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france quere
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Avec une surprenante unanimité, les femmes de l'Evangile témoignent devant leurs contemporains de la divinité de Jésus et collaborent à l'annonce de la Bonne Nouvelle. C'est une même adhésion qui se manifeste, une affection ardente et dévouée à la personne de Jésus, une foi personnelle dont Il est le seul à percevoir la force. Dans leurs professions de foi, leurs gestes, leurs paroles, leurs mystiques et leur liturgie, les femmes de l'Évangile incarnent les diverses manières d'être croyant. Elles offrent le premier témoignage de la foi et la plus vivante réponse de l'humanité à l'appel de la grâce. Une fine analyse théologique et une lecture singulière de l'Évangile, qui offrent une nouvelle lumière pour déployer sa foi.
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Comme une mélodie sans cesse revisitée, le thème de Marie traverse l'oeuvre de France Quéré : ses chroniques, ses articles, ses conférences. Chaque mot témoigne d'une passion et d'une profondeur rares.Lorsqu'elle écrit sur Marie, c'est une femme qui s'adresse à une autre femme, dans un dialogue empreint de complicité et d'intimité. Avec une érudition passionnée, France Quéré scrute les Écritures, traque chaque nuance, chaque mot de l'Évangile, pour offrir une vision lumineuse et incarnée de la Vierge.Loin des discours dogmatiques ou des récits merveilleux désincarnés, elle restitue à Marie son humanité : une mère qui accueille la Parole avec courage et foi, sous le regard de l'Ange.Ces méditations, empreintes de poésie et d'intériorité, se savourent dans le silence, comme on contemple les fresques de Fra Angelico ou les couleurs vibrantes de Giotto. Une oeuvre bouleversante, qui touche l'âme et éclaire le coeur.
Écrivaine, théologienne protestante trop tôt disparue, France Quéré (1936-1995) s'est consacrée à des sujets aussi divers que la patristique, la jeunesse, la famille, le statut de la femme, la bioéthique, l'exégèse biblique, l'oecuménisme... Membre du Haut Conseil de la famille, elle a été appelée à siéger au Comité consultatif national d'éthique, dès sa création en 1983. -
Si je n'ai pas la charité
France Quéré
- Desclée de Brouwer
- L'aventure Spirituelle
- 15 Septembre 1994
- 9782220035369
Si je n'ai pas la charité, je ne suis qu'airain qui sonne... affirme saint Paul dans l'une de ses lettres les plus célèbres. Que serait en effet notre monde, déchiré par les guerres et les intolérances, abîmé par les crises et les raisons de désespérer, si ne brillait encore la petite flamme de la charité ? Que serait notre terre si le sens de l'homme, l'amour du prochain, la solidarité et l'exigence humanitaire avaient déserté les consciences ? France Quéré enracine sa réflexion dans l'affirmation de saint Paul et, tout en se livrant à un plaidoyer pour l'homme, pour cette vie à laquelle Dieu nous appelle, elle propose d'élargir notre vision de la charité et de l'amour. L'amour, écrit-elle, est une clé pour ouvrir, non pour fermer, et pour guetter sur le seuil, dans l'irruption brutale du jour, son grand moment de dépossession et de liberté. .
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L enfance de Jésus est brièvement racontée dans les évangiles. Y a-t-il des moyens d en connaître plus ? Pour l auteur, la réponse est affirmative, et son livre en fait la brillante démonstration. Une collection de qualité, reconnue, de près de 100 tomes, dirigée par Mgr Doré.
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Les femmes chez les pères de l'Eglise
France Quéré
- Desclée de Brouwer
- 17 Septembre 1997
- 9782220040615
Les Pères de l'Eglise étaient-ils misogynes ? N'ont-ils pas pris un malin plaisir, quelques siècles après saint Paul, à mépriser la femme pour ne voir dans celle-ci qu'une dangereuse tentatrice, à la manière d'Eve ? A cette question mille fois entendue, France Quéré apporte ici une réponse nuancée, nourrie de la traduction et de la connaissance approfondie des textes patristiques. C'est que, à l'époque de Jérôme, d'Augustin ou de Jean Chrysostome, s'entrechoquent tout à la fois le poids de la culture antique, qui prône à la femme la soumission et l'obéissance, et la nouveauté du christianisme, qui valorise l'égalité et la liberté des enfants de Dieu. C'est au coeur de cette tension des premiers siècles, où se mêlent valeurs païennes et idéaux chrétiens, que va progressivement s'élaborer la réflexion propre des Pères, qui rompt en bien des points avec les conformismes de l'époque. Dans cet essai qui n'avait pas encore fait jusque-là l'objet d'un livre, France Quéré dégage l'originalité du propos des Pères sur la Femme, avec l'élégance d'écriture qu'on lui connaît. Au-delà des lieux communs et des caricatures, elle éclaire d'un regard vif l'un des aspects souvent méconnu des premiers siècles du christianisme.
