marcus malte
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Au doux pays de Frzangzwe, le fossé entre les nantis et les fauchés ne cesse de se creuser. D'un côté, la baronne, secondée par son équipe de bras cassés : Mo, l'homme de main toujours chargé du sale boulot, Mouna la Souris experte en informatique, Hakkon le Brave inséparable de sa hache bien affûtée, le Toubib réchappé de la justice, Zap le naïf. De l'autre côté, l'archimaréchal règne avec ses zeds de camp et son conseiller Gabriel Pipaudi, premier fifrelin du palais, diplômé de la Grande École - promo Machiavel. Et puis il y a la marjorette, Anne-Sophie-Catherine-Elisabeth dite Aneth. Enfermée dans son vase clos gorgé de paillettes et des ors de la république, Aneth rêve d'amour et d'horizons inconnus. Lorsque sa servante Chantal organise une escapade clandestine dans la jungle du réel, tout bascule. Car les deux mondes vont se croiser, alors que grogne la révolte. Retranchés dans leur manoir, la bande de marginaux fomente un coup d'éclat : occuper la Grande Tour F. Pour quoi faire ? La démonter. Quand ? Le 1er mai. Et si la Révolution était en marche ?
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Qui ne connaît pas un de ces inventeurs géniaux dont la découverte reste à jamais inconnue, empêchée ou censurée ? Phily-Jo est de ceux-là. Sa machine à énergie libre, la FreePow, est révolutionnaire. Si visionnaire et dérangeante que la mort brutale de Phily-Jo demeure un mystère pour ses proches. Meurtre ou suicide ? Est-ce le combat de David contre Goliath, une conspiration du grand capital prompt à freiner tous les progrès humanistes ?
Dans un infernal jeu de poupées gigognes, les héritiers et disciples de Phily-Jo se lancent tour à tour dans une quête de vérité qui les mène au coeur du Texas, ses couloirs de la mort et ses champs pétrolifères. Mais qui croire, à la fin ?
Avec un humour décapant, Qui se souviendra de Phily-Jo ? est le roman de toutes les manipulations -emprise du capitalisme, mensonge, complot, ou pouvoir du récit... Vertigineux et époustouflant ! -
Il n'a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin - d'instinct. Il rencontre alors les habitants d'un hameau perdu, puis Brabek l'ogre des Carpates, philosophe et lutteur de foire, et découvre l'amour charnel avec Emma, mélomane lumineuse. Viendra ensuite la guerre, l'effroyable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de la civilisation. À sa façon singulière, radicale, drôle, grave, Le garçon est l'immense roman de l'épreuve du monde.
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Ils sont sur l'autoroute, chacun perdu dans ses pensées. La vie défile, scandée par les infos, les faits divers, les slogans, toutes ces histoires qu'on se raconte - la vie d'aujourd'hui, souvent cruelle, parfois drôle, avec ses faux gagnants et ses vrais loosers. Frédéric, lanceur d'alerte devenu conducteur de poids lourds, Catherine, qui voudrait gérer sa vie comme une multinationale du CAC 40, l'écrivain sans lecteurs en partance pour « Ailleurs », ou encore Sylvain, interdit bancaire en route pour Disneyland avec son fils... Leurs destins vont immanquablement finir par se croiser.
Un roman caustique qui dénonce, dans un style percutant à l'humour ravageur, toutes les dérives de notre société, ses inepties, ses travers, ses banqueroutes.
Et qui vise juste - une colère salutaire, comme un direct au coeur. -
Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu'Alexandre Astrid reçoit par la poste ! Le titre : Garden of love. L'auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu'il s'agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l'auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion que s'ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs. Comme dans un impitoyable palais des glaces où s'affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l'oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb.
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Zodiak a remué ciel et terre. 927 jours que Sonia a disparu. 927 jours qu'il la recherche. Zodiak, oracle mutique d'un cirque ambulant, a les constellations tatouées sur le corps, et un trou à la place du coeur depuis que sa funambule est partie. Le voilà débarqué dans une ville-cauchemar flanqué de Roman, son butor, à écumer les bars et les bouges désaffectés. À côtoyer les marginaux des bas-fonds, tandis que les chiens de garde veillent depuis les hauteurs sur les jeux macabres des nantis salement retranchés dans leurs villas...
