sur eux ?Les figures animales que nous imaginons se transforment, comme chez l'artiste Julien Salaud, dont nous exposons une galerie accompagnée d'un entretien dans ce numéro. Sous la plume des écrivains, dans un contexte de disparition de la biodiversité, un autre bestiaire imaginaire émerge, avec des écrivains contemporains qui le réinterprètent à l'ère du réchauffement climatique. Enfin, un autre axe est celui de la place qu'occupe l'animal dans notre imaginaire. En suivant l'intuition du philosophe Paul Shepard, qui parle de « ménagerie mentale », nous aimerions envisager la façon dont l'animal, d'un point de vue éco-évolutionnaire, a structuré notre imaginaire. Avec les contributions de : STÉPHANE AUDEGUY, PAULINE BERTRAND, NATHALIE BLANC, JEREMIE BRUGIDOU, SOPHIE CALLE, BORIS P. CHICHLO, DAVID CHRISTOFFEL, FABIEN CLOUETTE, AURÉLIEN GABRIEL COHEN, CLAUDE D'ANTHENAISE, JOSHUA DE PAIVA, SUZANNE DOPPELT, PHILIPPE DROGUET, PHILIPPE DULAC, FRANÇOIS FONTAINE, WALTON FORD, JEAN-LOUIS GIOVANNONI, ISABELLE GUILLAUME, DANIEL HOROWITZ, MARCEL JACQUAT, MARTIN JARRIE, FLORIAN KIRCHNER, PIERRE LAGRANGE, MARLENE MOCQUET, BAPTISTE MORIZOT, JULIEN SALAUD, PAUL SHEPARD, PIERRE SENGE. Réalisé avec le soutien de la Maison des Écrivains.
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La forêt « Je suis parti dans les bois... »Qui, aujourd'hui, peuple encore la forêt ? Chasseurs, derniers trappeurs, ingénieurs, forestiers ou biologistes y sont de passage. Les derniers peuples qui l'habitent sont menacés de disparition. La forêt est, par opposition à la civilisation, le lieu du sauvage, terme dérivé du latin silvaticus, fait pour la forêt. A la fois ressource et refuge, la forêt signale, par sa disparition ou son retour, l'emprise de l'homme sur un territoire. Dans ce numéro, nous partirons explorer les bois avec un regard scientifique, philosophique, cynégétique, et y trouver peut-être, comme Henry David Thoreau à Walden, le « nécessaire de la vie ».Sommaire Assis sur la canopée, entretien avec Fabrice Hallé, botaniste, spécialiste des forêts primairesPréserver la forêt, récit de Philippe Chardonnet, Président de l'IGF, sur le système REDD+ déployé dans une réserve naturelle en République Démocratique du CongoLa forêt, lieu du sauvage, par Philippe Descola, anthropologueLa forêt du chasseur, par Andrée Corvol, historienneLes coureurs des bois, récit d'une tradition française, par Antoine Nochy, ingénieur écologueLa forêt désacralisée, par Alain Corbin, historienLes forêts fantastiques, au cinéma et dans la bande dessinée
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Depuis l'après-guerre, les transformations du monde rural sont profondes. Le prochain numéro de Billebaude ira à la rencontre de ceux qui l'habitent, agriculteurs, chasseurs, « néo-ruraux ». En décrivant les controverses autour du maintien d'une culture, d'usages de la terre, de paysages, nous essayerons de voir ce qui renaît dans les campagnes. À travers des regards d'historiens, d'artistes ou encore d'agronomes, nous nous interrogerons sur ce qu'est la ruralité, comme construction historique et culturelle et anthropologique.
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Billebaude n.7 : climat ; bienvenue dans l'anthropocène
Collectif
- Glenat
- Billebaude
- 12 Novembre 2015
- 9782344010938
Quels sont les enjeux scientifiques, politiques et culturels de cette ère géologique qui s'ouvre, où l'homme est devenu le principal agent de modification de l'équilibre de l'écosystème terre ?Concrètement, dans quels paysages, avec quels animaux vivrons-nous à l'ère du réchauffement climatique ? Billebaude consacre un numéro de reportages et d'analyses à ces questions brûlantes. Dans l'anthropocène, nouvelle ère géologique dont la date de commencement fait débat au sein de la communauté scientifique, l'homme est devenu la principale force géologique agissante, capable de transformer les équilibres à la surface de la planète. Les activités humaines modifient la composition de l'atmosphère, de la biosphère, mais aussi de la lithosphère et de l'hydrosphère. Elles accélèrent le rythme de l'évolution à une cadence insoutenable pour de nombreuses espèces vivantes. Difficile de dire, à quoi notre habitat ressemblera dans quelques décennies mais il sera profondément bouleversé. L'anthropocène est un concept qui permet de réfléchir à un moment particulier de l'histoire de l'humanité où les certitudes sur le partage du monde entre la nature, d'un côté, que l'on peut dominer, et l'humanité de l'autre, guidée par la liberté et la créativité, sont remises en cause. D'où les controverses autour de la légitimité des artefacts humains tels que les OGM, les recherches biomédicales, la géo-ingénierie et autour de l'attitude que l'homme devrait adopter face à la nature : sanctuariser, exploiter, valoriser ? Ce numéro abordera ces thèmes à travers des entretiens de philosophes, sociologues et biologistes qui réfléchissent à ce concept de nature (Bruno Latour, Catherine Larrère, Vincent Devictor), des reportages sur différents modes de gestion de la biodiversité (Finlande, Namibie, États-Unis), un éclairage sur l'histoire de la peinture qui a accompagné la naissance de l'ère industrielle en Grande-Bretagne ou encore sur le métier de taxidermiste à l'ère de la crise de la biodiversité.