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Peu de temps avant sa disparition, France Quéré avait accepté l'idée de réunir en un ouvrage quelques-unes de ses chroniques parmi les trois cent cinquante qu'elle avait publiées dans le quotidien La Croix l'Evénement, l'hebdomadaire Réforme et le mensuel Panorama.
Articles étonnants où, à partir d'un fait souvent banal, tiré de la vie quotidienne, l'auteur nous entraîne vers une méditation profonde et riche où se mêlent les dimensions éthique, religieuse, politique et poétique des événements et des êtres. Tenant à donner suite à ce projet, ses proches ont fait le choix des textes ici présentés et nous offrent ce livre où se manifestent la force d'une pensée et le souffle d'une parole, toutes deux vie et mouvement, à l'image du sel et du vent dont l'église d'Echillais, messagère de l'Océan, lui avait un jour parlé.
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La famille devient une réalité étrangère dont on ne maîtrise plus les lois.
Nos fils et nos filles ne se marient plus, comme si, entre leurs mains, l'institution était un jouet cassé. la natalité est languissante et l'autorité parentale s'effondre. pourtant, jamais on n'a tant cru dans les valeurs familiales. avec simplicité, humour et un grand bonheur d'écriture, france quéré retisse la trame quelque peu oubliée des " positions " qu'occupent la famille et ses membres. elle interprète lucidement ce que vivent et éprouvent les fils et les filles, les maris et les épouses.
Elle dit avec force ses convictions. " la question n'est pas de soupirer après une tradition, elle est de savoir si la famille est toujours capable d'enseigner à chacun de ses membres à se faire le prochain de ses proches et de le préparer ainsi à de plus amples fraternités. "
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Dans ces deux volumes d'oeuvres, qui recueillent articles et conférences inédites, l'on retrouve les deux faces de la théologienne protestante France Quéré, disparue brutalement en 1995. On y perçoit à nouveau la fraîcheur de son écriture, toujours à l'affût du détail ou de l'argument qui fait mouche, reprenant les mêmes thèmes forts sans jamais se répéter. Volume1 : Les Chemins de la foi Ce premier volume, préfacé par Charles Blanchet, propose un parcours au fil des Ecritures, qui débute par un ensemble sur la Création et l'Alliance, le sens du voyage humain , selon sa belle formule. Suivent ensuite plusieurs parties consacrées à la figure du Christ. Celui qui naît de Marie, du oui d'une femme, et l'enfant salué par le chant des anges. Puis le Christ figure de l'homme , l'autre dans son incarnation. Christ des Béatitudes, qui appelle au vrai bonheur, et présence aimante auprès des femmes ou des malades. Enfin, toute une partie consacrée à la croix et à la résurrection, le jour où Dieu a eu soif , avec cette ouverture à l'incertitude poignante de l'amour . Dans ces textes classés et choisis par Charles Blanchet et Yves Quéré, on retrouve le meilleur du ton, de la liberté alerte de France Quéré, qui renouvelle l'approche des textes du Nouveau Testament, en particulier. Volume 2 : La vie pas à pas Ce second volume propose quant à lui un parcours sur la foi plus existentielle. La foi n'est pas seulement un don de Dieu, elle doit s'incarner dans la vie concrète elle-même. Cette articulation se retrouvait dans la personnalité de France Quéré : théologienne, familière de la Bible et des Pères de l'Eglise, elle fut aussi une observatrice aiguë des questions de société, une journaliste de talent à La Croix ou Panorama, et participante active au Comité National d'éthique. Un double engagement marqué par la tradition réformée. D'où ce partage d'emblée d'une expérience très personnelle, la rencontre avec Dieu . Suit tout un ensemble consacré au Mal, à l'absence de Dieu, au scandale de la barbarie du monde. Une seconde partie s'interroge sur les défis que lance la modernité, en particulier pour la foi et sa transmission. Pourtant que serait la foi sans le souci du prochain, de l'autre, dont France Quéré parle dans le sillage d'un Ricoeur ou d'un Lévinas, au coeur de cette troisième partie ? Enfin, cet ensemble s'achève sur les questions oecuméniques, que France Quéré, au croisement des traditions catholiques et protestantes, avait eu l'occasion souvent d'approfondir. Présenté par Michel Leplay
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À l'occasion du vingtième anniversaire de la mort de la théologienne France Quéré (1936-1995), voici une réédition de quatre conférences recueillies et présentées par Michel Leplay.