Road-trip aux portes de l'enfer, La Part des chiens est un roman noir à couper le souffle. Une traversée des ténèbres en quête d'absolu.
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Vera est morte assassinée. Brûlée vive. Mister, le pianiste, l'aimait, comme elle aimait sa musique. Il veut comprendre : qui l'a tuée ? Pourquoi ? Avec son ami Bob, chauffeur de taxi philosophe et polyglotte, il cherche, tâtonne, interroge et remonte peu à peu le fil de la jeune vie de Vera, jusqu'aux rives lointaines du Danube, jusqu'aux charniers des Balkans... Rythmée par les grands standards du jazz, l'enquête des deux hommes fera ressurgir les notes cachées de ces crimes dont personne ne veut parler. Plus qu'un roman, c'est une ballade qui se joue ici. Un long blues nostalgique et envoûtant en même temps qu'un poignant chant d'amour et de rage.
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Jacques vit seul en montagne, avec ses chiens de traîneau. Dans son relais, il reçoit pour deux semaines la belle Lauren, accompagnée d'un homme bien plus âgé qu'elle. Quel mystère cache ce couple étrange ? Jacques s'interroge, il observe, puis se laisse emporter par une sorte d'éblouissement...
Jacques raconte son histoire, à la première personne. Comme les trois autres personnages de Marcus Malte - le voyageur de commerce éconduit, le fils orphelin en quête de mère ou le père en deuil de son fils -, qui cherchent un abri, une issue, tous agrippés à une lueur d'espoir qui viendrait éclairer le jour.
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Dans Cannisses, un homme tente de surmonter la mort de sa femme et d'élever seul leurs deux enfants. Il épie ses voisins : un couple et leur petite fille. Une famille unie, en bonne santé, qui vit avec insouciance dans un pavillon semblable au sien. Pourquoi eux et pas lui? Ce qui est sûr, c'est qu'une simple rue, parfois, sépare la raison de la folie.
Dans Far West, le shérif d'un bled paumé du Mississippi est dubitatif : se balader en ville avec un lézard d'un mètre de long constitue-t-il un crime fédéral? En cas de délit avéré de zoophilie avec un lama, faut-il vraiment incarcérer le lama? Marcus Malte confirme son talent tout en pratiquant le mélange des genres.
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Chènevières, Saône-et-Loire. 1?? septembre 1972. Charles B., cinquante et un ans, amateur de faits divers, décide de se retirer du monde et de s'enfermer chez lui. Il a organisé son ravitaillement quotidien - nourriture et journal local - avec son voisin. Il calfeutre les fenêtres de sa maison, verrouille les portes et est bien décidé à ne plus mettre le nez dehors jusqu'à sa mort. Pourquoi cet homme discret a-t-il agi ainsi ? Tout le village s'interroge. Faut-il intervenir ? Faits divers, rumeurs, hystérie collective... Une histoire malicieuse piquée d'humour noir par l'auteur de Garden of love (Grand Prix des lectrices de ELLE 2008).
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Un futur père déclare son amour inconditionnel à sa fille à naître. Il rêve de ce que pourrait être leur relation exclusive. A la fin, il la laisse prendre son destin en main et sa liberté.
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Le far west n'est plus ce qu'il était, et le shérif de ce bled paumé du Mississipi est dubitatif : se balader en ville avec un lézard d'un mètre de long constitue-t-il un crime fédéral ? En cas de délit avéré de zoophilie avec un lama, faut-il vraiment incarcérer le lama ? Et pour couronner le tout, il faut convaincre Janice de ne plus laisser sa fille aveugle s'entraîner au tir avec la vieille Winchester familiale.
Même les Indiens ont changé : ceux que Lila porte dans son coeur sont en Amazonie, cernés par un monde moderne qui les écrase. Est-ce pour les rejoindre qu'elle a faussé compagnie à Damien ?
Après Cannisses et Tamara, suite et fin, Marcus Malte confirme ici une capacité à s'approprier, avec un égal bonheur, des univers différents, tout en pratiquant le mélange des genres.
Ainsi, des situations cocasses à la Westlake masquent à peine un cocktail détonnant cher aux états du sud : ségrégation raciale encore vivace, homophobie latente, culte des armes, misère...