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Billebaude n.13 : affronter la sixième extinction
Collectif
- Glenat
- Billebaude
- 14 Novembre 2018
- 9782344032008
À partir du constat alarmant de l'extinction des espèces, ce numéro réalisé en partenariat avec le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) envisage d'autres façons de penser nos relations au vivant et d'affronter la sixième extinction.La Liste rouge de l'UICN constitue l'inventaire mondial le plus complet de l'état de conservation global des espèces végétales et animales. Elle s'appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d'extinction de milliers d'espèces et de sous-espèces. Fondée sur une solide base scientifique, cette Liste est reconnue comme l'outil de référence le plus fiable pour connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité biologique spécifique. Son but essentiel est d'identifier les priorités d'action, de mobiliser l'attention du public et des responsables politiques sur l'urgence et l'étendue des problèmes de conservation, et d'inciter tous les acteurs à agir en vue de limiter le taux d'extinction des espèces. Dans ce nouvel opus de Billebaude, revue au croisement de l'art, de la recherche et du terrain, nous abordons la crise de la 6e extinction des espèces en croisant les regards de spécialistes de la conservation de la nature, d'artistes et de chercheurs en sciences humaines. Quels sont les enjeux de la liste rouge des espèces menacées ? Comment retisser des liens et une sensibilité à la biodiversité qui nous entoure ? Comment composer avec le sentiment de perte et retrouver une capacité d'agir ? Nous explorons ces enjeux à travers des histoires de conservation en France, notamment la réintroduction de l'ours, du vautour-fauve, mais aussi d'extinction comme celle des escargots d'Hawaï qui emportent avec eux une histoire évolutive fascinante. Au fil des pages, des témoignages de naturalistes invitent à observer le vivant et en prendre soin, des artistes explorent la question de la perte et l'histoire de nos représentations du vivant. Alors que les données scientifiques sur la crise de la biodiversité sonnent l'alerte, les contributeurs de ce numéro donnent des clés pour comprendre les enjeux de cette crise et ouvrent des chemins pour inventer un autre pacte avec le vivant.
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Dans cet opus 14, la revue Billebaude invite à prêter l'oreille aux partitions du vivant. En s'immergeant dans les mondes sonores du vivant, ce numéro propose d'explorer les échanges de vibrations et de sons - entre individus d'une même espèce et entre les espèces qui partagent le même habitat - pour communiquer, constituer des territoires, se reproduire... Notre biais de primates visuels nous rend généralement plus sensibles aux formes et aux couleurs du vivant qu'aux sons mais si nous apprenons à tendre l'oreille, le monde autour de nous s'enrichit d'un grand nombre de présences, nous invitant à explorer de nouveaux accords.Guidé par des humains qui savent y prêter attention - bioacousticiens, musiciens, océanologues, chasseurs, artistes, philosophie, ce numéro nous invite donc à nous mettre à l'écoute. Les cris de la reine des abeilles, les aboiements du chevreuil, les clics du cachalot, le concert « explosif » des batraciens, le hurlement du loup traversent ces pages. Pour prolonger l'expérience de lecture et entrer dans les mondes sonores animaux, un flash code est disponible sur la page du sommaire. Ce numéro a été réalisé en partenariat avec la Cité de la musique - Philharmonie de Paris. Contributeurs : Claude d'Anthenaise, Ally Bisshop, Philippe Dulac, Sophie Fernandez, Antoine Fouquet, Karl-Heinz Frommolt, Bastien Gallet, Quentin Hallet, Camille Henrot, Sarah Irion, Edouard de Laubrie, Julien Meyer, Baptiste Morizot, Rolland Mühlethaler, Cadine Navarro, le collectif Nightowl, Joshua de Paiva, Tomas Saraceno, François Sarano, Jérôme Sueur, Thomas Till.
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D'un côté, des cadres surmenés qui aspirent à se retirer quelques jours dans un monastère pour méditer sur le sens de la vie. De l'autre, des millions de personnes qui ne parlent plus à personne et se sentent seuls. La vie moderne fabrique de la schizophrénie : elle crée des bataillons de solitaires et des hordes d'individus hyper connectés qui ne savent plus communiquer entre eux. Anne de Malleray décortique les nouveaux visages de la solitude, tour à tour maladie qu'on fuit ou havre de paix qu'on espère. Comment vivre les uns avec les autres, les uns sans les autres ? Et si la solution résidait dans de nouvelles formes de vie en société, expérimentées un peu partout sur la planète.
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Billebaude met le lapin à toutes les sauces !Souvent confondu avec le lièvre, le lapin se situe à la frontière entre l'animal domestique et l'animal sauvage. L'histoire du lapin, qui, dans son expansion, a totalement échappé au contrôle de l'homme, interroge les limites de notre capacité de gestion de la nature. Il pullule dans certaines zones périurbaines et provoque des dégâts parfois considérables, notamment près des voies de chemins de fer. Il est donc aujourd'hui traqué pour limiter son expansion.Auparavant, la gestion du lapin était plus simple puisqu'elle passait en majorité par la chasse ; cette viande de gibier (et d'élevage) était en effet largement consommée. Aujourd'hui en revanche, elle est beaucoup moins prisée en raison du statut ambigu de l'animal à la fois peluche et gibier. Tout est dit : animal domestique, animal de laboratoire, lapin de fourrure et lapin de chair, le lapin rassemble à lui seul toutes les facettes de notre relation à l'animal, entre exploitation, sensiblerie et fantasme. Dans ce numéro de Billebaude, artistes, philosophes et intellectuels interrogent les représentations symboliques et paradoxales du lapin dans la culture occidentale pour dresser un état des lieux global.