D'abord spécialiste des Pères de l'Église, qu'elle a traduits et commentés, France Quéré s'est beaucoup consacrée à la condition féminine et a participé avec pertinence à la réflexion éthique de son époque, notamment la bioéthique. Elle a fait partie, dès sa création en 1983, du Comité national consultatif d'éthique. Editorialiste pour La Croix, Panorama, et Réforme, elle a écrit plus d'une vingtaine d'ouvrages et donné de nombreuses conférences en France et dans bien d'autres pays.
Sa position toujours originale peut se résumer dans cette parole extraite d'une de ses conférences : « Les autres, ce sont aussi les nôtres ». Les quatre conférences réunies ici ont pour thèmes :
- Les aventures de l'amour,
- Accueillir et maîtriser la vie,
- Marie dans les évangiles de l'enfance,
- Solitude et sollicitude. -
Toute l'oeuvre de France Quéré aura été un hymne à la culture, à l'affinement de la conscience. « Toutes les cultures du monde sont l'effort pour arracher l'humanité à ce grand fonds barbare dont aucun peuple n'est encore entièrement et durablement dégagé », écrit-elle ainsi. Ou encore : « Si la musique ne montait d'un acte originaire, que le moi affirme et qui affirme le moi, jamais homme n'aurait chanté. » À l'occasion du dixième anniversaire de son décès s'est tenu un colloque consacré à la culture prise en ce sens. De la multiplicité des approches ressort une étonnante unité de perspective. Ce livre regroupe les interventions et réflexions de Jean-Pierre Chauveau, François Cheng, Béatrice Descamps-Latscha, Albert Jacquard, Philippe Joutard, Axel Kahn, Marguerite Léna, Pierre Léna, Michel Leplay, Gustave Martelet, Alain Mérot, Yves Quéré, Nicole Questiaux, Paul Ricoeur, ainsi que quelques textes emblématiques de France Quéré elle-même. "La culture ? N'est-elle pas le chant mêlé de nos pensées, de nos émotions et de nos interrogations, l'intensité de notre regard et de notre écoute, une errance émerveillée au travers des arcanes du monde et, peut-être, cette question même sur elle-mêmeoe"
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Des paroles de Jésus oubliées par les évangiles canoniques, une histoire de la vierge Marie à laquelle l'Église, sans toujours citer ses sources, donnera une grande importance théologique, l'agonie de saint Joseph, l'enfance agitée de Jésus, les récits détaillés de son procès, de sa passion et de son séjour chez les morts, tels sont les évangiles apocryphes.
Quel intérêt présentent-ils ? Réminiscences de faits authentiques ? Rêveries populaires ? Documents historiques sur la piété des trois premiers siècles ? Témoignage sur l'émergence et les spéculations des sectes primitives ? Les apocryphes répondent oui à toutes ces questions. Ils sont, en cela, déjà, les témoins du débat entre la soumission de la foi et le discours de l'imaginaire.
Presque tous les plus anciens évangiles apocryphes ont été réunis et présentés par France Quéré, qui livre en outre une traduction nouvelle et intégrale des textes grecs.
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Les peres apostoliques - ecrits de la primitive eglise
Quere France
- Points
- Points Sagesses
- 1 Avril 1980
- 9782020055123
À la fin du Ier siècle de notre ère, la génération des Apôtres, celle qui a écrit le Nouveau Testament, s'est éteinte. Mais l'Église qui est née n'abandonne pas pour autant l'écriture. La relève est assurée par des hommes qui, selon la tradition, ont été en relation avec les Apôtres, et c'est pourquoi on leur donne le nom de « Pères apostoliques ».
Ils écrivent en des temps difficiles : depuis 60 ap. J.C., le pouvoir romain combat le mouvement chrétien, qui a pris de l'ampleur. La répression est souvent cruelle contre cette « race superstitieuse », censée « haïr le genre humain ». En même temps que ces ennemis extérieurs apparaissent les menaces intérieures de schisme, les querelles de la communauté... Les textes réunis ici font écho à ces difficultés. On trouvera dans ce volume les Épîtres de Clément de Rome, de Barnabé, d'Ignace d'Antioche et de Polycarpe, le Martyre de Polycarpe, la Didachê, les Fragments de Papias.
Traduction et introduction de France Quéré.