De même, personnages hauts en couleur cotoyent personnalités complexes et tourmentées : drame et légèreté se complètent toujours avec justesse.
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Pour Mister, le pianiste black et colosse au grand coeur, ce devait être un plan d'enfer : deux semaines à exercer ses talents devant les clients mélomanes du Casino royal d'Évian. Le tout pour un cachet mirobolant. Mais personne ne l'avait prévenu que la roulette, cet été-là, était russe. Et que les gains se payaient cash d'une balle en plein front. Rouge, impair et passe. Sur les eaux troubles du lac, les cygnes ont cédé la place à d'étranges singes grimaçants... Non, personne ne lui avait dit que c'était réellement un plan d'enfer.
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Il y avait Césaria. La vie de Césaria, le bruit de ses talons sous les réverbères, les chasseurs autour d'elle et le chant sacré à l'intérieur. Il y avait Milan Klovisevitch, dit Clovis. Roi déchu. Trahi. Dix ans de taule et la vengeance à venir pour seule nourriture. Et puis, il y a eu la rencontre. La fusion. La passion qui ne s'explique pas. Entre ces deux êtres l'étincelle - de celles qui font exploser un univers. Ou qui le créent...
'Récit de sexe et de mort, vengeance tragique, cavale désespérée, Carnage, constellation est un roman exceptionnel et bouleversant. Évident et lumineux comme l'amour de Césaria et de Clovis.' Michel Abescat, Le Monde.
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Quand Igor a rendez-vous avec vous à Villefranche-de-Rouergue, il n'est pas rare qu'il soit en retard. Pourquoi ? Parce qu'il trouve des ronces sur son chemin ! Cette expression très locale indique qu'Igor n'ignore personne et prend du temps avec chacun. C'est de ce quotidien peuplé d'interactions qu'il nourrit son trait. Ses motifs et lui étaient évidents pour Love parade. Alors, il a d'abord lu un poème par jour au petit déjeuner, puis dessiné une suite abstraite de signes, un peu pareils mais toujours différents comme la poésie, comme la vie !
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Au départ, il y a deux êtres que tout oppose, qui n'auraient jamais dû se rencontrer et encore moins s'aimer. D'un côté, Césaria, jeune homme paumé perché sur de hauts talons, qui se transforme peu à peu en femme et qui se prostitue. De l'autre, Milan Klovisevitch, dit Clovis, roi déchu et ancien braqueur, tout juste sorti de prison. Dix ans de taule et la vengeance à venir pour seule nourriture. Mais avant la vengeance, il y aura la rencontre, et une passion qui ne s'explique pas. Un polar exceptionnel d'une grande sensibilité, loin des canons habituels. Par Pierre-Henry Gomont, PRIX SNCF DU POLAR 2015 catégorie Bande dessinée Adapté d'un roman de Marcus Malte, prix Fémina 2016 pour Le Garçon.
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C'est peut-être le hasard. La chance. Ou quoi d'autre ? La Terre s'est formée en même temps que les autres planètes du système solaire, mais c'est la seule sur laquelle la vie a réussi à se développer. [..] Il n'y a que sur Terre qu'on peut se rouler dans le sable en été. Il n'y a que sur Terre qu'on peut marcher pieds nus dans une rivière et pêcher des poissons. Et manger un Banana Split. Parce que sa petite soeur Juju est atteinte d'un cancer, Romain emménage avec ses parents en face de l'hôpital, dans une maison où logent les familles des enfants malades. Là, il rencontre Alexia, une fille de son âge qui sait tout des maladies et des docteurs, et avec qui il va partager sa passion pour l'astronomie.
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'Je viens de tuer trois personnes mais j'aime beaucoup votre façon de jouer.' ´R l'évidence, l'homme qui vient de se présenter n'est pas ordinaire. Il émane de lui une aura qui dépasse la violence des mots ; une sorte de musique de l'âme, troublante, touchant ´r l'absolu. Dans ses silences et ses mystcres, Franck est un etre profondément seul. Traqué par le milieu, lié ´r un attentat sanglant, intelligent et porteur d'un reve immense qu'il a décidé de rendre possible, le jeune homme croise la route d'un duo tout pret ´r l'adopter : Bob, le chauffeur de taxi qui ne prend jamais de clients, et Mister, taillé en hercule, qui joue du jazz la nuit. Pour eux, le passé de Franck est une partition inachevée. Une harmonie brisée. Un blues profond qui mérite, ô combien, qu'on en retrouve les notes...
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Un huis clos mené de main de maître, à l'insoutenable suspense... signé Marcus Malte. Prix du meilleur polar jeunesse de Montigny-lès-Cormeilles 2005.
David vit dans une maison isolée, en pleine montagne, avec une vieille femme dont on comprend vite qu'elle est sa seule famille, famille d'adoption en fait. Sa plus grande crainte est que les autorités compétentes se rendent compte que celle qu'il appelle volontiers Mamie n'a plus toute sa tête, et qu'il soit contraint de la quitter. Postée à sa fenêtre, la vieille femme attend depuis des années le retour de son fils, qu'elle n'a pas revu depuis son départ pour la guerre d'Algérie. Aussi, lorsqu'un homme blessé se présente à la porte, elle se persuade que son petit Bernard est enfin rentré... A qui David et la vieille femme ont-ils réellement affaire? -
Dans un lotissement de province, un homme tente de surmonter la mort de sa femme et d'élever seul leurs deux enfants. Retranché derrière ses cannisses, il observe ses voisins : un couple et leur petite fille. Une famille unie, en bonne santé, qui vit avec insouciance et légèreté dans un pavillon semblable au sien. Des gens heureux. Pourquoi eux et pas lui ?A quoi ça tient, le bonheur ? A presque rien. A un fil. A l'emplacement d'une maison. A un numéro sur la façade. Peut-être. Ce qui est sûr, c'est qu'une simple rue, parfois, sépare la raison de la folie. Il suffit de la traverser pour que tout bascule.Avec Cannisses, l'auteur nous entraîne, doucement mais inéluctablement, dans le récit de la douleur ordinaire. Et de l'horreur absolue.
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Antoine Simiac, surnommé « le poète », est un jeune et charismatique leader d'un parti de gauche. Son ascension vers les sommets de l'état est fulgurante. Mais quelques mois avant l'élection présidentielle, qu'il avait toutes les chances de remporter, Simiac est assassiné. Son meurtrier, François Mastrado, est arrêté et écroué. Cependant, doutes et questions subsistent : cet homme a-t-il vraiment agi seul et de son plein gré ? L'a-t-on manipulé ? Qui avait réellement intérêt à éliminer le poète de la course au pouvoir ?
Lorsque, dix-sept années plus tard, l'assassin sort de prison, l'heure est peut-être venue d'obtenir des réponses et de solder les comptes.
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1994. Antoine Simiac, surnommé « le poète », est un jeune et charismatique leader d'un parti de gauche. Son ascension vers les sommets de l'état est fulgurante. Mais quelques mois avant l'élection présidentielle, qu'il avait toutes les chances de remporter, Simiac est assassiné.
Son meurtrier, François Mastrado, est arrêté et écroué. Cependant, doutes et questions subsistent : cet homme a-t-il vraiment agi seul et de son plein gré ? L'a-t-on manipulé ? Qui avait réellement intérêt à éliminer le poète de la course au pouvoir ?
Lorsque, dix-sept années plus tard, l'assassin sort de prison, l'heure est peut-être venue d'obtenir des réponses et de solder les comptes.
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Tamara est une guyanaise née en 1946. Elle hérite d'une maison dans la campagne française et se lance dans l'élevage de cochon. Elle est donc noire, étrangère au village et travaille comme un homme. Certains cerveaux malades ne le supportent pas. Sa seule amie, une gamine, doit se battre pour la fréquenter. Un matin, Tamara décide d'en finir avec l'oppression agricole.
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Le chapeau ; et c'est toujours la même histoire
Rémi Saillard
- Syros
- Album Souple
- 5 Avril 2007
- 9782748505641
Une aventure à travers une série d'histoires courtes se complétant les unes avec les autres. Un chapeau emporté par le vent tombe dans un ruisseau, une grenouille saute dans le chapeau et se laisse guider au fil de l'eau, un gros poisson affamé mangerait bien la grenouille, un monsieur triste, au bord de l'océan, rêve de sirènes et de fées et pêche le gros poisson...